Vener. viri Thomae A Kempis, cum docti tum religiosissimi viri, ordinis canonicorum regularium…
KEMPIS Thomae a. KEMPIS
1660 – 19 x 11 cm – 1128 p.
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Volume issu de la bibliothèque personnelle de J.-K. Huysmans, marqué de son ex-libris autographe. Cet ouvrage est le deuxième que l’écrivain cite comme source de Sainte-Lydwine de Schiedam dans l’avant-propos de cette hagiographie.
Œuvres complètes de JK Huysmans (1928-1934)
Préface de Lucien DESCAVES
Editions Crès, n° 814/1500, Paris, 1928-1934 – 20.5 x 16 cm
Volume I, introduction de Lucien Descaves, Le Drageoir aux épices, 15 janvier 1928 – 258 p.
Volume II, Marthe, histoire d’une fille, 15 avril 1928 – 202 p.
Volume III, Les Sœurs Vatard, 20 juillet 1928 – 348 p.
Volume IV, En Ménage, 20 octobre 1928 – 238 p.
Volume V, A vau l’Eau, 2 décembre 1928 – 399 p.
Volume VI, L’Art moderne, 2 février 1929 – 312 p.
Volume VII, A Rebours, 2 mars 1929 – 632 p.
Volume VIII, Croquis parisiens, 30 avril 1929 – 210 p.
Volume IX, En Rade, 8 juillet 1929 – 282 p.
Volume X, Certains, 8 octobre1929 – 216 p.
Volume XI, La Bièvre, Saint-Séverin, 8 janvier 1930 – 366 p.
Volume XII, Là-Bas *, 17 mars 1930 – 256 p.
Volume XII, Là-Bas **, 20 avril 1930 – 264 p.
Volume XIII, En Route *, 18 août 1930 – 288 p.
Volume XIII, En Route **, 30 septembre 1930 – 340 p.
Volume XIV, La Cathédrale *, 30 octobre 1930 – 352 p.
Volume XIV, La Cathédrale **, 28 novembre 1931 – 346 p.
Volume XV, Sainte-Lydwine de Schiedam *, 30 juillet 1932 – 250 p.
Volume XV, Sainte-Lydwine de Schiedam **, 20 janvier 1933 – 200 p.
Volume XVI, De Tout, 15 mars 1934 – 338 p.
Volume XVII, L’Oblat *, 28 mai1934 – 322 p.
Volume XVII, L’Oblat **, 22 juin 1934 – 298 p.
Volume XVIII, Les Foules de Lourdes, 12 septembre 1934 – 350 p.
Profils et portraits
Marcel FOUQUIER
« Joris-Karl Huysmans », pp. 157-164
Editions Alphonse Lemerre, Paris, 1891 – 18.8 x 12.5 cm
La religion des contemporains
Abbé Louis-Clodomir DELFOUR
« Joris-Karl Huysmans », pp. 440-464
Editions Lecène, Oudin et Cie, Paris, 1895 – 18.5 x 12 cm
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Un réquisitoire contre la conversion de Joris-Karl Huysmans. L’auteur doute de la sincérité de celle-ci demandant à ce qu’En Route ne soit pas toléré « dans les maisons chrétiennes. »
Les contemporains études et portraits littéraires
Jules LEMAITRE
« Joris-Karl Huysmans », pp. 311-335, première série 1884-1885
Editions Société française d’imprimerie et de librairie, collection Nouvelle bibliothèque littéraire, Paris, 1903 – 18.4 x 12.5 cm
Œuvres complètes (2017- … )
Sous la direction de Pierre GLAUDES et Jean-Marie SEILLAN
Editions Classiques Garnier, – 23 x 16 cm
Tome I – 1867-1879, bibliothèque du XIXème siècle n° 47, Paris, 2017 – 1382 p.
Tome IV – 1888-1891, bibliothèque du XIXème siècle n° 64, Paris, 2019 – 1128 p.
Tome VI – 1898-1900, bibliothèque du XIXème siècle n° 88, Paris, 2021 – 1010 p.
Tome VII – 1901-1902, bibliothèque du XIXème siècle n° 93, Paris, 2022 – 1060 p.
Tome VIII – 1903-1904, bibliothèque du XIXème siècle n° 101, Paris, 2022 – 990 p.
Tome IX – 1905-1907, bibliothèque du XIXème siècle n° 78, Paris, 2020 – 592 p.
Nouveau Parnasse satyrique du dix-neuvième siècle
Ouvrage collectif, contient 2 sonnets de Joris-Karl HUYSMANS
Editions Sous le manteau [Kistemaeckers], limité à 175 exemplaires, Bruxelles, 1881 – 20.5 x 15 cm – 742 p.
Le Magazine illustré
Anonyme
Madame & Monsieur, n° 101, 3ème année, « Joris-Karl Huysmans », p. 461, 19 mai 1907 – 35.8 x 28.8 cm
Les Décorés, ceux qui ne le sont pas
Frantz JOURDAIN
Editions H. Simons Empis, pp. 49-52, Paris, 1895 – 278 p.
La revue de Paris
Myriam HARRY
« En Mémoire de J.-K. Huysmans », pp. 413-427, 15ème année, n° 10, 15 mai 1908 – 23.5 x 16 cm
Préface aux « Rimes de Joie » de Théodore HANNON
Frontispice et trois gravures de Félicien Rops
Editions Gay et Doucé, 480 exemplaires, Bruxelles, 1881 – 19.7 x 13 cm – 210 p.
Les hommes d’aujourd’hui n° 263, J.-K. Huysmans
Autobiographie de Joris-Karl Huysmans (sous le pseudonyme d’A. MEUNIER), avec un portrait-charge de Coll-Toc, 6ème année, Paris, 1886 – 27 x 20 cm – 4 p.
Les hommes d’aujourd’hui n° 314, Léon Hennique
Biographie de Léo Hennique par Joris-Karl HUYSMANS, avec un portrait-charge de Manuel Luque, 7ème volume, Paris, 1887 – 27 x 20 cm – 4 p.
Les hommes d’aujourd’hui n° 367, Lucien Descaves
Biographie de Lucien Descaves par Joris-Karl HUYSMANS, avec un portrait-charge de H. Reboul, 8ème volume, Paris, 1889 – 27 x 20 cm – 4 p.
Certains
Editions Tresse & Stock, Paris, 1889 – 18.8 x 13 cm – 230 p.
Huysmans intime, lettres et souvenirs
Dom Antoine DU BOURG
Editions Librairie des Saints-Pères, extrait de la revue « Le Bloc catholique », Paris, 1908 – 18.7 x 12 cm – 36 p.
A la manière de…
Paul REBOUX & Charles MÜLLER
J.-K. Huysmans, « L’omelette aux confitures », pp. 75-80
Editions de la revue des Lettres, 1908 – 18 x 14.5 cm
Buste de Joris-Karl Huysmans
Sculpté par Pierre Roche, plâtre, connu à 4 exemplaires (un en bronze, trois en plâtre ; celui-ci ayant appartenu à Lucien Descaves), 1898 – 48 x 20 x 30 cm
Faire-part de décès de J.-K. Huysmans
Document non complété, 1907 – 26.8 x 20.5 cm
La Bièvre
Avec vingt-trois dessins et un autographe de l’auteur
Editions L. Genonceaux, collection Les Vieux quartiers de Paris, Paris, 1890 – 23.2 x 15.7 cm – 43 p.
Revue du Temps présent
Joris-Karl HUYSMANS
« Notes inédites sur la symbolique des pierreries communiquées et commentées par Dom J.-M. BESSE », pp. 455-460, 3ème année, 2 janvier 1909 – 25.3 x 16 cm
Portraits graphologiques contemporains
Jules ELOY
« Joris-Karl Huysmans », pp. 27-32, publications de la Société de graphologie, Paris, 1911 – 25.5 x 16.8 cm
Plaquette
« Souvenez-vous devant Dieu », à la mémoire de Joris-Karl Huysmans par Charles Rivière, Reims, 1907, 13.4 x 8.5 cm
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« [M. Rivière], du premier coup, fut pour Huysmans – qui devait plus tard devenir son confrère en oblature – plus et mieux qu’un ami. (…) Il conquit la solide affection de l’écrivain. » (René Dumesnil, La Publication d’En Route, 1931)
Frontispice de « Là-Bas »
Frontispice de Là-Bas, Le Château de Tiffauges, reproduction en phototypie de la gravure de Fernand Hertemberger [sic], 1926 – 32.8 x 24.8 cm
De Dante à Verlaine (études d’idéalistes & de mystiques)
Jules Pacheu
Dante et la trilogie de M. J.-K. Huysmans, pp. 165-219
Editions A. Tralin, 1912 – 19 x 13 cm
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« Le titre que vous annoncez [De Dante à Huysmans] ne me semble pas bon ; puis, sans modestie fausse, en mon âme et conscience, je pense que Verlaine a été, dans ses vers, très supérieur à ce que je puis être en prose. » (lettre de J.-K. Huysmans à J. Pacheu, 26 décembre 1896)
A vau l’Eau
Portrait de l’auteur par Auguste Delattre en frontispice
Editions Tresse & Stock, Paris, 1894 – 15 x 10 cm – 139 p.
Avec envoi de l’auteur « à l’ami Ajalbert* »
* Jean Ajalbert était un poète qui trouva sa voie en admirant un tableau de Jean-Louis Raffaelli chez son ami Robert Caze, il se serait écrié : « Ce sont ces choses-là qu’il faudrait mettre en poésie. » Il dédiera son poème « Pointe sèche » (in Sur le vif, poèmes impressionnistes, 1886), à J.-K Huysmans.
En Route
Editions Tresse & Stock, Paris, 1895 – 18.4 x 12 cm – 458 p.
La Plume n° 172
Joris-Karl HUYSMANS
« Félicien Rops » La Muse de Félicien Rops en frontispice, 1er fascicule du numéro consacré à Félicien Rops, 8ème année, Paris, 15 au 30 juin 1896 – 25 x 19 cm – pp. 388-401
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Relié avec 6 autres des 8 fascicules qui composent ce numéro « consacré au maître Félicien Rops »
La Cathédrale
Editions P.-V. Stock, Paris, 1898 – 18.5 x 12 cm – 488 p.
J.-K. Huysmans et son confesseur, correspondance inédite avec l’abbé Ferret
Joseph DAOUST
Editions Chez Durtal, Paris, 1951 – 24.5 x 16 cm – 50 p.
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Comporte de nombreux extraits de lettres échangées entre 1895 et 1897 par J.-K. Huysmans et l’abbé Gabriel Ferret. Ouvrage complété ultérieurement par celui-ci.
Le Soleil du dimanche n° 10
Joris-Karl HUYSMANS
« Les Gobelins », deuxième année, 5 mars 1899 – 38.5 x 29 cm – pp. 7-8
Kultur und Katholizismus n° 9 Joris-Karl Huysmans
/ Allemand / Joh. JÖRGENSEN, portrait de Joris-Karl Huysmans en frontispice
Editions Kirchheim’sche, Munchen, 1908 – 16.3 x 12 cm – 106 p.
Pages catholiques
Préface de l’abbé MUGNIER
Editions P.-V. Stock, Paris, 1899 – 18.8 x 13 cm – 442 p.
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Florilège d’extraits de textes de Joris-Karl Huysmans.
Sainte Lydwine de Schiedam
Editions P.-V. Stock, Paris, 1901 – 19 x 12.5 cm – 368 p.
Sainte-Lydwine de Schiedam
Imprimée avec les caractères dessinés par le graveur impérial M. Georges Schiller, n° 104/1240
Editions P.-V. Stock, Paris, 1901 – 24.5 x 18.5 cm – 348 p.
Une séance de spiritisme chez J.-K. Huysmans
Gustave BOUCHER
Précédé d’une lettre de Lucien Descaves et comportant deux gravures et la reproduction d’un autographe de J.-K. Huysmans
Editions G. Ficker, 200 exemplaires, Paris, 1910 – 19.3 x 14.2 cm – 52 p.
Justification de tirage
Le Drageoir aux Epices de J.-K. Huysmans
Editions Les Graveurs modernes, Paris, 1929 – 28.5 x 22.5 cm
Médaille
Gravée par Charles Perron (1862-1934), bronze, frappée par la Monnaie, Paris, 1932 – diamètre 6.7 cm
La Bièvre, les Gobelins, Saint-Séverin
Illustrations d’Auguste Lepère
Editions de la Société de propagation des livres d’art, n° 420/695, Paris, 1901 – 29 x 19.5 cm – 148 p.
Préface à « La Jeunesse du Pérugin et les origines de l’école ombrienne » de l’abbé Jacques-Camille BROUSSOLLE
Ouvrage orné de 130 dessins et gravures
Editions Henri Oudin, Paris, 1901 – 25 x 16.5 cm – 550 p.
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« Vous me dites que votre livre est presque enterré et que vous devriez faire des choses plus vendables. Mais le livre est très vendable en tant que livre, seulement… je vous dis et plus je le manie, plus je me le redis à moi : il aurait fallu faire un livre de grand luxe avec d’admirables héliogravures ou un livre sans rien à 3 fr. 50. Et l’un et l’autre, le second surtout, se seraient, j’en suis convaincu, très, bien vendus. C’est le système hybride qui a tout gâté. Je vous assure que je suis dans le vrai ; il n’est pas assez pour les bibliomanes et trop cher pour ceux qu’intéressent vraiment les Primitifs et qui sont généralement de pauvres bougres. » (J.-K. Huysmans, lettre à l’abbé Jacques-Camille BROUSSOLLE, 7 janvier 1901)
Pensées chrétiennes de J.-K. Huysmans
Henri HENNEZEL
Editions H. Lardanchet, Macon, 1910 – 15 x 10.3 cm – 92 p.
Portrait de Joris-Karl Huysmans
Gravure d’Edgar Chahine, n° 7/10, 1933 – 29 x 23 cm
Catalogue de vente de manuscrits, livres et documents concernant Joris-Karl Huysmans
Pierre Cornuau
1934 – 25 x 18.4 cm – 16 p.
Un Dilemme
Editions P.-V. Stock, Paris, 1902 – 14.3 x 10 cm – 142 p.
Medicina n° 105
P. B.
Huysmans et la médecine, pp. 2-3, 10ème année, janvier 1913 – 24.7 x 15.8 cm
Chanteclair n° 120 (2)
Paul REBOUX et Charles MULLER
« L’Omelette aux confitures » à la manière de Joris-Karl HUYSMANS, p. 4, 8ème année, mars 1913 – 24 x 15.7 cm – 8 p.
Portrait de Joris-Karl Huysmans
D’après le pastel de Jean-Louis Forain, Joris Karl Huysman [sic], French novelist, Feb. 5, 1848-May 2 [sic], 1907, International portrait gallery, Book tower, Detroit, 1974 – 27.8 x 21.5 cm
Affiche
Exposition « Joris-Karl Huysmans, du naturalisme au satanisme et à Dieu » à la bibliothèque de l’Arsenal (Paris), du 07 juin 1979 au 22 juillet 1979 – 40 x 55.5 cm
La Bièvre
Version augmentée, préface de Thierry DEPEYROT et Fred MORISSE
Editions Depeyrot et éditions Le Bas du pavé, 2018 – 23 x 15.5 cm – 66 p.
Avec envoi de l’éditeur
L’Oblat
Editions P.-V. Stock, Paris, 1903 – 19 x 13 cm – 448 p.
Préface d’A Rebours
Editions de Durendal, limité à 120 exemplaires, Bruxelles, 1904 – 27 x 18.4 cm – 16 p.
Trois primitifs
Editions Léon Vanier, Paris, 1905 – 24 x 17 cm – 106 p.
Gegen den Strich [A Rebours]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Allemand / traduction de Hans JACOB, postface de Roland ERB
Editions Gustav Kiepenheuer Bucherei n° 22, 1981 – 19.5 x 12.3 cm – 218 p.
Préface au petit catéchisme liturgique de l’abbé Henri DUTILLIET
Editions H. Mignard, Paris, 1907 – 15 x 9.3 cm – 228p.
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« Un éditeur ne voulant réimprimer ce petit livre que si j’y fais une préface — et obligé de la faire, comme si c’était mon rôle ! Ah ! si ce n’était pas pour faire une bonne oeuvre ! — Car, au fond, c’est un peu ridicule, je n’ai aucune compétence en ces questions. » (J.-K. Huysmans, lettre à Dom Besse, 5 juin 1895)
Chanteclair n° 130 (1)
Joris-Karl HUYSMANS
« Vision d’Amsterdam », pp. 1-4, 8ème année, octobre 1913 – 24 x 15.7 cm – 8 p.
Carnet parcours du musée d’Orsay
N° 17, une visite avec Huysmans
Editions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1989 – 23.5 x 11.5 cm – 16 p.
Livre CD audio
« Les Similitudes » de Joris-Karl Huysmans in « Les Décadents », lecture de Bernard PETIT
Editions Autrement dit, 2003 – 19 x 13.5 cm
Les Foules de Lourdes
Editions Plon, Paris, 1908 – 19.4 x 12 cm – 292 p.
Trois ombres, J.-K. Huysmans, Jules Lemaitre, Anatole France
Myriam HARRY
« Joris-Karl Huysmans », pp. 9-101
Editions Ernest Flammarion, Paris, 1932 – 18.8 x 12 cm
Huysmans et l’âme des foules de Lourdes
Raymond VRONCOURT
Editions E. Menard et Cie, Tours, 1910 – 19.8 x 12.3 cm – 294 p.
Les Grünewald du musée de Colmar
D’après Joris-Karl HUYSMANS, Patrick Morell, vidéogramme encodé à partir d’une cassette VHS sur un DVD
Productions du Sommeil – Philippe Fredet, 2004
Les Sœurs Vatard
Illustrations de Hector Dumas
Editions Calmann-Levy, Nouvelle collection illustrée n° 72, Paris, 1912 – 24.8 x 17 cm – 126 p.
Timbre vignette
Consacré à l’Exposition universelle de Paris de 1889 émis par la République de Guinée, 2009 – 10 x 17.5 cm
Minizza, « A Rebours »
« Based on the Joris-Karl Huysman’s novel of the same name (1884) », CD audio, Brocoli n° 14, 2013 – 14 x 12.7 cm
J.-K. Huysmans, pages choisies
Portrait gravé par Eugène Vibert en frontispice, introduction de Lucien DESCAVES
Editions J. M. Dent et fils, collection Gallia, Paris, 1913 – 16.7 x 11 cm – 254 p.
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Florilège d’extraits de textes de Joris-Karl Huysmans.
Editions Maison du livre, Paris, 1912 – 20.5 x 13.5 cm – 160 p.
Ex-libris
« La grande place de Bruxelles » de Joris-Karl Huysmans, in Le Drageoir aux épices
Editions des Pas perdus, 2019 – 32 x 23 cm
Avec envoi des éditeurs
Plaquette
Exposition « Huysmans, de Degas à Grünewald sous le regard de Franceso Vezzoli » au musée d’Orsay (Paris) + autorisation d’accès au musée, 16 décembre 2019 – 21 x 14.4 cm
Affiche
Exposition « Huysmans de Degas à Grünewald. Sous le regard de Francesco Vezzoli, musée d’Orsay » (Paris), du 26 novembre 2019 au 1er mars 2020 – 40 x 60 cm
Programme
Des expositions Orsay / Orangerie, Joris-Karl Huysmans critique d’art. De Degas à Grünewald sous le regard de Francesco Vezzoli, Musée d’Orsay, pp. 14-15, saison 2019-2020 – 28.5 x 21 cm
Sac au Dos
Composition et gravure originale représentant J.-K. Huysmans en frontispice par Gabriel-Antoine Barlangue, Librairie de la collection des dix
Editions A. Romagnol, n° 212/350, Paris, 1913 – 29 x 19.5 cm, 81 p.
Avec envoi de l’éditeur
Conferencia n° 15
Henry BIDOU
Conférence : Sons nouveaux 1900, « J.-K. Huysmans : De Là-Bas à La Cathédrale », « Fragments d’En Route », pp. 125-142, 15 juillet 1933 – 24 x 16.7 cm
Lettres inédites à Emile Zola
Préface de Pierre COGNY, annotées par Pierre LAMBERT
Editions Librairie Droz, collection Textes littéraires français, Paris, 1953 – 18.8 x 12 cm – 156 p.
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60 lettres de janvier 1877 à mai 1896
Marthe, histoire d’une fille
Avant-propos de Joris-Karl HUYSMANS, dessins de Bernard Naudin
Editions Georges Crès, collection Les Proses, Paris, 1914 – 20.5 x 13.5 cm – 182 p.
Grandgousier n° 5
Marie-Louise LAVAL
« L’assiette et le verre de J.-K. Huysmans », pp. 259-264, 5ème année, Paris, septembre 1938 – 21.8 x 15 cm
Le vrai J.-K. Huysmans
Gustave COQUIOT
Frontispice de Jean-François Raffaëlli, (préface de J.-K. HUYSMANS)
Editions Charles Bosse, Paris, 1912 – 18.7 x 12 cm – 246 p.
Marthe, histoire d’une fille
Editions Flammarion, collection Une heure d‘oubli n° 45, Paris, 1920 – 16.7 x 11 cm – 254 p.
Préface aux Poésies religieuses de Paul Verlaine
Frontispice de Charles Bisson
Editions G. Crès et Cie, collection Le Livre catholique, n° 292/2266, Paris, 1921 – 19.2 x 13.5 cm – 258 p.
En Route
Illustrations de Malo Renault
Editions La Connaissance, n° 680/980, Paris, 1921 – 25 x 19.8 cm – 516 p.
Revue des deux mondes n° 24
Maurice GARCON
« Comment Huysmans vint à Ligugé », pp. 901-918, Paris, 15 décembre 1938 – 24 x 15.8 cm
Programme
Des expositions Orsay / Orangerie, Joris-Karl Huysmans critique d’art. De Degas à Grünewald sous le regard de Francesco Vezzoli, Musée d’Orsay, pp. 2-3, printemps 2020 – 28.5 x 21 cm
Livre CD audio
A Rebours de Joris-Karl HUYSMANS, lecture de Marc Hamon, livre CD audio
Editions Le Livre qui parle, 2020 – 19 x 13.5 cm
Le Drageoir aux épices
Editions G. Crès et Cie, Paris, 1921 – 18.8 x 12 cm – 228 p.
Magie im Poitou [La Magie en Poitou]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Allemand / Traduction d’August DÖPPNER, frontispice de Ralf Meyer-Ohlenhof, préface de Gustave FLAUBERT
Editions Belleville, collection Splitter n° 4, 1996 – 20.5 x 13.4 cm – 54 p.
Une étape de la conversion de Huysmans
André DU FRESNOIS
Portrait de J.-K. Huysmans par Boisonnas et Taponier en frontispice
Editions Dorbon-Ainé, Paris, 1912 – 16.4 x 11.4 cm – 62 p.
Invitation
Inauguration de l’exposition « L’Œil de Huysmans : Manet, Degas, Moreau… », Musée d’Art contemporain de Strasbourg (03.04.2020-19.07.2020), jeudi 2 avril 2020 – 21 x 14.8 cm
Avec cachet du Musée d’Orsay
Affiche
Exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » au musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg), 03.04.2020-19.07.2020 – 29.5 x 42.5 cm
Mug
Zazzle, 2020 – 8 x 9.7 cm
Sainte-Lydwine de Schiedam
Frontispice, bois dessinés et gravés par Alfred Latour
Editions G. Crès et Cie, collection Le Livre catholique, n° 2078/2340, Paris, 1922 – 19.5 x 13.5 cm – 410 p.
/ Allemand / Museum für Moderne une Zeitgenössische Kunst Strassburg (02.10.2020-17.01.2021)
Editions des Musées de la ville de Strasbourg, 2020 – 22 x 14 cm – 44 p.
La Bièvre
Textes de Joris-Karl HUYSMANS, Alfred DELVAU et Adrien MITHOUARD, avec une critique et un portrait par André SUARES et cinq paysages sur bois d’Alfred Latour
Société Gilles Corrozet, n° 69/110, Paris, 1922 – 28 x 22 cm – pp. 48-60
En Route
Explication des lettres gravées sur le revers de la médaille de Saint-Benoît en frontispice, préface de Joris-Karl HUYSMANS (1896)
Editions Larousse, Paris, Vienne, 1923 – 19 x 12.2 cm – 440 p.
Portrait de Joris-Karl Huysmans
Laurent Greder, huile et acrylique sur toile, 2020 – 50 x 50 cm
Echantillons de parfums Lubin
Présentés lors de l’exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » au musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg), du 03.04.2020 au 19.07.2020 :
– Opoponax,
– Eau de Frangipane,
– Parfum White-Rose,
– Héliotrope,
– New Mown-Hay,
– Patchouli.
The first Decadent, being the strange life of J.-K. Huysmans
James LAVER
/ Anglais / portrait de J.-K. Huysmans sous le crucifix en frontispice
Editions Faber & Faber, Londres, 1954 – 22.4 x 14.8 cm – 284 p.
Une époque littéraire 1890-1910
Emmanuel BUENZOD
Joris-Karl Huysmans
Editions de la Baconnière n° 527/1000, pp. 33-42, Neuchatel, 1941 – 19.4 x 144 cm
Plaquette
Annonçant le cycle de 5 conférences sur Joris-Karl Huysmans à l’Auditorium des musées
Editions de l’Eurométropole Strasbourg, 2021 – 20 x 10 cm
Plaquette
Exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » au musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg), du 02 octobre 2020 au 17 janvier 2021 – 21 x 10 cm
Vrai n° 3
Germaine BEAUMONT
J.-K. Huysmans raconté par Lucien Descaves, pp. 24-26, 15 novembre 1941 – 30.2 x 23.8 cm
A Rebours
Préface écrite vingt ans après le roman de Joris-Karl HUYSMANS
Editions Au sans pareil, collection la bonne compagnie, n° 208/1590, Paris, 1924 – 19.5 x 14.3 cm – 220 p.
Marque-page
Exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » au musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg), du 02 octobre 2020 au 17 janvier 2021 – 21 x 7 cm
Notre métier n° 146
P. JOLY
« J.-K. Huysmans et les locomotives », p. 4, 13 avril 1948 – 36 x 27 cm
Affiche
Exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » au musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg), du 02 octobre 2020 au 17 janvier 2021 – 119 x 175 cm
Affiche
Exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » au musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg), du 02 octobre 2020 au 17 janvier 2021 – 29.5 x 42.5 cm
Sur la tombe de Huysmans
Léon BLOY
Collection des curiosités littéraires, n° 291/495, Paris, 1913 – 19 x 13.2 cm – 76 p.
J.-K. Huysmans et le satanisme (d’après des documents inédits)
Joanny BRICAUD
Bibliothèque Chacornac, 500 exemplaires, Paris, 1913 – 16.8 x 13 cm – 78 p.
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Cet ouvrage propose une biographie de l’abbé Boullan ainsi que la relation de ses liens avec J.-K. Huysmans, l’historique du mouvement de la Rose-Croix Kabbalistique et la narration détaillée de la querrelle ayant opposé Stanislas de Guaïta et J.-K. Huysmans.
Affiche
Exposition « Huysmans’ Blick, Manet, Degas, Moreau… » au Museum für moderne und zeitgenössische Kunst (Strasbourg), du 02 octobre 2020 au 17 janvier 2021 – 29.5 x 42.5 cm
Plaquette
Randonnée « sur les pas de Huysmans », associations Les amis de Lourps et Les après-midi de Saint Loup, mairie de Longueville, 30 octobre 2021 – 21 x 10 cm
Affiche
« Huysmans à Lourps », associations Les amis de Lourps et Les après-midi de Saint Loup, mairie de Longueville, 30 octobre 2021 – 42 x 29.7 cm
Livret
« Joris-Karl Huysmans », associations Les amis de Lourps et Les après-midi de Saint Loup, mairie de Longueville, 30 octobre 2021 – 36 p – 20.8 x 16 cm
France illustration littéraire et théâtrale n° 18
Martial PIECHAUD
« Huysmans et M. Folantin », pp. 3-5, critique de l’exposition organisée à la Bibliothèque nationale, août 1948 – 28.4 x 19 cm
Là-Bas
Frontispice d’Henry Chapront
Y est adjointe une suite détachée de 18 gravures d’Henry Chapront
Editions La Connaissance, collection Les Chefs-d’œuvre n° 29, n° 819/1000, 1924 – 18 x 13 cm – 398 p.
En Marge
Etudes et préfaces rédigées par Joris-Karl HUYSMANS et réunies par Lucien DESCAVES
Editions chez Marcelle Lesage, n° 432/1500, 1927 – 20.5 x 15.5 cm – 232 p.
The London magazine vol. 2 n° 10
/ Anglais / On J.-K. Huysmans par Peter QUENNELL, pp. 73-76, octobre 1955 – 21.5 x 14 cm
CD-R et partitions
« A Rebours », Thomas Oboe Lee, 6 extraits d’ A Rebours de Joris-Karl Huysmans adaptés pour ténor (Ethan DePuy) et piano (Tae Kim), 2021 – 28 x 22 cm – 66 p. – 14.2 x 12.2 cm
Avec envoi du compositeur
Huysmans occultiste et magicien, avec une Notice sur les Hosties Magiques – qui serviront à Huysmans – pour combattre les Envoûtements
Joanny BRICAUD
Bibliothèque Chacornac, 800 exemplaires, Paris, 1913 – 19 x 12.5 cm – 44 p.
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Cet ouvrage propose, après une rapide biographie de J.-K. Huysmans, un exposé de ses rapports à l’occultisme et au spiritisme via ses liens avec l’abbé Boullan et la voyante Julie Thibault.
Communiqué de presse
Exposition de Sabine Pigalle « Contes à rebours, variation autour de l’œuvre de Joris-Karl Huysmans » (Paris), 02.12.2021-15.01.2022 – 29.7 x 21 cm
Carte postale
Exposition de Sabine Pigalle « Contes à rebours, variation autour de l’œuvre de Joris-Karl Huysmans » (Paris), 02.12.2021-15.01.2022 – 15 x 10 cm
Croquis parisiens
Eaux fortes de Charles Jouas
Editions G. Crès, collection le musée du livre, Paris, 1928 – 20 x 14.5 cm – 214 p.
J.-K. Huysmans converti littéraire
Léon DEFFOUX et Emile ZAVIE
Illustration hors-texte d’Octave Véret
Édition des Ecrits français, Paris, 1914 – 19 x 14 cm – 16 p.
Avec envoi des auteurs
Quand l’esprit souffle (Conversions de Verlaine, Huysmans, Claudel)
Adolphe RETTE
« Joris-Karl Huysmans », pp. 17-109, préface de Fernand-Martin D’AUXOIS
Editions Messein, Paris, 1950 – 18.8 x 12 cm
Affiche
« Actualités huysmansiennes, miscellanées en hommage à Jean-Marie Seillan », campus Carlone, université Cote d’Azur, Nice, 04.05.2022-06.05.2022 – 29.7 x 42 cm
Portrait vignette
Collection Chocolat Guérin-Boutron, n° 546, J.-K. Huysmans, sd – 10 x 6 cm
Sac au Dos (in « Les Soirées de Medan »)
Ouvrage collectif avec Emile ZOLA, Guy de MAUPASSANT, Henry CEARD, Léon HENNIQUE, Paul ALEXIS, portrait des auteurs d’après Fernand Desmoulin en frontispice, préface de Léon HENNIQUE, fac-similé de six eaux-fortes de Louis Muller d’après les compositions de Georges Jeanniot, édition du cinquantenaire
Editions Fasquelle, Paris, 1930 – 19.5 x 15 cm – 342 p.
Sur papier Alfa Vergé Chesterfield, avec signature de l’éditeur
En marge de J.-K. Huysmans, les Médailles de Saint-Benoît
Jacques MEURGEY DE TUPIGNY
Extrait de la « Nouvelle Revue Héraldique »
Editions Librairie Honoré Champion, n° 127/200, Paris, 1917 – 28.5 x 22.7 cm – 16 p.
Truffé d’une lettre de l’auteur et envoi du même citant J.-K. Huysmans
Grünewald, the paintings [Les Grünwald du musée de Colmar]
/ Anglais / Traduction de Robert BALDICK
Editions The Phaidon, Londres, 1958 – 27.2 x 19 cm – 128 p.
Portrait vignette
Huysmans, 2ème collection Félix Potin, sd – 4 x 7.5 cm
Ex-libris
Huysmans Villiers de l’Isle Adam, éditions Michel Lestrade, sd – 7.9 x 10.3 cm
Marque-page
Olleschau n° 871, Jorris-Karl Huysmans [sic], sd – 14 x 5.5 cm
Les Bénédictines de la rue Monsieur (Histoire et vocation d’une chapelle)
Jean RANCŒUR
« Huysmans rue Monsieur », pp. 53-58, précédé d’extraits d’En Route de J.-K. Huysmans (pp. 49-52)
Editions F.-X. Le Roux, Strasbourg-Paris, 1950 – 18.5 x 13.7 cm
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Comment J.-K. Huysmans découvrit cette communauté, y vécut et la quitta.
Image pieuse
« C’est par les marches de la souffrance que l’on fait l’ascension des joies » (Huysmans, Sainte-Lydwine de Schiedam), Bénédictines, Meudon, n° 220 d, sd – 11.8 x 6 cm
Marque-page
Wydawnictwo, 2022 – 14.8 x 6.6 cm
J.-K. Huysmans woodcut 1907
Carte postale
Zazzle, 10.4 x 13.9 cm, non circulée, 2020
Conférence promenade, hors-série I
Dom Marcel PIERROT
« J.-K. Huysmans à Ligugé », 16 janvier 1951 – 28 x 22 cm – 13 p.
Conférence promenade I
Alice MAMELSDORF
« Maison natale de J.-K Huysmans, 9 rue Suger à Paris », Société J.-K. Huysmans, n° 27/100, 24 février 1951 – 28 x 22 cm – 24 p.
Choisir les meilleurs textes de J.-K. Huysmans
Portrait de J.-K. Huysmans en frontispice, introduction de René DUMESNIL
Editions Desclée de Brouwer et Cie, Paris, 1934 – 16 x 11.8 cm – 556 p.
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Florilège d’extraits de textes de Joris-Karl Huysmans.
Chartres (textes extraits de La Cathédrale)
Photographies de Maurice Blanc
Editions La Guilde du livre, volume n° 42, numéro n° 3124, Lausanne, 1941 – 24 x 18.5 cm – 202 p.
Conférence promenade II
Félix-Edmond FABRE
« De la Bièvre à la chapelle de la rue de l’Ebre », Société J.-K. Huysmans, n° 26/150, 3 mai 1951 – 28 x 22 cm – 16 p.
La revue de Paris
Myriam HARRY
« De Huysmans à Pierre Loti », pp. 60-80, 59ème année, janvier 1952 – 23.5 x 15.5 cm
Huysmans
Carte postale
Huysmans, P. L. Paris, 9 x 13.9 cm, non circulée, av. 1903
Huysmans
Carte postale
Huysmans, P. L. Paris, 9 x 13.9 cm, circulée, av. 1903
A Rebours
Préface écrite vingt ans après le roman de Joris-Karl HUYSMANS, illustrations en couleur de Georges Tcherkessof
Editions de la Nouvelle France, n° 698/3000, Paris, 1942 – 19 x 16 cm – 226 p.
Là-Bas
Introduction de Me Maurice GARCON, fac-similé de la lettre de Valentin SIMON confirmant à J.-K. Huysmans son accord sur la publication de Là-Bas dans « L’Echo de Paris »
Editions le Club français du livre, n° 523/3000, 1948 – 21.5 x 15 cm – 321 p.
J.-K. Huysmans directeur de conscience : lettres inédites à C. Alberdingk Thijm
Joseph DAOUST
Editions Durand et fils, Fécamp, 1953 – 21.3 x 16.4 cm – 44 p.
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11 lettres de mai 1895 à décembre 1896
The image of Huysmans
Brian BANKS
/ Anglais / éditions AMS Press, New York, 1990 – 23.5 x 16.8 cm – 276 p.
Portraits de Albert Guillaume, Georges de Porto-Riche et Joris-Karl Huysmans
Carte postale
Annales politiques et littéraires, 8.5 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
Musée zoologique (Anvers)
Carte postale
Anvers, Jardin Zoologique, Antwerpen, Direntuin, Hippopotame, Nijlpaard, 9 x 13.6 cm, non circulée, ap. 1903
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« Au jardin zoologique, un hippopotame qui bâille une gueule en viande dégobillée par un chat – du rose tourné au jaune – quelque chose de mou horrible, avec là-dedans planté comme au hasard des dents en pieux de bois, des chicots en on ne sait quoi. » (Joris-Karl Huysmans, Notes voyage Belgique et Hollande, 1897)
Book and magazine collector n° 109
/ Anglais / Joris-Karl Huysmans par Brian BANKS, pp. 76-87, avril 1993 – 21 x 15.2 cm
Conférence promenade III
Jean JACQUINOT
« L’Eglise St-Sulpice dans l’œuvre de J. K. Huysmans », Société J.-K. Huysmans, n° 3/150, 10 mai 1952 – 28 x 22 cm – 22 p.
Cour du musée Plantin (Anvers)
Carte postale
Anvers n° 124, cour du musée Plantin, 9 x 13.9 cm, non circulée, ap. 1903
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« Au musée Plantin, on a habillé des gardiens à la mode du temps de Plantin, toque, justaucorps et culotte courte brune – savates. Une vraie chienlit ! » (Joris-Karl Huysmans, Notes de voyage, 1903)
Sainte-Wilgeforte (Beauvais)
Carte postale
Beauvais n° 93, Eglise Saint-Etienne, Sainte-Wilgeforte, ND phot, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Devant moi (…) se dressait un crucifix grandeur nature sur lequel était fixé à la place du Christ, un être bizarre, ni homme, ni femme, dont la tête était cernée non d’une couronne d’épines, mais d’une couronne de roi.
Cet être avait des cheveux de femme lui tombant jusques à la ceinture, un masque pareil à un loup lui couvrant le haut de la face, une barbe de sapeur, une gorge plate et un ventre de personne enceinte de plusieurs mois. Il était vêtu d’une grande robe attachée au bas pour cacher les jambes, et les pieds nus, avec de gros pouces très écartés, n’étaient pas cloués l’un sur l’autre, mais piqués sur le bois, côte à côte. » (Joris-Karl Huysmans, Sainte-Débarras (in De Tout), 1902)
Grünewald le retable d’Issenheim (textes extraits de Là-Bas)
Illustrations à taille réelle
Editions Braun & Cie, Paris, 1951 – 36 x 29.5 cm – 68 p.
La revue de Paris
Maurice GARCON
« Le Mariage manqué de Huysmans », pp. 55-74, 59ème année, décembre 1952 – 23.5 x 15.5 cm
Conférence promenade IV
Félix-Edmond FABRE
« Huysmans et le quartier Montparnasse », le décor des sœurs Vatard, n° 75/150, 15 mars 1953 – 28 x 22 cm – 19 p.
Lac d’Amour (Bruges)
Carte postale
Bruges, le Lac d’Amour, 8.9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« le lac d’Amour, allée longeant l’eau menant à un autre pont, rempart du béguinage, de vieux fossés avec arbres à fruits, vieille tour en brique. C’est charmant, avec l’eau qui continue à fuir, dans des prairies sous des arbres. Une usine crache de l’eau chaude dans le lac d’Amour. Eau assez sale. Amour à fond de boue ? » (Joris-Karl Huysmans, Carnet de voyage, 1902)
Rue du marécage (Bruges)
Carte postale
Bruges, rue du marécage, Nels, Bruxelles, série 12 n° 97, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« 36 rue du marécage – près de cette église St Jacques, sur une petite place – maison close, a des volets jaunes, la couleur des maisons exécrées au Moyen-Age… » (Joris-Karl Huysmans, Carnet de notes de voyage, 1897)
Les Sœurs Vatard
Editions Fasquelle, bibliothèque Charpentier, Paris, 1953 – 18.8 x 12 cm – 242 p.
Insurgés de lettres, Paul Verlaine, Léon Bloy, J.-K. Huysmans
Gustave VANWELKENHUYZEN
« Joris-Karl Huysmans », pp. 73-154
Editions La Renaissance du livre, Bruxelles, 1953 – 21 x 15 cm – 164 p.
Avec envoi de l’auteur
En Route
Portrait de Joris-Karl Huysmans en frontispice par Berthold Mahn, préface de François MAURIAC
Editions André Sauret, collection Grand prix des meilleurs romans du XIXème siècle n° 15, Imprimerie nationale, n° 312/3000, Paris, 1954 – 22.5 x 16.5 cm – 448 p.
Chapelle du Saint-Sang (Bruges)
Carte postale
Bruges, Intérieur de la chapelle du Saint-Sang, série 11 n° 25, éditeur Albert Sugg à Gand, 9 x 14 cm, circulée, av. 1903
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« La chapelle du Précieux Sang est sans intérêt au-dedans » (Joris-Karl Huysmans, Carnet « Belgique et Hollande, fin 7bre et commencement 8bre 1897 », sd)
Chapelle du Saint-Sang (Bruges)
Carte postale
Bruges, Intérieur de la chapelle du Saint-Sang, série 11 n° 25, éditeur Albert Sugg à Gand, 9 x 14 cm, non circulée, av. 1903
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« La chapelle du Précieux Sang est sans intérêt au-dedans » (Joris-Karl Huysmans, Carnet « Belgique et Hollande, fin 7bre et commencement 8bre 1897 », sd)
Affiche de l’exposition de Strasbourg
Un affichiste obligeant
Il n’est pas peu dire que l’exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » (au Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg) aura joué de malchance. Prévue du 3 avril 2020 au 19 juillet 2020, elle dut clore prématurément, avant la fin du mois d’avril en raison du grand confinement national lié à l’épidémie de la Covid-19. Une prolongation fut envisagée du 2 octobre au 17 janvier 2021, mais les conditions sanitaires ne permirent malheureusement pas cette réouverture…
Ne pouvant donc me rendre à la boutique afin d’acquérir l’affiche, je décidais de contacter le Service communication des musées de Strasbourg. J’obtins un rendez-vous dans un bureau du Palais des Rohan (Strasbourg) et y rencontrais un fort sympathique monsieur K. qui m’offrait gracieusement l’affiche souhaitée en français et en allemand (format A3), une plaquette ainsi qu’un marque-page aux couleurs de l’exposition. Quand je demandais s’il était possible d’avoir une grande affiche (119 cm x 175 cm), comme celle que l’on voit dans les supports de mobilier urbain, la réponse fut nette : « Cela ne dépend pas de nous. Nous sous-traitons à une entreprise qui imprime, affiche et pilonne à l’issue de la campagne, ces affiches ne passent pas par chez nous. »
Quittant mon interlocuteur, je recherchais les coordonnées de ladite entreprise et me rendais immédiatement à son siège. Le télétravail ayant vidé les bureaux, je laissais mon numéro à un employé qui me promit de transmettre ma requête. Promesse tenue ou pas, personne ne revint vers moi. La situation sanitaire compliquant tout, j’eus de nombreux échanges unilatéraux avec un répondeur téléphonique avant qu’enfin s’établisse un contact avec une secrétaire (une vraie personne !) qui m’expliquait ne pas savoir s’il restait des affiches, l’exposition étant définitivement annulée, et qu’en distribuer n’était pas une pratique usuelle de l’entreprise ; mais elle me promit d’en parler à « son Directeur ». Effectivement, celui-ci me téléphonait une heure plus tard.
En fin de journée, le Directeur me remet, sur mon seuil, de la main à la main, deux affiches ! Monsieur, merci beaucoup !
Lettres de Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, Odilon Redon, Paul Cézanne, Elémir Bourges, Léon Bloy, G. Apollinaire, Joris-Karl Huysmans, Henry de Groux à Emile Bernard
Portrait d’Emile Bernard en frontispice, n° 1/346
Editions de la Nouvelle revue Belgique, n° /346, Bruxelles, 1942 – 19 x 12 cm – pp. 214-224
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4 lettres de janvier 1899 à février 1902
En Ménage
Editions Fasquelle, bibliothèque Charpentier, Paris, 1955 – 19 x 12 cm – 348 p.
Chapelle du Saint-Sang (Bruges)
Carte postale
Bruges, La Chapelle du Saint-Sang n° 9, ND phot., 9 x 13.5 cm, circulée, av. 1903
Eloge de Joris Karl Huysmans prononcé à Bruxelles le 28 mai 1917
Dom Jean-Martial BESSE
Frontispice anonyme
Editions L’Art catholique, Paris, 1917 – 20 x 16 cm – 46 p.
Chapelle du Saint-Sang (Bruges)
Carte postale
Bruges, La Chapelle du Saint-Sang, Stengel & Co, Dresde, 6610, 8.9 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
Hôtel le Panier d’Or (Bruges)
Carte postale
Bruges, Maisons de la Grande Place, Colllections ND Phot, n° 25, 9 x 14 cm, circulée, av. 1903
Marthe, histoire d’une fille
Portrait de Joris-Karl Huysmans en frontispice, présentée et commentée par Pierre COGNY et deux textes retrouvés présentés par Pierre LAMBERT
Editions Le Cercle du livre, collection Les Classiques de la littérature, n° 312/1500, Paris, 1955 – 19.2 x 14.5 cm – 190 p.
Conférence promenade V
Alice MAMELSDORF
« L’Eglise Saint-Merry et le quartier environnant », Société J.-K. Huysmans, n° 32/120, 13 mars 1954 – 28 x 22 cm – 164 p.
Les logis de Huysmans
Gabriel-Ursin LANGE et Charles Maffeo POINSOT
La Maison Française d’art et d’édition, collection Petite bibliothèque pittoresque, préface de Léon Deffoux, Paris, 1919 – 14.7 x 10 cm – 68 p.
Hôtel le Panier d’Or (Bruges)
Carte postale
Bruges, Vieilles maisons de la Grand Place et Monument « Breydel et De Coninck », Star, n° 818, Heliotypie De Graeve, Gand, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Hôtel effroyablement médiocre – le Panier d’Or, je crois. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet « Belgique et Hollande, fin 7bre et commencement 8bre 1897 », sd)
Panorama (Bruges)
Carte postale
Bruges – panorama, 9 x 13.9 cm, circulée, av. 1903
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« Pour en revenir à Bruges et la récapituler maintenant en quelques lignes, l’on peut dire qu’elle est à la fois mystique et démoniaque, puérile et grave. Mystique par sa réelle piété, par ses musées uniques au point de vue de l’art, par ses nombreux couvents et par son béguinage ; — démoniaque, par sa confrérie secrète de possédés ; — puérile, par son goût pour les insupportables verroteries des carillons, — et grave, par l’allure même de ses canaux et de ses places, de ses beffrois et de ses rues. Mais ce qui domine, en somme, c’est la note mystique ; et elle est une ville délicieuse parce qu’elle est dénuée de commerce et que, par conséquent, ses chapelles sont vivantes et que ses rues sont mortes. » (Joris-Karl Huysmans, « Bruges » in « L’Echo de Paris », 1er février 1899)
Sac au Dos (in « Les Soirées de Médan »)
Ouvrage collectif avec Emile ZOLA, Guy de MAUPASSANT, Henry CEARD, Léon HENNIQUE, Paul ALEXIS, introduction de Georges POISSON, préface de Léon HENNIQUE
Editions Bernard Grasset, collection Les Cahiers rouges, Paris, 1955 – 19 x 12 cm – 244 p.
J.-K. Huysmans et les Pères salésiens
Léon DEFFOUX
Extrait du Mercure de France
Editions du Mercure de France, n° 22/150, Paris, 1920 – 22.8 x 14 cm – 16 p.
Avec autographe de l’auteur
Conférence promenade VI
Jean JACQUINOT
« Les Carmels de Paris dans l’œuvre de J. K. Huysmans », Chez Durtal, n° 50/125, 29 mai 1954 – 28 x 22 cm – 34 p.
Nef de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule (Bruxelles)
Carte postale
Bruxelles n° 295, EG, Bruxelles, église Sainte-Gudule (intérieur), déposé, 9 x 13.9 cm, circulée, av. 1903
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« Sainte-Gudule. Si lourde – beaux vitraux bruns – Rembrandt, jaune, gomme-gutte – ça et là, un coin d’étoffe rouge ou verte, des treillis carrés de fer noir partout. Apôtres sur tous les piliers. La chaire redondante. Les transepts ont de grandes croisées d’ogive, flamboyant. » (Joris-Karl Huysmans, carnet de voyage en Belgique, 1903)
Chaire de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule (Bruxelles)
Carte postale
Bruxelles, la Chaire de Sainte-Gudule, 8.8 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« Je me suis réfugié à Sainte-Gudule. (…) Je vais admirer la chaire sculptée par Verbruggen d’Anvers, mais le suisse, qui s’incline devant l’autel, contrit, et la pointe de sa hallebarde en bas, se relève et, rogue, m’invite à sortir, l’église ne pouvant être visitée pendant les offices. » (Joris-Karl Huysmans, « Carnet d’un voyage à Bruxelles » in « Le Musée des deux mondes », 15 novembre 1876)
Les Foules de Lourdes suivi de carnets et lettres
Préface de Pierre LAMBERT
Editions Plon, 1958 – 20 x 14 cm – 278 p.
Les Cahiers de l’Ouest n° 3
Jean VERWAEST
« J.-K. Huysmans et Ligugé », pp. 68-69, juillet 1954 – 26.5 x 18.4 cm
La Table ronde n° 87
« Huysmans et le Huysmanisme », pp. 62-72
André THERIVE
Librairie Plon, mars 1955 – 23 x 14.5 cm
Manneken-Pis (Bruxelles)
Carte postale
Brussels – Manneken-pis. It is said that Manneken-Pis’ actual statuette was offered by a rich citizen, to stand on the spot where he found his son, lost since five days, and busy doing… what Manneken-Pis still does, Vereenigde Gravuur Postkaart-fabriek, Brussel, 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« J’ai, maintes fois, salué le mignon poupin de bronze, le Manneken-Piss. » (Joris-Karl Huysmans, « Carnet d’un voyage à Bruxelles » in « Le Musée des deux mondes », 15 novembre 1876)
Notre-Dame de l’Epine (à proximité de Châlons-sur-Marne)
Carte postale
Notre-Dame de l’Epine (à 8 kil. de Châlons-sur-Marne), Coèx. Edit., Châlons-sur-Marne, 9 x 14 cm, circulée, av. 1903
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« L’église de L’Epine, un petit village près de Châlons. Cette église a été autrefois bâtie pour conjurer les vénéfices que l’on pratiquait à l’aide d’épines qui poussaient dans ce pays et servaient à transpercer des images découpées en forme de cœur. » ((Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. XVII), 1891)
Cathédrale (Chartres)
Carte postale
Chartres n° 35, La Cathédrale, Chapelle de Notre-Dame-Sous-Terre, L.L., 8.8 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« Un sacristain s’introduisit par une petite porte ouverte dans l’autre aile du transept, alluma les cierges du maître-autel et des chapelets de cœurs en vermeil étincelèrent dans la demi-lune, tout le long des murs, auréolant, avec le feu des cierges qu’ils réverbéraient, une statue de Vierge, rigide et obscure, assise avec un enfant sur ses genoux. C’était la fameuse Notre-Dame de Sous-Terre ou plutôt sa copie, car l’original avait été brûlé en 1793, devant le grand portail de l’église, au milieu d’une ronde en délire de sans-culottes. » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. IV), 1898)
Cathédrale (Chartres)
Carte postale
Cathédrale de Chartres, la Vierge et l’enfant (XIVè siècle) n° 989, ND Phot., 8.8 x 13.9 cm, non circulée, ap. 1903
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« Durtal déambulait dans le pourtour, stationnait devant une petite Vierge de pierre, nichée au bas de l’escalier qui conduit à la chapelle de saint Piat, bâtie, en hors d’œuvre, derrière l’abside, au quatorzième siècle. Cette Vierge, qui datait, elle aussi, de cette époque, se reculait, s’effaçait dans l’ombre, loin des regards, cédait, déférente, les places d’apparat aux Madones âgées.
Elle tenait un bambin jouant avec un oiseau, en souvenir, sans doute, de cette scène des évangiles apocryphes de l’Enfance et de Thomas l’Israélite, qui nous montre l’enfant Jésus s’amusant à modeler des oiseaux avec de la terre et à les animer, en soufflant dessus. » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. XIII), 1898)
Là-Bas
Editions Plon, collection le Livre de poche n° 725, Paris, 1961 – 16.5 x 11 cm – 284 p.
J.-K. Huysmans d’après des documents inédits
Ludovic BRON
Editions Alsatia, Paris, 1920 – 19.5 x 14.5 cm – 128 p.
/ Anglais / Museum of Modern and Contemporary Art of Strasbourg (02.10.2020-17.01.2021)
Editions des Musées de la ville de Strasbourg, 2020 – 22 x 14 cm – 44 p.
Cathédrale (Chartres)
Carte postale
Cathédrale de Chartres, fragment du tour de Chœur (XVIè siècle) n° 34, ND, Lévy et Neurdein réunis, 44 rue Letellier, Paris, 8.6 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« Parmi les sculptures qui cernent le pourtour du chœur de cette basilique, figure le groupe de la Circoncision, saint Joseph tenant le bambin, tandis que la Vierge prépare un linge et que le grand prêtre s’approche pour opérer l’enfant. Et il s’est trouvé un sacriste effaré, un sacerdote épimane, pour juger cette scène libertine et coller un morceau de papier sur le ventre de Jésus ! L’impudeur de Dieu, l’obscénité de l’enfant à peine né, c’est un comble ! » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. XI), 1898)
« La dernière fois que je fus dans cette adorable cathédrale de Chartres, je vis ce comble de pudeur : Dans les admirables sculptures du XVè siècle qu’elle renferme, figure une scène de Circoncision. Le Clergé de Chartres a trouvé ingénieux de coller un morceau de papier sur le ventre de Jésus !! Après celle-là, il faut, n’est-ce pas ? tirer l’échelle. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Pol Demade, 28 novembre 1895)
Cathédrale (Chartres)
Carte postale
Chartres n° 500, La Cathédrale, l’Ange du Méridien (détail), ND Phot, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Cet ange nimbé, les pieds nus, sous un dais, la poitrine couverte par un cadran de pierre, à quoi répond-il, que fait-il ? (…) Il regarde au-dessus de nous et l’on se demande s’il est ou très impur ou très chaste. Le haut du visage est candide, les cheveux sont taillés en rondelle, la figure est imberbe, la mine monastique ; mais entre le nez et les lèvres, descend une pente spacieuse et la bouche, fendue en coup de sabre, s’entr’ouvre en un sourire qui finit, quand on le scrute avec soin, par devenir un tantinet gouailleur, un tantinet canaille, et l’on s’interroge pour savoir devant quelle sorte d’ange l’on se trouve. Il y a chez cet être du mauvais séminariste et aussi du bon postulant. Si le statuaire employa comme modèle un jeune moine, il n’a certainement pas choisi un doux novice semblable à celui qui servit sans doute de sujet d’étude au sculpteur du Joseph installé sous le porche Nord ; il a dû prendre l’un de ces religieux gyrovagues qui inquiétaient tant saint Benoît. Singulier personnage que cet ange (…) qui anticipe de plusieurs siècles sur les types séraphiques si inquiétants de la Renaissance ! » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. XIII), 1898)
La Cathédrale
Editions Plon, collection le Livre de poche n° 1165/1166, Paris, 1964 – 16.2 x 11 cm – 490 p.
La trappe d’Igny retraite de J.-K. Huysmans
René DUMESNIL
Bois de Paul Adrien Bouroux
Editions Albert Morancé, n° 152/500, Paris, 1922 – 28.4 x 23.4 cm – 68 p.
Conférence promenade VII
Félix-Edmond FABRE
« Huysmans et le quartier Notre-Dame », Société J.-K. Huysmans n° 92/120, 20 mars 1955, – 28 x 22 cm – 12 p.
Cathédrale (Chartres)
Carte postale
Cathédrale de Chartres n° 288, Portail Nord (XIIIè siècle), Saint Jean-Baptiste, éditions Houvet, Chartres (E.-et-L.), reproduction interdite, 10.3 x 14.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« Quelle maîtrise se révèle dans cette face creuse, émaciée, aussi expressive que les autres sont mornes. Lui, sort du convenu et de la redite. Il se dresse, doux et farouche, avec sa barbe en dents de fourchette tordues, son maigre corps, son vêtement en poils de chameaux ; et on l’entend, il parle, alors qu’il montre l’agneau soutenant une croix hastée, enfermé dans un nimbe qu’il serre contre sa poitrine, de ses deux mains ; cette statue-là est superbe » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. XI), 1898)
Gare (Chaville)
Carte Postale
Chaville, la gare rive gauche, [réédition], 8.9 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« Te souvient-il, petite amie, un jour où nous allâmes à Chaville. Aussitôt descendu de wagon, nous entrâmes dans cette allée de trembles ombreux qui court le long de la gare. » (Joris-Karl Huysmans, « Tibi » (pièce retranchée du Drageoir à Epices), 1872)
La Retraite de monsieur Bougran
Avant-propos de Maurice GARCON
Editions Chez Jean-Jacques Pauvert, 1964 – 20.5 x 13 cm – 70 p.
La trappe d’Igny retraite de J.-K. Huysmans
René DUMESNIL
Bois de Paul Adrien Bouroux
Editions Albert Morancé, n° 495/500, Paris, 1922 – 28.4 x 23.4 cm – 68 p.
Truffé d’une lettre de René Martineau à René Dumesnil
J.-K. Huysmans souvenirs
Georges AUBAULT DE LA HAULTE CHAMBRE
Frontispice de Félix Labbé
Editions Eugène Figuière, Paris, 1924 – 16 x 9.7 cm – 92 p.
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Relation de quelques souvenirs originaux, communs à l’auteur et J.-K. Huysmans. Ceux-ci se fréquentèrent dans les premières années du XXème siècle. A noter que certains des propos rapportés ont été parfois remis en cause.
Cloître des Unterlinden (Colmar)
Carte postale
Colmar, musée des Unterlinden, le cloître, Braun et Cie, Imp. Edit. Mulhouse-Dornach, 117, 9.1 x 14 cm, non circulée, ap 1903
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« On entre dans un petit cloître en granit rose, gothique. Au milieu, une fontaine avec la statue moderne de Martin Schongauer – Sous les arcades, des vieilles pierres tombales, des statues mutilées d’anciennes enseignes de la ville. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet de voyage, 1903)
Cathédrale (Cologne)
Carte postale
Cologne, la Cathédrale, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« Il était arrivé sur la grand’place, décorée par les enseignes des Farina, devant la fameuse cathédrale ; et il avait bien dû s’avouer que cette façade, que cet extérieur était un ressemelage et un leurre. Tout était retapé, tout était neuf ; et cette basilique n’arborait aucune sculpture sous ses évents ; elle était symétrique et bâtie au cordeau ; elle offensait par ses contours secs, par ses lignes dures. » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. XII), 1898)
Là-Bas
Joris-Karl HUYSMANS
/ Anglais / Traduction de Brendan KING
Editions Dedalus, collection European Classics, 2021 – 20 x 12.5 cm – 330 p.
Avec autographe du traducteur
Croquis parisens
/ Chinois /
2015 – 18 x 13 cm – 160 p.
Alla Abajo [Là-Bas]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Espagnol / Traduction de Joaquin REGOT, prologue et notes de Félix LLAUGE DAUSA
Editions Picazo, collection Elite n° 31, 1978 – 19.6 x 13.2 cm – 292 p.
Alla Abajo (I) [Là-Bas]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Espagnol / Traduction de V. CH.
Editions forum, collection Biblioteca del terror n° 52, 1984 – 23.8 x 17 cm – 66 p.
Mausolée Jean et Marguerite de Bavière (Dijon)
Carte postale
Dijon n° 98, le Musée, le Tombeau de Jean-sans-Peur et de Marguerite de Bavière, les Anges, L. L., Levy fils & Cie, Paris, 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« Le chef des époux était appuyé sur des coussins et leurs extrémités sur les reins serviables de petits lions ; et des anges s’agenouillaient derrière eux, les ailes grandes ouvertes, présentant, l’un le casque du duc, l’autre l’écu armorié de la princesse. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. VIII), 1903)
Joris-Karl Huysmans
Introduction et choix de textes par André THERIVE
Editions Bloud & Gay, collection Témoins de la foi, Paris, 1965 – 21.3 x 14.2 cm – 116 p.
J.-K. Huysmans son œuvre
André THERIVE
Portrait de J.-K. Huysmans par Dornac et fac-similé d’un autographe en frontispice
Editions de La Nouvelle Revue Critique, collection Document pour l’histoire de la littérature française, Paris, 1924 – 19.5 x 14 cm – 76 p.
Le Groupe de Medan (Emile Zola, Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique, Paul Alexis)
Léon DEFFOUX et Emile ZAVIE
Editions Crès et Cie, collection Mémoire d’écrivains et d’artistes, Paris, 1924 – 18.8 x 12 cm – 328 p.
Eglise Notre-Dame (Dijon)
Carte postale
Gargouilles de Notre-Dame de Dijon avec « la prière » de Joris-Karl Huysmans (extrait de L’Oblat), imprimerie Louys Bauer, Dijon, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Une vraie femme, priant, affolée, les mains jointes, une figure de terreur et de foi, prisonnière dans cette ménagerie de larves, implorant les prières des passants, suppliant, éperdue, qu’on l’aide à se sauver, à trouver grâce. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. V), 1903)
Eglise Notre-Dame (Dijon)
Carte postale
Dijon n° 10, l’Eglise Notre-Dame, L. L. 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« [Notre-Dame] ne ressemblait à aucune autre, avec ses deux étages d’arcatures, formant des galeries ajourées, au-dessus des trois baies profondes du grand porche. Et des files de grotesques se succédaient, à chaque étage, en de larges frises, des grotesques réparés et même complètement refaits, mais très habilement, par un artiste ayant eu vraiment le sens du Moyen-Age. Il était assez difficile, à la hauteur où ils se démenaient et, faute d’un recul suffisant, de les bien voir ; l’on discernait néanmoins, ainsi que dans l’habituel troupeau des monstres nichés sur les tours des cathédrales, les deux séries, mal délimitées, des démons et des hommes. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. V), 1903)
Là-Haut ou Notre Dame de la Salette (suivi du journal d’ « En Route »)
Introduction de Artine ARTINIAN et Pierre COGNY
Editions Casterman, 1965 – 19 x 13.5 cm – 284 p.
J.-K. Huysmans du naturalisme littéraire au naturalisme mystique
Henri BACHELIN
Editions Perrin, Paris, 1926 – 19 x 12 cm – 304 p.
Celui qui revient de « Là-Bas »
Christiane AIMERY
« Joris-Karl Huysmans », pp. 71-86
Editions Casterman / Foyer Notre-Dame, collection Convertis du XXème siècle n° 3, Paris / Bruxelles, 1955 – 18 x 12.5 cm
Peuplier noir (Dijon)
Carte postale
Dijon n° 76, Jardin de l’Arquebuse (le Peuplier noir), 9 x 14 cm, circulée, av. 1903
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« Le matin, quelques bonnes tricotaient près d’un gigantesque peuplier dont le tronc creux s’ouvrait en une grotte de bois, au ras du sol. Cet arbre, qui figurait sur d’anciennes vues cavalières de Dijon, bombait une carapace d’éléphant rogneux, cerclée de bandages, corsetée de fonte, étayée par des béquilles, retenue par des fils de fer, dans tous les sens. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. XII), 1903)
« Puis, le fameux peuplier noir – âge cinq cents ans, circonférence de douze mètres – au ras du sol. Le bas est creux, vide. Il est corseté dans des anneaux de fer, retenu de toutes parts. Une orthopédie soutient sa carapace rugueuse de vieil éléphant rogneux ; du lierre monte a mi-corps. » (Joris-Karl Huysmans, Notes sur Dijon, 1901)
Puits de Moïse (Dijon)
Carte postale
Dijon n° 102, le Puits de Moïse (Claus Sluter), LL, 8.7 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« La tête était chevelue, énorme, avec le front renflé, en guise de cornes, de deux bosses, ridé d’accents circonflexes au-dessus de l’œil qui clignait, dur et presque insolent, la barbe bifide roulant sur les joues, tombant en deux énormes coulées sur la poitrine, laissant à sec un nez en bec d’aigle et une bouche impérieuse, sans indulgence et sans pitié. Sous cette crinière de fauve, la face soulevée, s’avançait implacable ; c’était le visage d’un justicier et d’un despote, un visage de proie. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. XII), 1903)
Sanctuaires et pèlerinages n° 1
Henry LEFAI
« L’Ecrivain J.-K. Huysmans à N. D. des Malades en 1897 », pp. 28-31, mai 1955 – 23.5 x 15.5 cm
Tête de Christ du calvaire du puits de Moïse (Dijon)
Carte postale
Dijon, Puits de Moïse (XIVè siècle), tête de Christ du calvaire surmontant autrefois le monument. Cette tête est actuellement conservée au Musée de la Commission des Antiquités, éditions P. P. 13, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« J’ai vu au musée la tête retrouvée du Christ ; elle est correcte, d’un art déférent, d’une expression pathétique, d’une dévotion sonore, mais elle n’est pas supraterrestre, elle n’est pas divine. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. XII), 1903)
Statue Garibaldi (Dijon)
Carte postale
Dijon n° 75, statue Garibaldi, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Pour comble, une statue de cette bruyante ganache de Garibaldi s’élevait, évoquant, dans le coin d’un carrefour pacifique, le souvenir d’un chienlit de guerre, ignoble. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. V), 1903)
Le cloître des Capucins (Evreux)
Carte postale
Evreux, cloître du lycée, phototypie A. Berger frères, 9 rue Thénard, Paris, 8.8 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« Je me désole, j’erre comme une âme en peine dans les cours et sous les voûtes basses de ce collège qui est, entre parenthèses, un ancien cloître. » (Joris-Karl Huysmans, Sac au Dos in « L’Artiste » n° 39, 30 septembre 1877)
Le Divan n° 129, le Souvenir de J.-K. Huysmans
Ouvrage collectif
Portrait de J.-K. Huysmans par Jean-Louis Forain en frontispice
Editions du Divan, mai 1927 – 18.3 x 13.7 cm – 94 p.
Les Cahiers de l’Ouest n° 19
Guy CHASTEL
« J.-K. Huysmans à Ligugé », pp. 23-29, septembre / octobre 1957 – 28.5 x 18.4 cm
Trois Primitifs
Editions Flammarion, collection Images et idées, 1967 – 21 x 12 cm – 188 p.
Fontenay-aux-Roses
Carte postale
Fontenay-aux-Roses , La rue des écoles, n° 2, CM, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« Il fouilla les environs de la capitale, et découvrit une bicoque à vendre, en haut de Fontenay-aux-Roses*, dans un endroit écarté, sans voisins, près du fort : son rêve était exaucé » (Joris-Karl Huysmans, A Rebours (Notice), 1884)
* Joris-Karl Huysmans résida 3 rue des écoles à Fontenay-aux-Roses, du 15 juillet au 8 octobre 1881
Le Roemer (Francfort)
Carte postale
Frankfurt a. M., Römer, Frankfurter Lichtdrukanstalt Frankfurt a. M., 8.8 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« Là, s’étend une place, bordée de curieuses maisons aux toits en dents de scie, en marches d’escaliers, en éteignoirs et qui fait songer, en moins intéressant et en plus petit, à la grand’place de Bruxelles; c’est le Roemer. L’Hôtel de Ville, très réparé et peut-être trop orné de statues glacées d’or, remonte aux âges germaniques de l’art; il surgit, charmant, avec ses croisées géminées, ses portes ogivales, ses hauts pignons à redans. Ce qu’il apparaît amical, alors que l’on s’est échappé de la troupe alignée des bâtisses neuves! » (Joris-Karl Huysmans, « Francfort-sur-le-Mein » in Trois Primitifs, 1905)
Là-Bas
Editions Plon, collection le Livre de poche n° 725, Paris, 1969 – 16.5 x 11 cm – 414 p.
L’Art moderne
Editions Gregg international, 1969 – 17.2 x 12 cm – 280 p.
Vue générale (Grenoble)
Carte postale
Grenoble n° 564, vue générale et la chaîne des Alpes, 8.8 x 13.8, circulée, ap. 1903
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« Elle [Grenoble] lui déplut, car elle sentait le placard et le vieux biscuit, puait la province. (…) Mais ce qui ajoutait à l’impression maussade, c’était sa situation même ; bâtie au fond d’une cuvette, Grenoble était entourée par des montagnes. (…) C’était énorme et c’était terne, ces masses n’avaient pas l’air d’être vraies ; on eut dit qu’elles étaient repoussées dans du carton et peintes à la grosse, comme des jouets démesurés d’enfants. Elles paraissaient arrêter le ciel, n’en laisser passer qu’une très petite partie ; elles semblaient écourter l’horizon, étouffer la ville. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
Abbaye du Val (Igny)
Carte postale
Abbaye Notre Dame d’Igny n° 12 par Emile Nugue, le miroir et la croix de Huysmans (photo véritable), éditions de Massy, Arcis-le-Ponsart (Marne), 10.5 x 14.5 cm, circulée, ap. 1903
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« Il (…) atteignit la pièce d’eau qu’il avait entrevue, la veille ; devant elle se dressait la formidable croix qu’il avait distinguée de loin du haut de la voiture, dans les bois, avant que d’arriver à la Trappe. Elle était plantée en face du monastère même et tournait le dos à l’étang ; elle supportait un Christ du dix-huitième siècle, grandeur nature, en marbre blanc. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2ème partie, ch. II), 1895)
Alla Abajo (II) [Là-Bas]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Espagnol / Traduction de V. CH.
Editions forum, collection Biblioteca del terror n° 53, 1984 – 23.8 x 17 cm – 66 p.
J.-K. Huysmans à la Trappe
Abbé MUGNIER
Portrait de Joris-Karl Huysmans par Charles Jouas en frontispice
Editions du Divan, n° 248/1000, Paris, 1927 – 16 x 12 cm – 46 p.
La Vie du rail n° 616
« Un critique acerbe des « Chemins de Fer » J.-K. Huysmans (1848-1907) » par Pierre COGNY, pp. 18-19, 13 octobre 1957 – 30.5 x 23.5 cm
Chapelle de l’abbaye du Val (Igny)
Carte postale
31 mars 1916, la chapelle en rotonde de la trappe d’Igny reconstruite au XVIIIème siècle, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Une petite rotonde autour de laquelle se tenait un cercle de stalles adossées aux murs ; au milieu, se dressait un grand autel de marbre blanc, surmonté de chandeliers de bois, flanqué, à gauche et à droite, de candélabres également en bois, placés sur des fûts de marbre. Le dessous de l’autel était creux et fermé sur le devant par une vitre derrière laquelle apparaissait une châsse de style gothique qui reflétait, dans le miroir doré de ses cuivres, des feux de lampes. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2èm partie, ch. I), 1895)
Monastère et chocolaterie (Igny)
Carte postale
Abbaye d’Igny n° 3, Vue générale du Monastère et de la Chocolaterie, 8.8 x 13.6 cm, non circulée, ap. 1903
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« Il y a aussi avec eux un certain nombre de paysans qui travaillent à leurs côtés et les aident à cultiver la terre ou à fabriquer leur chocolat.
– Ils font du chocolat ! – Cela vous étonne ? et avec quoi voulez-vous qu’ils vivent ? » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. IX), 1895)
Pierre
Un bouquiniste sympathique
J’errais le long des quais de Seine, fouillant les boites vertes des bouquinistes. Quai de la Mégisserie, alors que je soulevais des livres, le propriétaire des lieux me demande si je cherche quelque chose en particulier. Je lui fais la réponse que tout lecteur (ou lectrice) de ce texte imagine. Un grand sourire illumine son visage, il se retourne, prends un livre posé sur le parapet et me montre Là-Bas dans la célèbre édition du Livre de poche, « je suis en train d’en lire un » me dit-il. S’il n’avait malheureusement rien qui puisse m’intéresser dans sa boite, Pierre et moi avons malgré tout discuté presque une heure de J.-K. Huysmans, de son art, de sa vie.
Quelques semaines plus tard, Pierre envoie un SMS pour me proposer l’achat du Avec Huysmans de Michel de Lézinier. Je déclinai l’offre, possédant l’ouvrage, étant même à ce moment au mitan de sa lecture ; extraordinaire coïncidence !
Huysmans
Paul VALERY
Huysmans, portrait de Joris-Karl Huysmans par Charles Jouas en frontispice, n° 281/300
Editions A la jeune Parque, Paris, 1927 – 19 x 14 cm – 28 p.
Avec la griffe de l’auteur
A Rebours
Préface écrite vingt ans après le roman de Joris-Karl HUYSMANS
Editions Fasquelle, 1974 – 20.5 x 13.5 cm – 270 p.
La table ronde n° 125
Pierre LAMBERT
« J.-K. Huysmans notes inédites sur Lourdes », pp. 110-119
Pierre COGNY
« Les Foules de Lourdes ou la dualité de J.-K. Huysmans », pp. 120-127
Librairie Plon, mai 1958 – 22.2 x 13.8 cm
Cloître de l’abbaye du Val (Igny)
Carte postale
Abbaye d’Igny n° 4, Le Cloître, visé Paris n° 543, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Je viens de surprendre le révérend père qui retourne dans le cloître et, vous, je vous rencontre sortant de l’auditoire. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2ème partie, ch. III), 1895)
Durtal ou les points d’une conversion
Paul VALERY
Frontispice, bois et lettrines de Thioffière
Editions Marcel Sénac, n° 205/300, Paris, 1927 – 19 x 14 cm – 48 p.
Marthe / Les Sœurs Vatard
Préface d’Hubert JUIN
Union générale d’édition, collection 10/18 n° 973, série « fins de siècles », Paris, 1975 – 17.2 x 10.8 cm – 446 p.
Un logis de J.-K. Huysmans les Prémontés de la Croix-Rouge
Georges GARNIER et Charles GROLLEAU
Editions Georges Crès, photographie de Paul Dornac en frontispice, Paris, 1928 – 20.4 x 15.8 cm – 78 p.
Revue des sciences humaines n° 98/99
Joseph Daoust
Lettres inédites de Joris-Karl Huysmans à Marie de Villermont, pp. 289-372, avril-septembre 1960 – 24 x 16 cm
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Comporte 62 lettres de J.-K. Huysmans à Marie de Villermont, ainsi qu’une de J. de Caldain, G. Landry et L. Leclaire à la même, envoyées après le décès de l’écrivain. Les annotations comportent de nombreux extraits des missives M. de Villermont à J.-K. Huysmans (qui auraient gagné à être publiées intégralement).
Cloître de l’abbaye du Val (Igny)
Carte postale
Abbaye d’Igny n° 6, Le Cloître, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Le cloître, étendu sur toute la façade nord et desservant les pièces du rez-de-chaussée, dont les portes étaient surmontées d’une pancarte disant en latin leur destination. » (René Dumesnil, La Publication d’« En Route », 1931)
Cour intérieure de l’abbaye du Val (Igny)
Carte postale
Abbaye d’Igny n° 8, cimetière et cour intérieure du Monastère, 8.8 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Il allait, courbé, à petits pas, au travers d’un verger. Ils atteignirent une grille, se dirigèrent sur la droite d’un vaste bâtiment, d’une espèce de château délabré, flanqué de deux ailes en avance sur une cour. Le frère entra dans l’aile qui touchait à la grille. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2ème partie, ch. VIII), 1895)
Façade nord de l’abbaye du Val (Igny)
Carte postale
Abbaye d’Igny n° 2, Côté Nord, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Précédé d’un long potager où, çà et là, des rosiers s’épanouissaient au-dessus des vasques bleuâtres et des boules veinées des choux, cet ancien château, bâti dans le goût monumental du dix-septième siècle, s’étendait, solennel et immense, avec ses dix-huit fenêtres d’affilée et son fronton dans le tympan duquel était logée une puissante horloge. Il était coiffé d’ardoises, surmonté d’un jeu de petites cloches. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2ème partie, ch. III), 1895)
Santa Ludovina [Sainte-Lydwine de Schiedam]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Italien / Traduction de Rosa CHIAISO
Editions Paoline, collection Gens sancta n° 35, Bari, 1957 – 17 x 12 cm – 374 p.
Façade sud de l’abbaye du Val (Igny)
Carte postale
Abbaye d’Igny n° 1, Côté Sud, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
En Ménage / A vau l’Eau
Préface d’Hubert JUIN
Union générale d’édition, collection 10/18 n° 974, série « fins de siècles », Paris, 1975 – 17.2 x 10.8 cm – 448 p.
Abbaye d’Igny n° 7, Fontaine de la Vierge, statue du XIVè siècle, 8.9 x 14.9 cm, non circulée, ap. 1903
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« Ils s’arrêtèrent en face d’une statue, grandeur nature, de pierre.
Elle était lourde et mastoque, représentait, dans une robe à longs plis, une paysanne couronnée et joufflue, tendant sur un bras un enfant qui bénissait une boule.
Mais, dans ce portrait d’une robuste terrienne, issue des Bourgognes ou des Flandres, il y avait une candeur, une bonté presque tumultueuses qui jaillissaient de la face souriante, des yeux ingénus, des bonnes et grosses lèvres, indulgentes, prêtes à tous les pardons. Elle était une vierge rustique faite pour les humbles convers ; elle n’était pas une grande dame qui pût les tenir à distance, mais elle était bien leur mère nourrice d’âme, leur vraie mère à eux ! » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2ème partie, ch. VI), 1895)
A Rebours / Le Drageoir aux épices
Préface d’Hubert JUIN
Union générale d’édition, collection 10/18 n° 975, série « fins de siècles », Paris, 1975 – 17.2 x 10.8 cm – 446 p.
Portrait de J.-K. Huysmans par Jean-Louis Forain en frontispice, avec 16 reproductions hors texte (photographies de l’auteur)
Editions André Delpeuch, Paris, 1928 – 20.3 x 15.3 cm – 242 p.
Playmen n° 4
/ Italien / « La Messa nera par Joris-Karl HUYSMANS », pp. 48-50, avril 1969 – 28.5 x 21 cm
Oeil-de-oeuf de l’abbaye du Val (Igny)
Carte postale
Abbaye d’Igny n° 5, chapelle du monastère, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Il releva la tête et il s’aperçut que l’œil-de-bœuf percé dans la rotonde, derrière le maître-autel, reproduisait, sur sa vitre étamée de gris et de bleu, les marques gravées au revers de la médaille de saint Benoît, les premières lettres de ses formules impératives, les initiales de ses distiques. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2ème partie, ch. VII), 1895)
Réfectoire de l’abbaye du Val (Igny)
Carte postale
Abbaye de N.-D. d’Igny n ° 10, Arcis-le-Ponsart (Marne), le Réfectoire, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Ils se rendirent de là au réfectoire. Cette pièce aussi haute de plafond, mais plus petite, était garnie de tables dessinant la forme d’un fer à cheval. Des sortes de grands huiliers contenant, chacun, deux demi-bouteilles de piquette séparées par une carafe et, devant eux, des tasses de terre brune à deux anses servant de verres, y étaient, de distance en distance, posés. Le moine expliqua que ces faux huiliers à trois branches indiquaient la place de deux couverts, chaque moine ayant droit à sa demi-bouteille de boisson et partageant avec son voisin l’eau de la carafe. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2ème partie, ch. VIII), 1895)
Attribué à Godfried Huysmans (père de J.-K. Huysmans)
Portrait de Joris-Karl Huysmans à 8 ans, 1856
L’Art moderne / Certains
Préface d’Hubert JUIN
Union générale d’édition, collection 10/18 n° 1054, série « fins de siècles », Paris, 1976 – 17.2 x 10.8 cm – 444 p.
Abbaye d’Igny n° 4, Vue du Monastère et du Moulin, 8.8 x 13.8 cm , non circulée, ap 1903
Ruines (Igny)
Carte postale
Visé Paris n° 545, 6, Abbaye d’Igny, les Ruines, 8.8 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« Il déboucha dans une clairière où se dressaient les ruines de l’ancien couvent, quelques pans de murs, des colonnes tronquées, des chapiteaux de style roman ; malheureusement, ces débris étaient dans un déplorable état, couverts de mousse, granités, rêches et troués, pareils à des pierres ponces. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2èm partie, ch. IV), 1895)
Cathédrale (Laon)
Carte postale
Laon n° 108, vieux cadran solaire, LL, 9.1 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903
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« Singulier personnage que cet ange dont un frère est à Laon derrière la cathédrale et qui anticipe de plusieurs siècles sur les types séraphiques si inquiétants de la Renaissance ! » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. XIII), 1898)
Anonyme
Portrait de Joris-Karl Huysmans, vers 1876
En Rade / Un Dilemme / Croquis parisiens
Préface d’Hubert JUIN
Union générale d’édition, collection 10/18 n° 1055, série « fins de siècles », Paris, 1976 – 17.2 x 10.8 cm – 446 p.
Controcorrente [A Rebours]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Italien / Fronstispice de Félix Valloton, traduction de Camillo SBARBARO, introduction de Virginia Finzi GHISI
Editions Garzanti, collection I grandi libri n° 107, 1982 – 18 x 11 cm – 222 p.
En marge d’A Rebours de J.-K. Huysmans
H. BRUNNER et J. L. de CONINCK
Editions Dorbon-Ainé, Paris, 1929 – 25.7 x 16.8 cm – 204 p.
Chemin de Croix (La Salette)
Carte postale
Pèlerinage de la Salette, le lieu de l’Apparition et le Chemin de Croix, n° 5515.4, A. Hourlier, 5 rue Génissieu, Grenoble, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« Et ces 3 groupes étaient rejoints, les uns aux autres, par des croix qui portaient des médaillons de bronze sur lesquels étaient figurées les 14 stations des chemins de croix. Du coup ! Les Bouasse-Lebel, les Froc-Robert, tous les margougnats de la piété, tous les bas commerçants du quartier St-Sulpice étaient dépassés ! Leurs officines regorgeaient de chefs d’œuvre, en comparaison de ces monstrueuses statues imaginée par un Barrême d’Angers et fondues dans les usines à locomotives du Creusot. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
Aurélien
Le lapin blanc
Au chapitre VIII des Sœurs Vatard (1879), Auguste et Désirée assistent à un spectacle théâtral aux Folies-Bobino, alors situées au 20 rue de la Gaîté, à Paris. A l’issue de la représentation, la sortie du public est ainsi relatée :
« Tout le monde se leva, se précipita, se bouscula pour gagner la porte. Il était onze heures. Tous les lieux publics se dégorgeaient à la fois dans la rue. La chaussée moutonnait ; des gens tumultuaient chez un marchand de tabac pour allumer leurs cigarettes et leurs pipes. Près du lapin blanc empaillé et assis dans la devanture sordide d’un pâtissier, la boutique « du petit pot » s’emplissait d’ivrognes qui croquaient le verjus. »
Intrigué par ce « lapin blanc empaillé et assis dans la devanture sordide d’un pâtissier », Léon Deffoux a mené l’enquête et donne, dans son ouvrage J.-K. Huysmans sous divers aspects (1942), l’origine de cette curiosité. Il apparaît que vers 1807, une demoiselle Copaux ouvrit une pâtisserie au 43 rue de la Gaîté et éleva concomitamment des lapins par pure affection, sans vocation aucune d’en faire du civet. A la mort du plus beau d’entre eux, elle le fit empailler et l’exposa ainsi qu’on le lit. Sa tendresse pour ces animaux devait être extrême, car son testament spécifiait que ses successeurs auraient l’obligation de perpétuer pour l’éternité l’exposition du lapin dans la vitrine. L. Deffoux achève son explication en remarquant qu’en 1941 la maison Massot (anciennement Copaux) présentait non pas un, mais deux lagomorphes empaillés en vitrine, concluant que « bien loin de se perdre avec les années, la tradition va s’aggravant ».
En ce XXIème siècle bien entamé, force me fut de constater qu’un lunetier officie en lieu et place d’une pâtissière.
Aurélien, actuel propriétaire du commerce, est un homme sensible, plein d’humour et manifestement ouvert aux anecdotes littéraires. En effet, il a immédiatement accepté ma demande de réactiver la tradition au 43 rue de la Gaîté. Ainsi, aurez-vous peut-être* l’occasion de redécouvrir, presque 150 ans après Auguste et Désirée, un lapin blanc – en peluche, notre époque étant ce qu’elle est – assis dans sa devanture, donnant ainsi tout son sens au nom de cette rue, pour tout lecteur du J.-K. Huysmans naturaliste.
La curiosité étant contagieuse, Aurélien a questionné la plus ancienne résidente de l’immeuble qui lui rapporta que le commerce de pâtisseries subsista jusque dans les années 1960 ; mais sans que l’on sache si un lapin « taxidermé » survécut à la guerre.
* La présence de l’animal n’est pas garantie, celle-ci étant subordonnée aux thèmes développés dans la décoration de la vitrine.
Groupe de la Vierge (La Salette)
Carte postale
Pèlerinage de La Salette (Isère), 1. la Vierge en pleurs, phototypie A. Bergeret et Cie, Nancy, 8.9 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« L’un [des trois groupes] représentait une cuisinière endimanchée, accoutrée d’un tablier et d’oripeaux, coiffée d’une sorte de moule à pâtisserie, qui pleurait à genoux, la face dans ses mains. C’était la Vierge » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
Huysmans & Cie
André BILLY
« J.-K. Huysmans et ses amis lyonnais », pp. 157-194
Editions La Renaissance du livre, collection La lettre et l’esprit, , Bruxelles, 1963 – 20 x 13.8 cm
Au pays d’En Rade
Gabriel-Ursin LANGE
Tapuscrit en sus des 100 exemplaires (parus aux éditions la feuille en 4), n° 1/3, 1930 – 27 x 21 cm – 14 p.
Signé par l’auteur
A Rebours
Préface de Marc FUMAROLI
Editions Gallimard, collection Folio n° 898, 1977 – 18 x 10.8 cm – 446 p.
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Volume réédité en 1983, voir ICI (édition de 2011)
Groupe de l’Apparition (La Salette)
Carte postale
Pèlerinage de Notre-Dame de la Salette. L’Apparition, papeterie des Alpes Eug. Robert, Grenoble, 8.8 x 14 cm, non circulée, av. 1903
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« L’autre [groupe] mettait debout la même femme [la Vierge], regardant d’un air béat, les mains ramenées dans les manches de sa robe, Maximin frisé comme un caniche et tournant entre ses doigts un chapeau en forme de tourte, et Mélanie engoncée ds un bonnet à ruches et accompagnée par un toutou de presse-papier, en bronze. (…) C’était bête, c’était insultant, c’était inouï ! Cette Vierge, déguisée en bonne, avec des affûtiaux de Mohicane, ces ridicules enfants, habillés de blouses et de fichus de bronze, témoignaient de cet effroyable appétit de laideur qui déshonore maintenant l’Eglise. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
Groupe de l’Assomption (La Salette)
Carte postale
Pèlerinage de la Salette (Isère), Assomption de la Vierge (Bronze), 8.8 x 13.7, circulée, av. 1903
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« Le troisième [groupe] enfin se composait toujours de la même personne, mais seule, cette fois, debout, les bras croisés, les yeux au ciel, l’air inspiré comme au théâtre. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
Notre-Dame (La Salette)
Carte postale
Pèlerinage de Notre-Dame de la Salette en Hiver – Vue Générale, propriété exclusive des Chapelains, 9 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903
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« Imaginez un plateau cerné de précipices, entouré de montagnes encore plus hautes au-dessus desquelles flamboient les neiges éternelles. A la Sallette [sic], la végétation ne pousse plus ; aucun arbre, les fleurs se meurent, les oiseaux se taisent. C’est partout des rocs de pierre ponce, avec un peu d’herbe, un tapis de billard sale. Ce plateau (…) est d’une tristesse à faire pleurer. » (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Gustave Boucher, 19 août 1891)
Etude psychopathologique sur le mysticisme de J.-K. Huysmans (Thèse pour le doctorat en médecine)
Paul-Antoine-Honoré ROLLAND
Imprimerie L’Eclaireur de Nice, 1930 – 24.2 x 16 cm – 36 p.
A Rebours
Introduction de Pierre WALDNER
Editions GF Flammarion n° 298, 1978 – 17.8 x 11 cm – 250 p.
Notre-Dame (La Salette)
Carte postale
La Basilique N.-D. de la Salette (1770 m.), 163 – héliogravure, Martinotto frères, 9.1 x 14.3 cm, circulée, ap.1903
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« L’église avec ses couvents de chaque côté est bâtie sur une montagne dont la cime est plate et qui séparée par des précipices de montagnes plus hautes. Ca ressemble à quoi ? fit-elle, en cherchant, tenez, imaginez un petit pain de sucre, écorné du bout et sur la plateforme duquel on aurait posé des maisonnettes. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
La publication d’ « En route » de J.-K. Huysmans
René DUSMESNIL
Société française d’éditions littéraires et techniques, collection Les grands événements littéraires, Paris, 1931 – 19 x 12 cm – 156 p.
Marthe, Dalla strada dorata alla vita disperata dei bordelli dell’inizio del secolo [Marthe, histoire d’une fille]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Italien / Traduction de Josè Del REAL, préface de Josè Del REAL
Editions Meb Erotica, collection I classici condannati, 1993 – 21 x 15 cm – 148 p.
Tous les chemins mènent à Bruges
François VERMEULEN
« La Revanche du diable », pp. 62-65
Editions Raaklijn, Bruges, 1963 – 21.5 x 3.5 cm
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La Bruges satanique, sous les auspices du chapelain Van Haecke (ayant inspiré le personnage du chanoine Docre de Là-Bas), selon J.-K. Huysmans.
Notre-Dame (La Salette)
Carte postale
Pèlerinage de N.-D. de la Salette, lieux de l’Apparition, Sanctuaire de la Salette (Isère), cliché Schnydrig (M. S.), propriété exclusive des missionnaires de N.-D. de la Salette, 10.1 x 14.5 cm, circulée, ap. 1903
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« Ici ! la Vierge s’est choisi un milieu vraiment assorti à ses tortures, un site désolé, difficile à gravir pour les infirmes, un trou isolé dans un dur climat, loin des trains et loin des villes ! par cela même Elle a évidemment voulu que La Salette ne devint pas un pèlerinage aussi populaire que celui de Lourdes. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
Notre-Dame (La Salette)
Carte postale
Pèlerinage de N.-D. de La Salette, façade de la Basilique – A. M., Dauphiné paysages, A. Mollaret, Grenoble, 8.7 x 13.7, non circulée, ap. 1903
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« L’église dont la façade vaguement byzantine et romaine, trouée de 3 portes, était surmontée de 2 tours carrées, en haut desquelles étaient plantées des croix. Elle eût été insignifiante si elle n’avait été particulièrement enlaidie par une couleur de moutarde qu’elle devait aux ciments du Valbonnais avec lesquels on l’avait construite. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
Cabrioz
Croquis parisiens in « Paris-plaisir », 28 avril 1878
Jean-Louis Forain
Joris-Karl Huysmans, écrivain, 1878
Notre-Dame (La Salette)
Carte postale
Pèlerinage de Notre-Dame de la Salette – Intérieur de la Basilique, papèterie des Alpes, Eug. Robert, Grenoble, 9 x 13.9 cm, circulée, av. 1903
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« L’intérieur était médiocre ; les murs revêtus de marbre du pays avaient le gris luisant des laves et ils étaient encombrés de bannières, d’ex-voto, de plaques, ornés d’autels trop dorés, de statues trop peintes, boursouflés de sculptures faites à la grosse ; mais si la nef était sans beauté, elle était au moins très sombre et l’on pouvait s’y résumer en paix. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
Pulp Libri n° 77
/ Italien / « La pistola di Joris-Karl Huysmans » par Renzo PARIS, pp. 73-77, janvier / février 2009 – 28.5 x 22.5 cm
Entretiens sur J.-K. Huysmans
Frédéric LEFÈVRE
Bois de Jacques Boullaire en frontispice et dessins de Jean Texcier
Editions Horizons de France, Paris, 1931 – 20.3 x 14.8 cm – 254 p.
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Après une présentation du Huysmans Club (ancêtre de la Société J.-K. Huysmans), l’ouvrage propose une série d’entretiens avec diverses personnalités évoquant notamment J.-K. Huysmans et son style.
Sont adjoints des documents : une série de portraits de membres du club dessinés par Jean Texcier, deux photographies de Ligugé ainsi que des fac similés de dédicaces d’ouvrages à l’abbé A. Mugnier.
Le Clain (Ligugé)
Carte postale
Ligugé, Le Clain, 8.8 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903
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« Si j’étais riche, j’installerais des boîtes sur les quais du Clain, là, en face, et je ferais renouveler le stock des livres tous les mois. » (Joris-Karl Huysmans, « Le Figaro », 3 février 1900)
« La petite rivière du Clain (…) symbolise l’extraordinaire sournoiserie et l’incomparable fainéantise de cette race mesquine qu’est la race des Poitevins. » (Joris-Karl Huysmans, L’abbaye de Ligugé (in De Tout), 1902)
Chapelle du catéchumène (Ligugé)
Carte postale
Ligugé (Vienne) n° 12, l’Abbaye Saint-Martin, la Chapelle du Catéchumène, 9 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« Ce fut là que saint Martin accomplit le premier de ses miracles que l’on connaisse, le miracle du catéchumène. (…) A l’endroit même où s’opéra ce miracle, se dresse maintenant une chapelle qui est un des lieux de pèlerinage du Poitou. » (L’Abbaye de Ligugé (in De Tout), 1902)
Village et abbaye Saint-Martin (Ligugé)
Carte postale
Le Bourg et l’abbaye Saint-Martin n° 2 (vue du Château Martignac), série B, Ligugé (Vienne), 9 x 13.5 cm, circulée, ap. 1903
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« Le village, vous l’avez vu, au sortir de la gare ; il se compose d’une rue et de quelques chemins bordés de chaumines ; il contient environ deux cents feux, possède une boutique de boucher, une de boulanger, une d’épicier débitant du tabac et de la mercerie ; telles sont les ressources ; les denrées s’y présentent, sinon onéreuses, au moins exécrables et il est nécessaire de se rendre, pour s’approvisionner, à Dijon*, toutes les semaines. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. II), 1903)
* J.-K. Huysmans a transposé l’action située à Ligugé dans la région dijonnaise.
Ecclesia n° 169
André BILLY
« Huysmans et les hérétiques lyonnais », pp. 25-34, avril 1963 – 18.5 x 13 cm
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Article constitué d’extraits ponctionnés dans celui-ci
J.-K. Huysmans
Ernest SEILLIERE
Editions Bernard Grasset, Paris, 1931 – 18.8 x 12 cm – 350 p.
Là-Bas
Chronologie et introduction de Pierre COGNY
Editions GF Flammarion n° 302, 1978 – 17.8 x 11 cm – 314 p.
Itinéraires huysmansiens petit index des logis de J.-K. Huysmans, regrets de la rue Monsieur
Gabriel-Ursin LANGE
Dessin hors texte de Raphaël Brault
Editions de La Feuille en 4, Fécamp, 1933 – 19.4 x 14.5 cm – 40 p.
Avec envoi de l’auteur
Joris-Karl Huysmans, converti et oblat de Ligugé
Dom Jean-Baptiste MONNOYEUR
Extrait du Bulletin Joseph Lotte (avril-mai-juin 1933), Ligugé, Vienne, 1934 – 22.5 x 14.5 cm – 32 p.
L’Esthétique de J.-K. Huysmans
Helen TRUDGIAN
Editions Louis Conard, Paris, 1934 – 25.3 x 16.5 cm – 390 p.
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Cette thèse est la relation de la vision esthétique (comprendre l’appréhension des arts graphiques via la perception du monde) de J.-K. Huysmans énoncée dans le respect d’un déroulé biographique s’amenuisant sur la fin. Le pan post-conversion n’y occupe qu’un quart du volume ; en son sein Les Foules de Lourdes, un seul paragraphe.
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Lors de la soutenance de cette thèse, l’abbé Arthur Mugnier, qui fréquenta J.-K. Huysmans de 1891 à sa mort aurait murmuré « avec un fin sourire : « Ma parole , elle en sait plus que moi ! » » (Aux Ecoutes, 4 mai 1935)
Croquis parisiens
Introduction de Max GALLAI, illustrations de Charles Jouas
Editions Marcel Valtat, collection Les Amoureux de Paris, 1981 – 21.8 x 15.5 cm – 214 p.
Saint-Merri
Saint-Merri par Brunellière en frontispice, préface d’Hubert JUIN
Editions A l’Ecart, n° 152/800, Muizon, 1981 – 20.5 x 14.8 cm – 36 p.
Abbaye Saint-Martin (Ligugé)
Carte postale
Abbaye Saint-Martin n° 12, Ligugé (Vienne), la bibliothèque, salle centrale, Levy et Neurdein réunis, 44 rue Letellier, Paris, 8.5 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« La bibliothèque du cloître qui contenait près de trente mille volumes l’occupait suffisamment pour qu’il ne pût s’ennuyer. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. I), 1903)
« La porte de la bibliothèque était ouverte ; l’on plongeait du palier dans une enfilade de pièces, très élevées de plafond, pleines, du haut en bas, de volumes. Le long des rayons en bois blanc, des échelles à roulettes couraient. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. XIV), 1903)
Abbaye Saint-Martin (Ligugé)
Carte postale
Abbaye Saint-Martin – Ligugé (Vienne), la bibliothèque (salle centrale), 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Puis, il [Dom Besse] nous [Joris-Karl Huysmans et l’auteur] menait à la bibliothèque, grande, très belle, se développant dans une suite de hautes salles claires garnies circulairement de petits balcons intérieurs, et pouvant contenir cinquante mille volumes » (Maurice Talmeyr, « A Ligugé » in « Le Matin », 3 juin 1901)
Abbaye Saint-Martin (Ligugé)
Carte postale
Abbaye Saint-Martin de Ligugé (Vienne), entrée du monastère, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
Abbaye Saint-Martin (Ligugé)
Carte postale
Abbaye Saint-Martin, Ligugé (Vienne), la salle du chapitre, éditions de l’abbaye Saint-Martin, Ligugé, 10.4 x 14.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« La salle du chapitre, une vaste pièce, plafonnée de poutres, garnie, le long de ses murs, de simples bancs, occupée au bout par la cathedra élevée de quelques marches et au-dessus de laquelle était cloué un crucifix. Deux tabourets étaient placés de chaque côté de ce trône. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. XIV), 1903)
Abbaye Saint-Martin (Ligugé)
Carte postale
Abbaye Saint-Martin, Ligugé (Vienne), le réfectoire, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Le réfectoire était une pièce immense avec plafond à poutrelles posé sur des consoles curieusement ouvragées de marmousets et de fleurs. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. III), 1903)
« Vous déjeunez demain à l’Abbaye… Vous y êtes invité, et vous y verrez l’hospitalité bénédictine. Elle est de règle dans l’Ordre et un étranger ne vient jamais ici sans que l’Abbé l’invite. Il y a toujours, au repas de midi, une table réservée aux hôtes, et tout un cérémonial pour leur réception. Un Père, à l’entrée du réfectoire, leur présente un bassin pour le lavement des mains, et l’Abbé leur verse lui-même l’eau dans une aiguière… Mais vous verrez… Vous verrez… » (Joris-Karl Huysmans cité par Maurice Talmeyr, « Du Parnasse au Calvaire » in Souvenirs d’avant le déluge 1870-1914, 1927)
Mme Blanche Buffet sous le buste de Léon Bloy
Une librairie à remonter le temps
Le long du flanc nord de l’église Saint-Sulpice (6ème arrondissement parisien) court la rue du même nom. Joris-Karl Huysmans y résida une huitaine d’années dans sa jeunesse, et restera toujours attaché à ce quartier, le mentionnant à de multiples occasions dans son œuvre. Il existe aujourd’hui, au 7 de cette rue, une petite librairie qui, par le fil remonté de l’histoire, me ramena J.-K. Huysmans.
Par un radieux début d’après-midi, je suis devant la librairie Buffet ; mais dans l’impossibilité d’en franchir le seuil, et pour cause, curieusement, la porte ne possède pas de poignée. Entrevoyant en contrejour une âme œuvrer dans la pénombre, je frappe délicatement à la vitre ; une dame vient m’ouvrir. « Normalement c’est fermé, me dit-elle, mais entrez. » Le magasin désormais ouvert, elle raccroche la poignée extérieure. Tel fut mon premier contact avec Mme Blanche Buffet.
Lors de cette visite, je découvre que l’on y vend des « livres anciens, des livres de seconde main, mais pas des livres d’occasion, car dans ce sens les gens pensent qu’il y a un rabais, alors qu’ici, au contraire, ce sont des livres épuisés, des éditions originales, quelques fois des livres plus rares » (Claude Buffet, entretien sur France Culture, 1985). Ainsi s’exprimait le père de l’actuelle propriétaire, lequel céda le magasin à sa fille qui poursuit passionnément cette entreprise livresque. Une petite étagère consacrée à qui vous savez ne put me laisser indifférent et j’acquérais, entre autres, un tiré à part de la célèbre préface d’A Reboursparu aux éditions Durendal.
Remontons encore le fil du temps : M. Buffet avait succédé à M. Robert Capelin-Dol, lui-même ayant pris la suite de Mlle de Moresses, première propriétaire. Elle avait inauguré le commerce en 1923. Sous sa gérance, deux anecdotes méritent d’être relatées.
Il est dit que Paul Léautaud, prenant ses fonctions de secrétaire de rédaction dans la célèbre revue littéraire « Le Mercure de France », y ayant découvert un buste de Léon Bloy, cet « horrible écrivain catholique », voulut s’en séparer avec perte et fracas. Mlle Louise Blaizot, employée par la même revue, tenta une opposition à laquelle P. Léautaud aurait rétorqué : « Si vous l’aimez tant, couchez avec ! ». Nul ne sait si elle le prit au mot, mais elle emporta donc l’indésirable objet et, sans que nous ne sachions pourquoi, le confia à son amie libraire, Mlle de Moresses. Depuis cette époque, le visage sévère de L. Bloy, qui fut un très proche de J.-K. Huysmans, des années 1884 à 1891, trône aujourd’hui encore, toujours aussi bravement, en haut des étagères de la boutique.
Autre œuvre, même période, même destinée. Les murs de la librairie servirent aussi de cimaise au fameux portrait de J.-K. Huysmans par Jean-Louis Forain, tableau actuellement conservé au musée d’Orsay. Ce pastel, propriété du modèle jusqu’à sa mort, passa ensuite dans la collection d’un dénommé Henry Girard. Si la postérité retient ce dernier comme un personnage «insignifiant » (Joseph Daoust), il n’en demeurait pas moins un très proche de J.-K. Huysmans, lequel lui dédia son « Quartier Saint-Séverin » (1898). A la mort d’H. Girard, le portrait fut acquis par sa filleule, Mlle de Bienassis, qui le fit exposer quelques temps dans la boutique de Mlle de Moresses, première propriétaire, avant qu’il n’intègre les collections nationales, en 1929 (actuellement au musée d’Orsay).
Nonobstant le fait d’avoir été un intime de J.-K. Huysmans, auquel il survécut 16 ans, H. Girard est fondamentalement et curieusement lié à la libraire. En effet, nous savons de lui qu’il avait économisé de très longue date afin d’ouvrir une boutique. Toutes les formalités accomplies et le fonds de commerce acquis, il mourut subitement, le 30 août 1923 sans en avoir pu franchir le seuil. Or, il s’agissait d’une librairie sise… au 7 rue Saint-Sulpice (sur la porte de laquelle devait certainement être fixée une poignée extérieure…)
Le fil étant remonté, revenons au présent et projetons-nous dans l’avenir. Peu de temps après le moment où j’écris ces lignes, Mme Buffet fêtera le siècle d’existence de cette si charmante librairie où flotte encore, dans l’amour sincère des belles lettres, une ambiance fin du XIXème. Belle destinée !
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Bonus :
M. Claude Buffet racontait avoir retrouvé, dans la librairie, des reçus signés Raoul Ponchon (1848-1937). Ce poète, contemporain exact de J.-K. Huysmans, avec qui il ne semble jamais avoir eu de contacts, partageait avec l’écrivain une détestation de l’architecture locale. En témoigne son célèbre quatrain :
Je hais les tours de Saint Sulpice
Quand par hasard je les rencontre
Je pisse
Contre
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J.-K. Huysmans et la Belgique
Gustave VANWELKENHUYZEN
Portrait de J.-K. Huysmans à 28 ans en frontispice
Editions Mercure de France, Paris, 1935 – 18.8 x 12 cm – 226 p.
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Après un panorama de la littérature finiséculaire belge, l’auteur expose les rapports privilégiés qu’entretint J.-K. Huysmans avec de grands artistes belges : Hannon, Lemonnier, Rops notamment durant sa période naturaliste et avec le clergé suite à sa conversion. S’en suit la réception d’En Route et de La Cathédrale dans le plat pays. Mais malheureusement quelques oeuvres sont passées sous silence (En Rade, Les Foules de Lourdes, Trois Primitifs…). Cet ouvrage est remarquablement documenté.
A Rebours
Portrait de Joris-Karl Huysmans en frontispice et illustrations de Jean Marzelle, présenté et commenté par Rose FORTASSIER
Edition Lettres françaises, collection de l’Imprimerie nationale, n° 4471/5000, Paris, 1981 – 23 x 17 cm – 384 p.
L’abbaye S. Wandrille de Fontenelle n° 14
Jean MONTIER
Huysmans et Saint-Wandrille par Jean Montier, pp. 24-28, Noël 1964 – 22.5 x 17.5 cm
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
Poitou (Vienne) n° 224, De Poitiers à Angoulême, Ligugé. La maison Notre-Dame, où le célèbre écrivain J.-K. Huysmans vécut et écrivit « L’Oblat », collection du pays poitevin, G.B., N, édition K.F. Paris, 8.8 x 14.1 cm, circulée, av. 1903
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« J’aimais Ligugé, j’aimais la vie calme et solitaire que je menais dans ma maison, auprès du monastère. J’y avais des amis et mes journées se passaient auprès d’eux. » (Interview accordée à Jean Dolone pour« La Presse », 22 décembre 1903)
A Rebours
L’Araignée souriante d’Odilon Redon en frontispice, illustrations d’Odilon Redon, dans un coffret « Trois Alliés d’art », contenant Les Poésies de Stéphane Mallarmé préfacées par Roseline Bacou et deux suites de reproductions d’Odilon Redon
Editions Roissard, un des 50 exemplaires hors commerce, Grenoble, 1982 – 32.5 x 24 x 8.5 cm – 216 p.
La Bièvre
Dessins et eaux-fortes de Léon Lebègue, fac-similé de l’édition Ferroud Paris 1914
Editions Le Tout sur le tout à l’imprimerie quotidienne, Paris, 1983 – 23 x 17 cm – 38 p.
Magazine littéraire n° 106
Louis FORESTIER
« Huysmans écartelé », pp. 58-62, novembre 1975 – 27 x 21.5 cm
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
Villa Notre-Dame, Ligugé, ancienne résidence Huysmans, 8.8 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« Il imagina d’y adjoindre un perron qui est un semblant de cloître dont les colonnes sont ornées un peu puérilement d’attributs empruntés à la tradition bénédictine. » (Maurice Garçon, « D’un prompt oubli » in « Cahiers J.-K. Huysmans » n° 21, 1949)
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
Villa Notre-Dame – Ancien château Huismans [sic], 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Il habitait près du couvent, à portée de ses carillons, une assez jolie maison précédée d’un petit péristyle où grimpaient des plantes, et d’où l’on avait vue sur le bourg en même temps que sur un vallon vert tout miroitant de ruisseaux courant par les prés entre des rideaux d’arbres. » (Maurice Talmeyr, « Du Parnasse au Calvaire » in Souvenirs d’avant le déluge 1870-1914, 1927)
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
Ligugé (Vienne), maison Huysmans, Libr. De l’Abbaye Saint-Martin, Ligugé, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
La maison Huysmans, n° 6035 Abbaye Saint-Martin, éditions de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
Croquis et eaux fortes
Frontispice d’après Luyken, préface de Daniel GROJNOWSKI
Editions Le temps qu’il fait, Cognac, 1984 – 19 x 12 cm – 102 p.
Etude sur le « Gamiani » de Musset
Attribué à J.-K. Huysmans
L’Erotisme romantique
Editions Carrere, collection Lectures érotiques de Jean-Jacques Pauvert, pp. 59-66, 1984 – 22.5 x 14 cm
En Rade
Préface de Jean BORIE
Editions Gallimard, collection Folio n° 1609, 1984 – 17.8 x 10.8 cm – 248 p.
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Volume réédité en 1993, voir ICI, et en 2018, voir ICI
J.-K. Huysmans (1848-1907), l’homme et l’œuvre
Exposition en février – mars 1948, bibliothèque nationale, Paris
Photographie de J.-K. Huysmans en 1881 en frontispice, avant-propos de Julien Cain
Editions de la Bibliothèque nationale, Paris, 1948 – 21 x 15.7 cm – 38 p.
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
Maison Huysmans – Ligugé (Vienne), librairie de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé, 8.8 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
Maison Huysmans Ligugé, Jules Robouchon, Poitiers, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
Maison de J.-K. Huysmans, Ligugé (Vienne), Belebeau phot, Poitiers, 8.8 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
Villa Notre-Dame (Ligugé)
Carte postale
Maison de J.-K. Huysmans, Ligugé (Vienne), 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
Là-Bas
Préface d’Yves HERSANT
Editions Gallimard, collection Folio n° 1681, 1985 – 17.8 x 10.8 cm – 406 p.
Notre-Dame de la Treille (Lille)
Carte postale
Lille, Autel de Notre-Dame de la Treille, 9 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« Il y a une Vierge que je veux voir (…), celle de Notre-Dame-de-la-Treille, à Lille. Celle-ci est une très ancienne Vierge, comme celles de Chartres ou de Poitiers, et on peut l’honorer sans bannières d’un goût exécrable et sans boucan. » (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Georges Landry, août 1900)
Notre-Dame de la Treille (Lille)
Carte postale
Lille n° 18, Basilique N.-D. de la Treille – E. C. (en construction) – 1864 – Ch. Leroy, Architecte, 1er Maître de l’œuvre, Réduction à l’échelle de 2 mill. pour 1 m., exécutée par MM. Valbrun, décorateurs sous la direction de M. Paul Vilain, architecte 1912, Vve E. Cailteux-Garlier, Lille, 8.8 x 13.7 cm, circulée, ap. 1903
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« Notre-Dame-de- la-Treille fut un peu une déception. Ces Lillois qui avaient cette très ancienne Vierge dans une chapelle d’église ont voulu bâtir des basiliques, comme Fourvière. Ils n’y sont pas parvenus et c’est dans un amas de charpentes que depuis des années la statue réside, en une chapelle seule terminée, et qui est un amas de dorures. » (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Léon Leclaire, 24 septembre 1902)
Entrée du Rosaire (Lourdes)
Carte postale
Edit. de la ville Ste-Rose, Lourdes n° 49, L’entrée du Rosaire pendant la procession, Les Pyrénées, 8.8 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« Contre-champ » d’une photographie de Philippe Viron :
La maison Huysmans dans le monastère Saint-Pierre de Solesmes.
La maison Huysmans à Solesmes
Me voici face à l’imposant monastère bénédictin Saint-Pierre de Solesmes, abruptement qualifié de « caserne » par notre écrivain. J’entre dans le magasin de l’abbaye, en fais un tour rapide, m’adresse au moine qui siège à l’accueil et lui explique, un peu naïvement, que je suis ici sur les pas de J.-K. Huysmans. C’est un religieux d’un certain âge, voire d’un âge certain, cheveux blancs et coule noire. La discussion s’engage et rapidement il m’apprend qu’existe une « maison Huysmans » à Solesmes. Je lui fais part de mon étonnement en lui demandant s’il ne confond pas avec celle, bien connue, de Ligugé. Mais non, il s’agit bien d’une maison située à Solesmes, précisément dans les dépendances de la clôture. Inouï ! Jamais je n’ai lu mention de celle-ci, pas même dans Itinéraires huysmansiens, petit index des logis de J.-K. Huysmans (1933) de Gabriel-Ursin LANGE, petit recueil a priori exhaustif*. Malheureusement son accès n’est pas possible au tout venant et mon interlocuteur ne peut m’y conduire, étant de service au magasin jusqu’à 19h00. Absolument ébaubi d’apprendre l’existence de ladite maison, je laisse mon adresse mél au moine, lui priant de bien vouloir m’envoyer des photographies de celle-ci dès qu’il le pourra. Percevant très certainement l’état d’excitation qui m’anime, il réfléchit et me propose de m’y mener après son repas. Rendez-vous est fixé à 19h30 précise devant le monastère.
A l’heure prévue, une poterne s’ouvre dans la muraille, le moine me fait entrer dans les jardins alors que sort un autre religieux par le portail principal. « La maison Huysmans, me dit-il, peu de gens la connaissent. J’en ai parlé au frère archiviste, celui que vous venez de voir sortir ; même lui a dû réfléchir pour s’en rappeler. » Nous empruntons un chemin de gravier courant dans un grand parc constitué de vastes espaces engazonnés, ornés de massifs taillés géométriquement et bordés de rangées d’arbres. Nous marchons d’un bon pas, tout en devisant des raisons de mon intérêt pour J.-K. Huysmans et de cette fameuse maison. Dans un coin du jardin, nous voici face à quelques bâtiments, visiblement peu fréquentés. « La maison Huysmans » m’entends-je dire devant une petite construction décrépie et recouverte de végétation sauvage. Le moine sort une clé des manches de sa coule et ouvre, avec quelques difficultés, une porte qui résiste. Une seule pièce, deux portes, autant de croisées, emplie d’objets divers, visiblement un lieu de stockage. « Il y a quelques années nous avions pensé la démolir, mais finalement on s’en sert encore pour stocker des choses ». Je prends donc quelques photos de la maison et de ses commodités. Puis nous repartons, reprenant notre conversation à bâtons rompus, ambulant dans les jardins. Le moine m’entretient de la « véritable épine de la couronne du Christ » détenue au monastère, des mensonges de Zola qui, ayant assisté à des miracles à Lourdes, ne voulut jamais les avouer et de la sincérité de J.-K. Huysmans qui, lui, les reconnut (Cf. Les Foules de Lourdes (ch. V), 1906). Ce moment, absolument délicieux, à écouter le saint homme exprimer toute sa ferveur religieuse, est malheureusement interrompu par le son des cloches qui, annonçant les complies, me font ramener à la porte franchie une heure plus tôt. Depuis ce jour je n’ai plus revu le frère R., mais ne désespère pas reprendre cette conversation dès que les circonstances le permettront.
J.-K. Huysmans séjourna-t-il dans cette maison ? Y dormit-il ? Y écrivit-il ? Je n’en sais rien, et finalement peu importe ; l’essentiel aura été cette rencontre inattendue.
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* Les extraits suivants confirment que cette maison accueillit bien J.-K. Huysmans :
« Je suis installé dans la petite maison que vous avez vue, en face de la maisonnette du P. Mocquereau ; et j’ai travaillé beaucoup ces jours-ci, dépouillant le Spicilegium Solesmense et les Analecta de dom Pitra. J’y ai trouvé tant de documents que me revoilà encore un travail sérieux sur la planche, pour mon malheureux livre [La Cathédrale]. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à l’abbé Gabriel Ferret, 28 juillet 1897) – mise à jour le 7 décembre 2021
« Je suis depuis 2 jours, installé dans ma petite maison de l’an dernier et j’y vis tranquillement, travaillant avec des livres introuvables autre part. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Julie Thibault, 27 juillet 1897)
« [A Solesmes]… il y a une petite maison pour lui. Il y est comme chez lui. Très bien accueilli ; on voudrait l’y fixer. » (Auguste Prénat, notes personnelles prises après sa première rencontre avec Joris-Karl Huysmans, 17 septembre 1897)
Statue Saint-Michel (Lourdes)
Carte postale
Lourdes n° 96, Statue de Saint-Michel et de la Basilique – LL, 8.8 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« Un saint Michel de bronze qui valse sans grâce sur le corps renversé d’un vague notaire déguisé en démon. » (Joris-Karl Huysmans, Les Foules de Lourdes (ch. III), 1906)
Pyrénées (Lourdes)
Carte postale
Lourdes n° 297, La vallée du Gave et la Chaîne des Pyrénées vues du Pic du Jer, Lévi et Neurbein réunis, 44 rue Letellier, Paris, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« Devant moi, à cette heure, par un beau soleil, les monts couverts de neiges s’étagent. Ça semble haut. C’est là ce qui me rebute dans la montagne. C’est lourd, énorme, mais ça ne donne pas une idée d’infini et ça bouche le ciel. Il a fait un froid terrible, ce matin, et à midi on est en été. Ce sont des sautes constantes, des climats versatiles, des torrents de pluie ou du soleil qui brûle. Non, c’est peut-être comme hollandais, mais je n’ai pas le sens de la montagne que d’aucuns ont, comme d’autres celui de la mer. Ça ne vit pas sous le ciel comme un océan. C’est brut et mort. Ce sont les nuages qui jouent au-dessus le rôle de vagues muettes. Et pourtant Dieu choisit ces endroits. Inclinarit coelos et descendit. Est-ce un peu la paresse de descendre plus bas ? ou de respirer l’air souillé des hommes ? Levavi oculos in montes. Bien sûr, je suis trop né de pays plat. » (Joris-Karl Huysmans, notes prises à Lourdes, 1903)
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« Je suis si peu montagnard, si né plat pays, que je ne regrette pas trop l’étonnant décor de montagnes de Lourdes. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Marie de Villermont, 26 mars 1903)
La Quinzaine littéraire n° 221
Hubert JUIN
Dossier Joris-Karl Huysmans, pp. 5-7, 16 au 30 novembre 1975 – 34 x 26 cm
Le Spectacle du Monde n° 156
Robert POULET
« Joris-Karl Huysmans », pp. 66-72, mars 1975 – 27 x 22.5 cm
Clément Lagriffe
Portrait de Joris-Karl Huysmans, 1881
L’Histoire n° 13
Michel WINOCK
« Huysmans et la décadence », pp. 76-79, juin 1979 – 27.5 x 20 cm
J.-K. Huysmans (1848-1907), l’homme et l’œuvre, les séjours en Belgique
Exposition du 6 novembre au 10 décembre 1955, musée du livre, Bruxelles
Photographie de J.-K. Huysmans en 1881 en frontispice, préface de Gustave VANWELKENHUYZEN
Editions Au musée du livre, Alliance française de Belgique, Bruxelles, 1955 – 22.8 x 15 cm – 40 p.
Château (Lourps)
Carte postale
Château de Lourps n° 947-7 Longueville, éditions Artistic, Paris, 8.8 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« La curiosité d’un château dont il avait longtemps entendu parler, sans l’avoir vu, l’étreignit, durant une seconde ; il regarda. Les nuées guerroyantes du ciel s’étaient enfuies; au solennel fracas du couchant en feu, avait succédé le morne silence d’un firmament de cendre ; çà et là, pourtant, des braises mal consumées rougeoyaient dans la fumée des nuages et éclairaient le château par derrière, rejetant l’arête rogue du toit, les hauts corps de cheminée, deux tours coiffées de bonnets en éteignoir, l’une carrée et l’autre ronde. Ainsi éclairé, le château semblait une ruine calcinée, derrière laquelle un incendie mal éteint couvait. Fatalement, Jacques se rappela les histoires débitées par le paysan qui lui avait indiqué sa route. Le chemin en lacet qu’il avait parcouru s’appelait le chemin du Feu parce que jadis il avait été tracé, à travers champs, la nuit, par le piétinement de tout le village de Jutigny qui courait au secours du château en flammes. » (Joris-Karl Huysmans, En rade (ch. I), 1887)
Eglise Saint-Menge (Lourps)
Carte postale
Longueville, ancienne église de Lourps, éditions A. Vernant, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Ah ! tout de même, le prêtre qui laissait dans un tel état d’abandon l’église où il célébrait des offices était un bien singulier prêtre ! il aurait pu du moins serrer ses pains azymes et ses vases, se disait Jacques. Il est vrai que Dieu résidait si peu dans cet endroit, car l’abbé gargotait les sacrements, bousculait sa messe, appelait son Seigneur en hâte et le congédiait, dès qu’il était venu, sans aucun retard. » (Joris-Karl Huysmans, En Rade (ch. XI), 1887)
Eglise Saint-Menge (Lourps)
Carte postale
Longueville (S.-et-M.) n° 949-9, Eglise de Lourps, Maris, édit. -10.28, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Mais en cette chapelle décrépite, fouaillée de toutes les bourrasques, ne peut-on songer aussi à ce souffle du ciel, à ce maître-vent sous lequel se courbent, tôt ou tard, tous les orgueils ? Peut-être est-ce un tel souffle, de loin et haut venu, qui, par un soir d’affreuse solitude, a jeté ici-bas notre J.-K., à deux genoux, devant ces tombes, face à ce dérisoire autel… » (Henry Lefai, Huysmans à Lourps, 21 juin 1953)
Hôtel de ville (Lübeck)
Carte postale
Lübeck, Rathaus, Hugo Meyer Kunstverlag Lübeck, 1909, 9.2 x 14.2, non circulée, ap. 1903
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« Il était unique en son genre, ce monument. Je le voyais, en un effort de mémoire, si élégant et si saugrenu, si vieillot et si puéril ! il était haut comme une botte et dressait sur des galeries de cloître, si basses qu’un homme de haute taille pouvait à peine passer sous ses voûtes, une façade extravagante, chamarrée de blasons peints, surmontés d’ogives aveuglées par des murs, coupée de cinq tours minuscules, à bonnets pointus de cuivre vert, cinq tours arlequines, bâties avec des briques bleues, roses, vertes, brunes, mêlées çà et là à des briques noires qui avaient des reflets irisées de bulle ; tout cela chatoyant, malgré la patine de l’âge, et se profilant sur un ciel gris ; et cette incroyable façade se prolongeait en équerre, derrière un autre monument, au coin de la place, et elle était alors composée de trois nouvelles tours, coiffées de cornets verts, réunies entre elles par un mur de brique percé de trois grands trous ronds. C’était inutile, c’était improbable et c’était très bien. On eût dit, de cet hôtel de ville, d’un jouet héraldique, d’un château-fort pour bébé, d’un cloître pour nain. » (Joris-Karl Huysmans, « Lübeck » in « L’Echo de Paris », 19 octobre 1898)
Notre-Dame de Fourvière (Lyon)
Carte postale
Lyon, Notre-Dame de Fourvière n° 264, l’Abside, E. R., 8.9 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903
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« Je monte à Fourvières [sic], où j’ai été l’homme le plus heureux qui se puisse voir. Il me semblait que j’étais écouté et que la Mère allait se décider à vous guérir. C’est très curieux les impressions que j’eus dans ce sanctuaire. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à l’abbé Gabriel Ferret, 17 juillet 1897)
« Je ne repense, depuis ma rentrée, qu’à Fourvières [sic], me demandant pourquoi la Vierge fut plus douce là-même qu’à Chartres ? (Joris-Karl Huysmans, lettre à l’abbé Gabriel Ferret, 22 juillet 1897)
Notre-Dame de Fourvière (Lyon)
Carte postale
Lyon n° 23, Notre-Dame de Fourvière, la Façade, LL, l’imprimerie nouvelle photographique, Paris, 9 x 13.9 cm, non circulée, av. 1903
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« Notre-dame de Fourvière (…). De loin, ce monument ressemble à une commode du dix-huitième siècle, renversée, les pieds en l’air. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. XX), 1891)
Notre-Dame de Fourvière (Lyon)
Carte postale
Lyon, intérieur de la Basilique de N. D. de Fourvière, 8.8 x 13.8, circulée, ap. 1903
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« L’intérieur qu’on parachève encore, déconcerte. — Tu devrais aller la visiter, un jour. — Tu y verrais le plus extraordinaire mélange d’assyrien, de roman, de gothique, tout un je ne sais quoi, inventé, plaqué, rajeuni, soudé, par Bossan, le seul architecte qui ait, en somme, su élever un intérieur de cathédrale, depuis cent ans ! Sa nef fulgure d’émaux et de marbres, de bronzes et d’or ; des statues d’anges coupent les colonnes, interrompent avec une grâce solennelle, les eurythmies connues. C’est asiatique et barbare ; cela rappelle les architectures que Gustave Moreau élance, autour de ses Hérodiades, dans son œuvre. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. XX), 1891)
En Route
Suivi d’un journal et de lettres inédits, avertissement de Pierre COGNY
Editions Christian PIROT, collection Autour de 1900 n° 2, 1985– 21 x 15.7 cm – 410 p.
Rue Boucherie Saint-Georges (Metz)
Carte postale
Untere Garten – und Metzgerstrasse, rue Boucherie St. Georges, Metz, Verlag von Gustav Casselmann, Metz, 9 x 13.9 cm, non circulée, av. 1903
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«– la rue Boucherie St Georges* – donnant du pont St Georges, sur la Moselle traversant la ville et allant à la place Ste Ségolène – où est l’église de ce nom. » (Joris-Karl Huysmans, notes pour La Faim projet de roman inachevé, sd)
* Rue où résidait Anna Meunier, avec sa famille, avant son départ pour la capitale où elle rencontrera J.-K. Huysmans
Pantin
Carte postale
Pantin n° 1120, vue générale, E. M., E. Maleuh, phot. Edit, Paris, 8.5 x 13.5 cm, circulée, ap. 1903
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« Puisque par le temps qui court, il n’existe plus de substance saine, puisque le vin qu’on boit et que la liberté qu’on proclame sont frelatés et dérisoires, puisqu’il faut enfin une singulière dose de bonne volonté pour croire que les classes dirigeantes sont respectables et que des madones apparaissent aux vachères dans des fonds de grottes, il ne me semble ni plus ridicule, ni plus fou de demander à mon prochain une somme d’illusion à peine équivalente à celle qu’il dépense, dans un but bourgeois et mystique, chaque jour, pour se figurer que la ville de Pantin est une Nice artificielle, une Menton factice. » (Joris-Karl Huysmans, « Pantin » in « La Revue littéraire et artistique », 15 septembre 1881)
« Les tuyaux d’usines qui se dressent au loin marquent le Nord, Pantin par exemple, d’un cachet de grandeur mélancolique qu’il n’aurait jamais eux sans eux. » (Joris-Karl Huysmans, L’Art moderne, 1883)
Abbaye-aux-Bois (Paris)
Carte postale
16 rue de Sèvres, Paris, cour d’entrée, Signi-bromure, A. Breger frères, 9 rue Thénard, Paris, déposé, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Menacée d’un autre côté par l’agrandissement commencé de la Croix-Rouge, l’abbaye aux Bois verra disparaître, en sus de ses jardins, les deux ailes qui bordent sa cour, et il ne lui restera que sa façade du fond et peut-être sa vieille et dévote chapelle. » (Joris-Karl Huysmans, « La Vierge noire de Paris » in De Tout, 1902)
Marthe / Les Sœurs Vatard
Préface d’Hubert JUIN
Union générale d’édition, collection 10/18 n° 973, série « fins de siècles », Paris, 1985 – 17.2 x 10.8 cm – 446 p.
Qui a lu Là-Bas (1891) sait immédiatement de quoi il retourne !
L’association ACF Paris (Art, Culture et Foi) propose ponctuellement la visite des parties hautes de l’église Saint-Sulpice de Paris : galerie surplombant le porche, charpente, pièces diverses situées à la base de la tour nord. Cette église et ses alentours, que Joris-Karl Huysmans fréquenta assidument, sont des lieux incontournables de la mythologie huysmansienne. Dans En Route (1895) il assure qu’à Saint-Sulpice « l’on pouvait se pouiller l’âme sans être vu, l’on était chez soi », belle preuve d’intimité n’est-ce pas ? Notons aussi qu’ils seront mentionnés dans toutes ses œuvres majeures, Marthe (1874) exceptée. Mais J.-K. Huysmans n’en restant pas moins un éternel insatisfait ; si l’âme se déploie en toute sérénité dans l’église, les yeux saignent face à cette « abominable construction ! (…) Du parvis au premier étage, il y a des colonnes doriques, du premier au deuxième, des colonnes ioniques à volutes ; enfin, de la base au sommet de la tour même, des colonnes corinthiennes, à feuilles d’acanthe. Que peut bien signifier ce salmigondis d’ordres païens pour une église ? Et encore cela n’existe que pour la tour habitée par les cloches ; l’autre n’est même pas terminée, mais demeurée à l’état de tube fruste, elle est moins laide ! (…) Ce n’est pas, en effet, une église, c’est une gare. » (Là-Bas, 1895)
Et c’est donc dans la plus laide des tours qu’il fit s’établir d’abord l’anonyme accordant de la nouvelle éponyme (parue en janvier 1899 dans Gil-Blas) puis, reprenant ce thème, le couple Carhaix de Là-Bas. Dans ce roman, il situe l’appartement du sonneur de cloches Louis Carhaix et de son épouse derrière les fenêtres en demi-lune de gauche, au premier niveau d’élévation.
Lors de ma visite, la guide rappela immanquablement les pittoresques scènes de repas entre l’accordant, sa femme, Durtal et Des Hermies dans cette petite pièce, voutée d’arêtes. Magiquement, s’établissait devant mes yeux ces scènes lues et relues, ces scènes d’amis devisant de l’art campanaire en voie de perdition, de l’existence réelle ou non des incubes, des succubes et autres larves ; et bien sûr des combats occultes entre le Docteur Johannès et le chanoine Docre relatés par l’astrologue Gévingey, invité exceptionnel. Tous, se délectant d’une « robuste viande qu’aromatisait une purée de navets fondus, qu’édulcorait une sauce blanche aux câpres » ou partageant un « pétulant pot-au-feu qu’éperonnait une pointe de céleri affiliée aux parfums des autres légumes », dont les fragrances embaumaient mes narines.
Revenu de mes songeries littéraires à la triviale réalité, je dois admettre que le clou de la visite fut sans nulle doute le moment où l’on nous dévoila la fameuse « cave aérienne du brave Carhaix » (effectivement située à 10 mètres de hauteur), le seul lieu qui trouvait grâce aux yeux de Durtal / Huysmans dans l’édifice.
Abbaye-aux-Bois (Paris)
Carte postale
16 rue de Sèvres, Paris, Chapelle des Enfants de Marie, Signi-bromure, A. Breger frères, 9 rue Thénard, Paris, déposé, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903, 8.7 x 13.6 cm, non circulée, ap. 1903
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« Si cette abbaye (…) est intéressante [c’est] surtout par la présence, au-dessus de l’autel, d’une ancienne petite Vierge bleue, bénite par saint François de Sales, et si jeune et si joliment gamine, sous son air sérieux, qu’Elle étonne » (Joris-Karl Huysmans, « La Vierge noire de Paris » in De Tout, 1902)
Académie de médecine (Paris)
Carte postale
Paris n° 713, première Académie de Médecine, rue de la Bûcherie, C. L. C., 8.9 x 13.9 cm, non circulée, ap. 1903
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« Elle ne conserve plus qu’une maison vraiment bizarre, celle qui fait l’angle de la rue de la Bûcherie, désignée dans le quartier sous le nom de la « Tour ». C’est là que résidait l’Académie de médecine dont je viens de parler ; des bribes d’inscriptions, des frontons, des colonnes d’ordre dorique et une salle aux croisées ogivales devenue un lavoir subsistent encore dans la cour du n° 15 de la rue de la Bûcherie. Il y a quelques années, ce domaine, peint en vert et coiffé d’une rotonde, était estampé d’un énorme chiffre, et les soirs d’été, sous l’œil vigilant d’une mégère, appelée la Chouette, des femmes sans âge, des Parques avec des faces grimées, des cheveux en brioche sur la tête et, dans des corsages évidés, des boulets mous, se penchaient sur le seuil ; et ça appelait. Ce clapier occupait l’ancien amphithéâtre de dissection ; la destination de cet immeuble avait, on le voit, à peine changé ; un étal de chairs défraîchies avait tout bonnement remplacé une boucherie de chairs mortes. » (Joris-Karl Huysmans, Le Quartier Saint-Séverin (in La Bièvre et Saint-Séverin), 1898)
La Cathédrale
Joris-Karl HUYSMANS
/ Japonais / Traduction de Y. DEGUCHI
Editions Kofusha, 1985 – 22.4 x 26.2 cm – 352 p.
Sac au Dos
Les 30 meilleures Nouvelles de la littérature française, choix et présentation de Pierre Maury
Editions Marabout service n° 19, 1986 – pp. 275-311 – 18 x 11 cm
Au Bon Marché (Paris)
Carte postale
Au bon marché, rue de Sèvres, Paris, 8.9 x 14 cm, non circulée, av. 1903
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« Ce qui frappe tout d’abord (…) c’est la mainmise de plus en plus persistante du Bon Marché, sur ses alentours ; (..) il a tué tout le petit commerce autour de lui, (…) il a même entamé les magasins religieux, du voisinage, en débitant, lui aussi, des bondieuseries. » (Joris-Karl Huysmans, Paris (posthume), 1901-1902)
Chapelle des Bénédictines (Paris)
Carte postale
Paris, Chapelle des Bénédictines de St-Louis du Temple, 8.8 x 13.5 cm, circulée, ap. 1903
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« Durtal qui se savait en retard se précipita dans la cour des bénédictines, gravit, quatre à quatre, le perron de la petite église et poussa la porte. Il demeura hésitant sur le seuil, ébloui par le brasier de cette chapelle en feu. Partout des lampes étaient allumées et, au-dessus des têtes, l’autel flamboyait dans sa futaie incendiée de cierges. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. VIII), 1895)
J.-K. Huysmans au château de Lourps, un romancier en villégiature
Louis BOURREAU
Editions Montereau, 1937 (fac-similé) – 23 x 15 cm – 16 p.
Nostra n° 383
« Huysmans : une recherche de Dieu qui passe par le satanisme » par Robert CHAIX, pp. 15-17, 8 au 14 août 1979 – 28 x 19.8 cm
Revue d’histoire littéraire de la France n° 5
Pierre COGNY
« Un projet avorté de roman : La Faim de J.-K. Huysmans », pp. 835-846, Lettres inédites à Arij Prins, p. 873
Editions Armand Colin, 79ème année, septembre / octobre 1979 – 24 x 15.8 cm
Chapelle des Bénédictines (Paris)
Carte postale
Bénédictines, 20 rue Monsieur, cloître, Levy et Neurdein réunis, 44 rue Letellier, Paris, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Le fait est qu’elle [la chapelle de la rue Monsieur] réunissait toutes les conditions qu’il pouvait souhaiter ; située dans une rue solitaire, elle était d’une intimité pénétrante ; l’architecte qui l’avait construite n’avait rien innové et rien tenté ; il l’avait bâtie dans le style gothique, sans y ajouter aucune fantaisie de son cru. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. VII), 1895)
Aan de vrouw [En Ménage]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Néerlandais / Traduction de Martin de HAAN et Rokus HOFSTEDE, préface de Sander BLINK, postface de Martin de HAAN et Rokus HOFSTEDE
Editions Lebowski, Amsterdam, 2019 – 21 x 13.5 cm – 304 p.
Dossier van de Duivel
/ Néerlandais / MAREC & Pieter ASPE
Editions Aspe NV, Bruges, 2018 – 28.3 x 21.7 cm – 80 p.
Chapelle des Bénédictines (Paris)
Carte postale
Monastère des Bénédictines, 20 rue Monsieur, Paris – Cloître et façade est, 9.2 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« – Pourquoi n’iriez-vous pas près de nos amies, les Bénédictines de la rue Monsieur. Elles ont grand’-messe et Vêpres chantées, chaque jour ; ce sont de saintes filles ; vous pourriez dans leur sanctuaire suivre vos offices. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. XIV), 1903)
Chapelle des Bénédictines (Paris)
Carte postale
Bénédictines, 20 rue Monsieur – sanctuaire, Levy et Neurdein, 9.7 x 14 cm, Paris, non circulée, ap. 1903
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« A Paris (…), c’est le tohu-bohu le plus bruyant. Il restait un endroit silencieux et propice – le petit couvent de la rue Monsieur. Je l’ai gâté ! – la chapelle est maintenant pleine ; depuis En Route, c’est devenu chic. Si j’y avais attiré de pauvres gens, de braves femmes du peuple, ce serait bien, mais non, ce sont des dames en toilette ! – Les braves nonnes doivent se demander comment maintenant leurs offices sont suivis et, à la messe du dimanche, la chapelle pleine. » (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Dom Besse, 24 avril 1895)
Chapelle des Bénédictines (Paris)
Carte postale
Paris, intérieur de la chapelle des Bénédictines de Saint-Louis du Temple, 8.9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« La chapelle des Bénédictines où il alla lotionner ses yeux las à la fraicheur des cantiques, se désaltérer à l’orgue, aux affluents débiles que sont les voix des nonnes chantant au jubé, tandis que le fleuve de l’orgue déferle… » (Georges Rodenbach, Conversions (in Le Figaro), 26 février 1895)
La Bièvre (Paris)
Carte postale
Paris, la Bièvre – ruelle des Gobelins, C. M., 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« La rue des Gobelins aboutit à une passerelle bordée de palissades ; cette passerelle enjambe la Bièvre, qui s’enfonce d’un côté sous les boulevards Arago et de Port-Royal, et de l’autre longe la ruelle des Gobelins qui est, à coup sûr, le plus surprenant coin que le Paris contemporain recèle.
C’est une allée de guingois, bâtie, à gauche, de maisons qui lézardent, bombent et cahotent. Aucun alignement, mais un amas de tuyaux et de gargouilles, de ventres gonflés et de toits fous. Les croisées grillées bambochent ; des morceaux de sac et des lambeaux de bâche remplacent les carreaux perdus ; des briques bouchent d’anciennes portes, des Y rouillés de fer retiennent les murs que côtoie la Bièvre.
(…)
Symbole de la misérable condition des femmes attirées dans le guet-apens des villes, la Bièvre n’est-elle pas aussi l’emblématique image de ces races abbatiales, de ces vieilles familles, de ces castes de dignitaires qui sont peu à peu tombées et qui ont fini, de chutes en chutes, par s’interner dans l’inavouable boue d’un fructueux commerce ? » (Joris-Karl Huysmans, La Bièvre, 1890)
Bouquinistes des quais (Paris)
Carte postale
Paris n° 142, Notre-Dame et Quai Saint-Michel, 8.9 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« Tout en rêvant de la sorte, M. Folantin, rallumait son cigare, reconnaissait les bouquinistes qui, bavards et hâlés, se tenaient, comme l’année précédente, près de leurs boîtes. Il reconnaissait aussi les bibliomanes qui piétinaient, au dernier printemps, tout le long des parapets, et la vue de ces individus qu’il ne connaissait pas le charmait. Tous lui étaient sympathiques » (Joris-Karl Huysmans, A vau l’Eau (ch. II), 1882)
La Bourse (Paris)
Carte postale
Paris n° 68, La Bourse, 9 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« S’ils aiment ce genre de bâtisses-là (…) qu’ils s’installent à demeure devant la Bourse, ils en verront un autre encore, égayé pourtant car on a eu le bon sens de lui camper une horloge dans la façade et de lui ficher des tuyaux de cheminée sur le toit. Ça rompt au moins l’harmonie de ses grandes lignes bêtes ! » (Joris-Karl Huysmans, En Ménage, 1881)
Bal Bullier (Paris)
Carte postale
Paris n° 158, Le bal Bullier, P. P., C. Paris, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« Le théâtre lui apparaissait comme un lieu de délices, le café comme un enchantement, et Bullier, avec ses filles cabrant le torse, au son des cymbales et chahutant, le pied, en l’air, l’allumait, car dans son ardeur, il se les figurait déshabillées et voyait sous les pantalons et sous les jupes la chair se mouiller et se tendre. » (Joris-Karl Huysmans, A vau l’Eau, 1882)
Chapelle des Carmélites (Paris)
Carte postale
Chapelle de l’ancien couvent des Carmélites, 26 avenue de Saxe, 9 x 14 cm, circulée, av. 1903
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« Au fond, se dressait, dans l’ombre, le maître-autel, surélevé de six marches. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. IV), 1895)
Champs-Elysées (Paris)
Carte postale
Paris vécu, L’Avenue des Champs-Elysées, les promeneurs, L.J. & C*, édit, Angoulême, Paris, 164, édité par Cedoci, 36 avenue du 1er mai, 91120 Palaiseau, [réédition], 9 x 13.9 cm, non circulée, ap. 1903
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« Une après-midi, il se décida pourtant à la traîner aux Champs-Élysées. Il la fit asseoir dans la poussière sur une chaise, le dos tourné à la chaussée, et ils regardèrent cette tiolée de nigauds qui s’ébattent dans des habits neufs, de la place de la Concorde au Cirque d’Été. Il eut des écœurements à voir houler ce troupeau de bêtes. » (Joris-Karl Huysmans, Les Sœurs Vatard (ch. XVI), 1879)
Rue des Chantres (Paris)
Carte postale
Rue des chantres, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Les rues des Ursins et des Chantres. Celles-là vivent loin des intruses, entre elles. La rue des Chantres, ainsi qualifiée au XVIe siècle, parce que le manécanterie de la cathédrale y residait, semble ignorer que tout un Paris moderne existe. Elle descend tranquillement, sans que jamais un chat y passe, vers la Seine, entre deux rangs de murs qui sont des dos de bâtisses percés, à gauche, de lucarnes à barreaux de fer ; à droite, de hautes fenêtres ouvertes presque au ras du sol, et derrière lesquelles l’on aperçoit, dans l’ombre, de probables cartonniers et de possibles tables. Une seule porte se montre sur cette voie, près du quai, celle d’un hôtel sinistre dit des Deux-Lions, et ce garni flanqué d’un mannezingue, tiendrait, si nous en croyons Lefeuve, la place de l’immeuble qu’habitèrent Héloise et Abailard. » (Joris-Karl Huysmans, « Le Quartier Notre-Dame » in « L’Almanach du Bibliophile », 1899)
Palais Royal et Conseil d’Etat (Paris)
Carte postale
Palais-Royal et Conseil d’Etat, 8.9 x 13.9 cm, non circulée, av. 1903
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« Jamais monument plus laid ne fut élevé. C’était poncif, pompier, coco, buffet, patriarche, chaufferette, tout ce que l’on voudra ; cette bâtisse puait le grec, le romain, le premier Empire, toutes les senteurs d’architecture les plus nauséeuses et les plus fades. » (Joris-Karl Huysmans, Certains, 1889)
Chemin de la Fontaine à Mulard (Paris)
Carte postale
Rue de la Fontaine à Mulard, n° 25, au fond se trouvait autrefois la fontaine qui a donné son nom à cette voie, coll. Du vieux Paris artistique et pittoresque, 8.9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Le chemin de la Fontaine à Mulard qui enlace toute une lande engorgée de mâchefer et de plâtras, bossuée par des bourrelets et des culs de pots de fleurs, semée, çà et là de fruits pourris et mangés de mouches, de cendre et de flaques, empuantie par les entrailles mouillées des paillasses et les amoncellements d’ordures qui se tassent longuement dans la bouillie des fanges, (…) où toute une population de gosses fermente aux fenêtres pavoisées de linge sale. » (Joris-Karl Huysmans, « La Bièvre » in Croquis parisiens, 1880)
Chapelle du couvent des Dames hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve (Paris)
Carte postale
Paris n° 1967, Chapelle Saint-Thomas-de-Villeneuve, rue de Sèvres, ND Phot., 8.9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« On va prochainement, tout prochainement, jeter bas, pour la percée du boulevard Raspail, mes Dames St Thomas de Villeneuve et la Vierge Noire* ! Les Madones s’en vont du quartier. Quelle salope d’époque tout de même ! » (Joris-Karl Huysmans, lettre à l’abbé Daniel Fontaine, 27 juillet 1905)
La chapelle sera démolie en 1908
Quartier des Gobelins (Paris)
Carte postale
Bras gauche de la Bièvre à l’Ile des Singes, au fond la tannerie des Singes, quarties [sic] des Gobelins, Vieux Paris artistique et pittoresque, Cartes d’autrefois, impressions Edito, 9 x 13.5 cm, non circulée, ap. 1903
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« On se croirait très loin de Paris dans cet espace compris entre la ruelle des Gobelins, la rue Croulebarbe, la rue Corvisart et la rue des Cordelières, si la Bièvre, qui coule à deux pas, n’encensait le site de son odeur stridente d’alcali volatil et de tan. Elle sépare, à gauche et à droite, les usines et les séchoirs des peaussiers et des chamoiseurs du jardin des Gobelins dont les bords sont plantés de salades et de légumes que les tapissiers cultivent. » (Joris-Karl Huysmans, La Bièvre, Les Gobelins, Saint-Séverin, 1901)
Rue des Gobelins (Paris)
Carte postale
Coll. Du vieux Paris artistique et pittoresque n° 6, Ancienne Folie Gobelin (XVè et XVIè siècles), appelée par erreur Maison de la reine Blanche, 17 rue des Gobelins, 9 x 14.2 cm, non circulée, ap. 1903
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« L’autre maison, désignée par le numéro 17, est plus complète. Elle se dresse au bout d’une large cour et elle est charmante avec son grand porche, ses petites croisées, son haut pignon, ses deux tourelles en saillie contenant, chacune, un escalier dont la tige s’élance en tournoyant du sol au toit ; elle renferme d’immenses salles plafonnées de poutres et de spacieux ateliers où l’on taille et où l’on cramine le cuir, car ce petit château est une tannerie. » (Joris-Karl Huysmans, Les Gobelins (in De tout), 1902)
Rue du Chat-qui-Pèche (Paris)
Carte postale
Paris d’autrefois, rue du chat qui pêche, ruelle du XVIè siècle, sur le quai Saint-Michel, et qui aboutissait jadis à la Rivière de Seine, E. Le Deley, imp.-édit, 127, boulevard de Sébastopol, Paris, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« La rue du Chat-qui-Pêche, est si courte qu’elle semble être une simple fente pratiquée entre deux murs ; elle est bancroche et humide, noire et déserte, charmante ; malheureusement, elle se gâte déjà, près du quai. On l’a élargie sans aucune utilité puisque personne n’y passe. » (Joris-Karl Huysmans, Le Quartier Saint-Séverin (in La Bièvre et le Quartier Saint-Séverin), 1898)
Bar-restaurant le Journal (Paris)
Carte postale
L’Hôtel du Journal, 100, rue Richelieu, Paris, carte offerte gratuitement par le Journal, 8-10-12 pages, 9.5 x 14.1 cm, circulée, ap. 1903
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« Le mercredi 23 juin 1926, sur l’invitation de M. Lucien Descaves exécuteur testamentaire de J.-K. Huysmans, quelques amis et admirateurs de Huysmans se sont réunis pour déjeuner à midi et demi au bar-restaurant du « Journal », 100 rue de Richelieu, « afin de constituer le noyau d’une Société Littéraire durable, destinée à faire respecter les dernières volontés de Huysmans, lorsque ses héritiers et son exécuteur testamentaire auront disparu. Assistaient à ce déjeuner : MM. Lucien Descaves, Georges le Cardonnel, Léon Deffoux, Pierre Dufay, René Dumesnil, Pierre Galichet, Pierre Lièvre, Pol Neveux, André Thérive et Emile Zavie » (Archives de la Société Huysmans)
Rue Galande (Paris)
Carte postale
Paris d’autrefois n° 128, rue Galande 42, Bas-relief représentant Saint-Julien dans une barque, Coll. L. G., ELD, 9 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« Un très ancien bas-relief qui, après avoir longtemps figuré sur le portail d’entrée de l’église, fut incrusté dans la façade de la crémerie Alexandre, 42, rue Galande. Ce bas-relief, amusant par sa naïveté, représente saint Julien et sa femme, ramant sur un fleuve, tandis que le lépreux qu’ils ont recueilli se tient debout, dans la barque, la tête encapuchonnée et cerclée d’un nimbe. » (Joris-Karl Huysmans, Le Quartier Saint-Séverin (in La Bièvre et Saint-Séverin), 1898)
Rue Lecourbe (Paris)
Carte postale
Paris (XVe) n° 15, rue Lecourbe, ed. Supernant, 8.8 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« La rue de Sèvres allait en s’évasant (…) puis, devenue rue Lecourbe, elle se coulait, flanquée à chaque angle d’une bibine énorme, en une large traîne de bâtisses noires. Le quartier s’attristait à mesure qu’il montait vers les remparts. Cette rue grouillante, ces boulevards désertés qui la prenaient en écharpe et fuyaient à perte de vue, cette population qui fermentait sur la chaussée, les femmes sortant d’essuyer les plâtres en sueur des corridors, les hommes fumant des têtes de sultanes et se prélassant, les mains dans les poches, les enfants se frottant à l’écorche-cul dans l’eau des ruisseaux, criaient la détresse lamentable des anciennes banlieues, la désolation sans fin des paies écornées par les pochardises et achevées par les maladies ! » (Joris-Karl Huysmans, Les Sœurs Vatard, 1879)
Jardins du Luxembourg (Paris)
Carte postale
Paris n° 241, Les Jardins du Luxembourg, The Luxembourg Garden, Imp. Phot. « l’abeille », Paris, 9 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903
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« Il se décidait à aller se promener, à errer dans le jardin du Luxembourg qui n’était pas éloigné de la rue de Vaugirard où il habitait. Mais ces pelouses soigneusement peignées, sans tache de terre ni d’eau, comme repeintes et vernies, chaque matin, dès l’aube ; ces fleurs remontées comme à neuf sur les fils de fer de leurs tiges; ces arbres gros comme des cannes, toute cette fausse campagne, plantée de statues imbéciles, ne l’égayait guère » (Joris-Karl Huysmans, La Retraite de monsieur Bougran, 1964)
Eglise de la Madeleine (Paris)
Paris n° 61, intérieur de la Madeleine, L. L., 9 x 14 cm, non circulée, av. 1903
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« Cette église dont l’extérieur n’est surmonté d’aucune croix et dont l’intérieur ressemble au grand salon d’un Continental ou d’un Louvre. Mais comment faire comprendre à des prêtres que la laideur est sacrilège et que rien n’égale l’effrayant péché de ce bout-ci, bout-là de romain et de grec, de ces peintures d’octogénaires, (…) de ce futile autel que surmonte une ronde d’anges qui, prudemment éperdus, dansent, en l’honneur de la Vierge, un immobile rigaudon de marbre ? » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. I), 1895)
Place Maubert (Paris)
Carte postale
Statue d’Etienne Dolet, brûlé comme hérétique sur la place Maubert, Paris le…, éditeur P.S. à D., Erika 371, P. M. phot., reproduction interdite, 9 x 14 cm, non circulée, av. 1903
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« Sur la place Maubert, la Maub, ainsi que l’appellent ses malandrins (…) au lieu de l’ancien pilori, se dresse maintenant la ridicule statue d’un glorieux bardache, le libraire philosophe Dolet. » (Joris-Karl Huysmans, « Le Quartier Saint-Séverin » in La Bièvre et Saint-Séverin, 1898)
Parc Monceau (Paris)
Carte postale
Paris n° 966, enfants au Parc Monceau, L. L., 8.9 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903
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« Les rejetons de la classe bourgeoise courent dans les allées, tapant des cerceaux, frappant des balles, puis généralement, ils tombent le nez par terre, et restent là, les quatre fers en l’air, en poussant des piaillements aigres. C’est alors que la patience de l’institutrice anglaise est mise à dure épreuve. Elle relève le mioche, époussette sa robe dont les choux sont remplis de sable, essuie sa culotte aux genoux, lui fait rentrer ses larmes, le console et le mouche. » (Joris-Karl Huysmans, « Le parc Monceau » in « La Vie moderne », 25 juin 1881)
Cathédrale Notre-Dame (Paris)
Carte postale
Paris n° 96, Notre-Dame (façade), B.F. Paris, 8.9 x 13.9 cm, circulée, av .1903
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« Examinons celles [les tours] de Notre-Dame de Paris ; elles sont mastoques et sombres, presque éléphantes ; fendues dans presque toute leur longueur, de pénibles baies, elles se hissent avec lenteur et pesamment s’arrêtent ; elles paraissent accablées par le poids des péchés, retenues par le vice de la ville au sol ; l’effort de leur ascension se sent et la tristesse vient à contempler ces masses captives que navre encore la couleur désolée des abat-son. » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (Ch. VI), 1898)
Cathédrale Notre-Dame (Paris)
Carte postale
Paris n° 96, Notre-Dame (façade), B. F. Paris, 9 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« Elle est à peine jolie, mais si bizarre avec son sourire joyeux éclos sur de mélancoliques lèvres ! Aperçue d’un certain côté, Elle sourit à Jésus, attentive, presque railleuse. Il semble qu’Elle attende un mot drôle de l’Enfant pour se décider à rire ; Elle est une nouvelle mère pas encore habituée aux premières caresses de son fils. Regardée d’un autre point, sous un autre angle, ce sourire, si prêt à s’épanouir, s’efface. La bouche se contracte en une apparence de moue et prédit des pleurs. Peut-être qu’en parvenant à empreindre en même temps sur la face de Notre-Dame ces deux sentiments opposés, la quiétude et la crainte, le sculpteur a voulu lui faire traduire à la fois l’allégresse de la Nativité et la douleur prévue du Calvaire. Il aurait alors portraituré, en une seule image, la Mère des Douleurs et la Mère des Joies, devancé, sans le savoir, les Vierges de la Salette et de Lourdes. » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (Ch. XI), 1898)
Eglise Notre-Dame-des-Victoires (Paris)
Carte postale
Paris, Eglise N.-D. des Victoires, n° 154, 9 x 13.9 cm, non circulée, ap. 1903
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« Elle est laide à faire pleurer, elle est prétentieuse, elle est baroque et ses chantres y barattent une margarine de sons vraiment rances ! (…) Notre-Dame des Victoires est, au point de vue esthétique, nulle, et j’y suis allé quelquefois pourtant, parce que, seule, à Paris, elle possède l’irrésistible attrait d’une piété sûre, parce que, seule, elle conserve intacte l’âme perdue des temps. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. V), 1895)
Eglise Notre-Dame-des-Victoires (Paris)
Carte postale
Notre-Dame-des-Victoires, A. C., Reproduction interdite, 8.8 x 13.9, circulée, ap. 1903
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« A Notre-Dame-des-Victoires où il trainaît dans l’espérance qu’il se dégèlerait au feu des prières voisines il se dégourdissait, en effet, un peu ; il lui semblait alors qu’il se lézardait, fuyait goutte à goutte en des douleurs informulées qui se résumaient dans une plainte d’enfant malade où il disait tout bas à la Vierge : ce que j’ai mal à l’âme. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. IX), 1895)
Eglise Notre-Dame-des-Victoires (Paris)
Carte postale
Notre-Dame-des-Victoires, G. Simon édit., 8 Pl. des Petits-Pères, Paris, 14 x 9 cm, circulée, ap. 1903
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« Il y a toujours beaucoup à espérer de la Vierge de ce sanctuaire [Notre-Dame des Victoires], malgré l’allure de sa statue trop dédaigneuse et trop indigente pourtant, au point de vue de l’art. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Mme Huc, 21 février 1905)
Eglise Notre-Dame-des-Victoires (Paris)
Carte postale
Paris n° 149, Eglise Notre-Dame-des-Victoires, 9 x 14 cm, non circulée, av. 1903
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« Notre-Dame des Victoires est située à deux pas de la Bourse ; c’est la forteresse du Bien opposée à la forteresse du Mal. » (Joris-Karl Huysmans, Le Quartier Saint-Séverin (in La Bièvre et Saint-Séverin), 1898)
Opéra Garnier (Paris)
Carte postale
Paris n° 25, (9è arrt), L’Opéra, construit par l’architecte Garnier, fut inauguré en 1875, C. M., 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« L’Opéra (…) n’est qu’une marqueterie de tous les styles, un raccord de toutes les époques, avec son escalier pris à Piranèse, sa masse péniblement agrégée, ses parties disparates réunies comme les pièces d’un jeu de patience. » (Joris-Karl Huysmans, Le Salon de 1879 (in L’Art moderne) 1883)
Chapelle des Pauvres Clarisses (Paris)
Carte postale
Chapelle des Pauvres Clarisses, monastère de l’Ave Maria, Paris, Simi-Bromure, A. Breger frères, 9, rue Thénard, Paris (déposé), 8.9 x 13.6 cm, non circulée, ap. 1903
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« Impasse de Saxe. Les Clarisses déchaussées, on monte au 2ème chapelle ordinaire, mais on entend des oiseaux. Une grande grille, derrière l’autel ou plutôt, à gauche. Une partie de cet ordre est cloîtré, l’autre non. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet vert, sd)
Restaurant La Petite Chaise (Paris)
Carte postale
Auberge « A la petite Chaise » date de 1681, 36 rue de Grenelle n° 40, 8.8 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« Ayant déjeuné de fort bonne heure rue de Grenelle, au restaurant de la Petite-Chaise, où il [Joris-Karl Huysmans] était gâté » (Martial de Pradelle de Lamase, « Le sous-chef J.-K. Huysmans » in « Mercure de France », 15 octobre 1933)
« Le seul restaurant de Paris où l’on ne fût pas inéluctablement et tout de suite empoisonné. » (Joris-Karl Huysmans cité par Pierre de Pressac dans « Huysmans chez lui » in « Nouvelles littéraires et artistiques », 14 mai 1927)
Le Point-du-Jour (Paris)
Carte postale
Le point du jour n° 104, Paris, 8.8 x 13.7 cm, non circulée, av. 1903
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« Cette atmosphère que dégage la banlieue se change en une distraction et un repos auxquels se mêle la turbulence des enfants lâchés, grisés par un peu d’air. Parmi ces lieux de rendez-vous où la gaieté des pauvres gens éclate, le Point-du-Jour est un des plus fréquentés. Les facilités peu dispendieuses des bateaux-mouches aident à la vogue de cet endroit, que les affûts de la police en quête de bonneteaux n’ont pu tarer. » (Joris-Karl Huysmans, « Autour des fortifications », in « La Revue illustrée », 1er et 15 janvier 1886)
Ruelle des Reculettes (Paris)
Carte postale
Vieux Paris B. C. (déposé), n° 53, Ruelle des Reculettes (Gobelins), encore éclairée par des quinquets, sortie du côté de la rue Abel-Hovelacque, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« La ruelle des Reculettes, un vieux passage de l’ancien Paris, un passage habité par les ouvriers de peausseries et des teintures. Aux fenêtres, des femmes dépoitraillées, les cheveux dans les yeux, vous épient et vous braquent ; sur le pas de portes à loquet, des vieillards se retournent qui lient des ceps de vigne serpentant le long des bâtisses en pisé dont on voit les poutres. » (Joris-Karl Huysmans, La Bièvre, 1890)
Eglise Réformée de Port-Royal (Paris)
Les Eglises de Paris n° 106, Eglise réformée de Port-Royal, L. J. & Cie édit, Angoulême-Paris, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« Boulevard Arago 18. Grande maison église jusqu’au premier, maison de rapport ensuite. (…) L’entrée porte très basse romane, au-dessus une croix découpée de pierre d[an]s une rosace de pierre (…). Porte ouverte salle obscure à bancs de bois – au fond une chaire avec une bible ouverte. Au-dessus est écrit : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi – ça a l’air d’une devis de mastroquet ! (…) Ecrit en creux sur la porte : Eglise réformée de Port-Royal. Ca pue le bas protestantisme. Je ne vois même pas d’autel. Quel rapport cela a-t-il avec le Jansénisme de Port-Royal ? » (Joris-Karl Huysmans, notes personnelles, sd)
Statue de la République (Paris)
Carte postale
Paris, statue de la République, 9 x 14 cm, non circulée, av. 1903
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« La patrie. Des gens comprennent cette abstraction, révèrent la statue de la République. Parlez-leur de la Vierge, celle-là n’existe pas. Et les libres penseurs sont idolâtres aussi de l’incarnation d’une idée, pourtant ! » (Joris-Karl Huysmans, Carnet vert, sd)
Cour de Rohan (Paris)
Carte postale
Paris d’autrefois, Cour de Rouen (au fond de la rue du Jardinet), dépendances de l’ancien Hôtel des Archevêques de Rouen au XVe siècle, E. Le Deley, imp.-édit.127, boulevard de Sébastopol, Paris, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Je prépare une cour de Rouen [sic], passage du commerce, pour Le Tour de France et La revue Bleue et cela m’absorbe. Je n’ai pas le temps d’autre chose. » (Lettre de Joris-Karl Huysmans à Adolphe Berthet, 25 mars 1905)
« Je termine autre chose [après la « Symbolique de Notre-Dame »], puis nous allons voir la Cour de Rouen [sic] » (Lettre de Joris-Karl Huysmans à Charles Jouas, 27 mars 1905)
Eglise Saint-Etienne du Mont (Paris)
Carte postale
Paris n° 62, Eglise Saint-Etienne du Mont, 9 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« Je n’aime, à Paris, que 3 églises, Notre-Dame, Saint-Séverin et Saint-Etienne du Mont, les seules où l’art des âges disparus subsiste. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)
« A Saint-Etienne du Mont (…) la coque de l’église était charmante, mais la maitrise était une succursale de la maison Sanfourche ; on se serait cru dans un chenil… » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. II), 1895)
Eglise Saint-Germain de l’Auxerrois (Paris)
Carte postale
Eglise Saint-Germain-l’Auxerrois, Paris, n° 86, 9 x 14 cm, circulée, av. 1903
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« Ce pauvre Saint-Germain-l’Auxerrois, si désert et si pauvre, quand l’on songe qu’il fut jadis l’un des sanctuaires les plus opulents et les plus renommés de Paris ! » (Joris-Karl Huysmans, « Saint-Germain de l’Auxerrois » in « Le Tour de France » n° 8, 15 janvier 1905)
Eglise Saint-Germain-des-Prés (Paris)
Carte postale
Eglise abbatiale de Saint-Germain des Prés (XIIè), statue de Notre-Dame la Blanche (XIIIè siècle). Aujourd’hui Notre-Dame des Consolations, ed. Ch. W., véritable photo au bromure, reprod. Interdite, 10.5 x 14.6 cm, non circulée, ap. 1903
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« Saint-Germain-des-Prés est la basilique de Paris qui est la plus remplie de souvenirs pour nous [L’ordre bénédictin]. Outre qu’elle fut l’abbatiale du monastère, elle recèle maintenant Notre-Dame la blanche, consolatrice des affligés. Sa statue, située à droite de la grande porte d’entrée, fut offerte, au quatorzième siècle, à notre abbaye de saint Denys par la reine Jeanne d’Evreux et, après avoir séjourné pendant la révolution au musée des petits Augustins, elle est revenue se fixer à Saint-Germain-des-Prés, dans une ancienne église de notre observance. Elle est donc une relique Bénédictine, bien oubliée, hélas ! Car personne, même dans nos cloîtres, ne la connaît. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. XV), 1903)
Eglise Saint-Julien le Pauvre (Paris)
Carte postale
Paris, église Saint-Julien-le-Pauvre, façade de l’Eglise (XVIIè s.). (On voit au premier plan à gauche, une partie en ruine de la primitive façade du XIIè s.), éditions Saint-Julien-le-Pauvre, 9 x 13.9 cm, non circulée, ap. 1903
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« La cour au fond de laquelle s’élève l’église Saint-Julien-le-Pauvre est latrinière et informe ; des maisons sillonnées par des tuyaux de descente et des caisses rouillées de plombs, trouées de fenêtres rayées par des barreaux de fer, bosselées de cabinets rajoutés et qui font saillie sur leurs façades saurées par des ans accumulés de crasse, s’avancent en désordre au-dessus de la petite église, accroupie sur un fumier que picorent quelques poules. Une margelle bouchée de puits dort près de sa porte dont un vieillard sans grâce garde l’entrée. (…) Elle surgit à quelques pieds de terre, à peu près telle qu’elle fut réédifiée vers la fin du XIIe siècle. Sans doute, elle est bien démantelée et bien déchue. Sa flèche a été rasée et à la place de son portail du XIIIe siècle se dresse un portique percé d’un œil-de-boeuf et soutenu par des piles grecques ; ses verrières sont détruites, elle est coiffée d’une toque d’occasion, elle est hâve et vulgaire, elle est en loques. Vue de l’extérieur, elle ressemble à ces vieilles chapelles de campagne qui tiennent tout à la fois du castel en ruine et de la grange qu’on abandonne. » (Joris-Karl Huysmans, Le Quartier Saint-Séverin (in La Bièvre et Saint-Séverin), 1898)
Eglise Saint-Julien le Pauvre (Paris)
Carte postale
Paris, église Saint-Julien-le-Pauvre, l’Iconostase richement incrusté de nacre et de bois précieux par les meilleurs artistes de Damas, 8.8 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« Aujourd’hui, cette cage d’air est bouchée par un iconostase bâti avec des essences renommées de bois, car il entre, paraît-il, dans la marqueterie de cet affreux meuble, du figuier et de l’olivier, de l’abricotier et du chêne, du palissandre et du bois de rose, le tout enlaidi par des peintures semblables aux chromos d’un bazar pieux, creusé dans le bas par trois portes, surmonté, à son sommet, d’une croix peinte et de deux gigantesques pastilles contenant des portraits de sainte Marie et de saint Jean plaqués sur des pâtes d’or.
Cet écran ne laisse plus rien voir du fond de l’église, car ses portes sont voilées par d’horribles rideaux pareils à de vieux châles de cachemire sur lesquels il aurait longuement plu ; il faut donc les lever pour apercevoir un autel garni de fleurs de cuivre et de roses artificielles placées sous globe, comme l’on n’en voit plus que sur les cheminées d’auberges, en province. Ce que cette pâtisserie montée est laide et miteuse et ce qu’elle est de mauvais goût ! C’est triste à dire, mais l’impression que l’on éprouve devant ce décor qui coupe en deux l’église, c’est une impression de petit théâtre en plein vent, de baraque foraine, de scène improvisée dont la table de communion forme la rampe.» (Joris-Karl Huysmans, Le Quartier Saint-Séverin (in La Bièvre et Saint-Séverin), 1898)
Eglise Saint-Laurent (Paris)
Carte postale
Eglise Saint-Laurent, Paris Xè), chapelle de Notre-Dame des Malades, édifiée de 1712 à 1714, ed. Ch. W., 10,2 x 14,8 cm, non circulée, ap. 1903
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« Je suis allé aujourd’hui à Saint-Laurent voir Notre-Dame des Malades et j’ai puisé, dans sa petite chapelle, un nouvel et bon espoir. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à l’abbesse Cécile Bruyère, 7 mai 1897)
Eglise Saint-Laurent (Paris)
Carte postale
Paris, église Saint-Laurent, chapelle de la Très Sainte Vierge édifiée de 1712 à 1714, sur l’emplacement d’une autre dédiée aux Trois-Marie, actuellement dédie à Notre-Dame des Malades, 8.9 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« Il prie [pour l’abbé Ferret] et demandes des prières à quatorze monastères, sans parler de tous les amis qu’il implore et des pèlerinages qu’il fait auprès des vierges parisiennes, notamment à Notre-Dame-des-Malades, en l’église Saint-Laurent. » (Guy Chastel, J.-K. Huysmans et ses amis, 1957)
Bulletin de l’association A Rebours n° Spécial 41-42
« Joris-Karl Huysmans à l’Arsenal », pp. 91-92, 4ème année, Paris, 1979
Jacques LETHEVE
« J.-K. Huysmans et les peintres impressionnistes : une lettre inédite à Camille Pissarro », pp. 92-93, 4ème année, Paris, 1979 – 29.7 x 21 cm
Eglise Saint-Merry (Paris)
Carte postale
Paris n° 4, Eglise Saint-Merry, vue de la Grande Nef. Au premier plan, splendide chaire en bois, sculptée par Michel-Ange Stodtz en 1760, éditions E. Nurmignies, 69 rue Saint-Martin, Paris 4e), 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« La première impression, lorsqu’on pénètre dans la nef, est imposante. Le vaisseau jaillit d’un bond, avec ses murs, allégés par des vitres, dans les airs ; on respire la senteur d’une bonne, d’une vieille église, si placide, si recueillie, alors que l’on vient de quitter le vacarme commerçant de la rue Saint-Martin ; mais cette impression se fâche, si on lève les yeux et si l’on regarde, en haut, le fond de la nef et le maître-autel, car l’abside s’illumine de trois lames de verre dont l’aspect criard, dans cette atmosphère apaisée, détonne. » (Joris-Karl Huysmans, Saint-Merry (in Trois Eglises, trois primitifs), 1908)
Eglise Saint-Séverin (Paris)
Carte postale
Paris (8e) Eglise Saint-Séverin n° 581, 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« Là, sans même prier, il sentait glisser en lui une langueur plaintive, un discret malaise ; Saint-Séverin le ravissait, l’aidait mieux que les autres à se suggérer, certains jours, une indéfinissable impression d’allégresse et de pitié, quelquefois même, alors qu’il songeait à la voirie de ses sens, à se natter l’âme de regrets et d’effroi. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. II), 1895)
Eglise Saint-Séverin (Paris)
Carte postale
Saint-Séverin (Paris) – La grande nef, n° 9, Anciens établissements Le Deley, Paris, 8.8 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« C’est sous sa nef que l’Immaculée-Conception fut vénérée six siècles avant qu’elle ne fût déclarée dogme de foi par l’Église. Saint-Séverin avait donc devancé, et de combien d’années ! le culte révélé de Lourdes. » (Joris-Karl Huysmans, La Bièvre, Les Gobelins, Saint-Séverin, 1901)
Eglise Saint-Séverin (Paris)
Carte postale
Eglise Saint-Séverin, Paris n° 10, la Palmarium, 9.5 x 14.5 cm, non circulée, ap. 1903
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« Là, il s’installait derrière le maître-autel, dans cette mélancolique et délicate abside plantée, ainsi qu’un jardin d’hiver, de bois rares et un peu fous. On eût dit d’un berceau pétrifié de très vieux arbres tout en fleurs, mais défeuillés, de ces futaies de piliers carrés ou taillés à larges pans, creusés d’entailles régulières près de leurs bases, côtelés sur leurs parcours comme des pieds de rhubarbe, cannelés comme des céleris. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. II), 1895)
Eglise Saint-Séverin (Paris)
Carte postale
Saint-Séverin (Paris) n° 10, première nef de droite (d’auprès du Chœur), Anciens Ets Le Delay, Paris, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Et l’on y va, à cette abside où se tiennent les réserves de Dieu, par un chemin vraiment mystique, car les allées accouplées qui y mènent, en filant de chaque côté le long de la grande nef, ont l’aspect tout claustral des routes hors le monde, des galeries de cloîtres ! » (Joris-Karl Huysmans, La Bièvre et Saint-Séverin, 1898)
Eglise Saint-Séverin (Paris)
Carte postale
Paris n° 13, LEglise Saint-Séverin, P. Marmuse, édit., Paris, 8.8 x 14 cm, circulée, av. 1903
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« Dans ce territoire réservé du Satanisme, elle émergeait, délicate et petite, frileusement emmitouflée dans les guenilles des cabarets et des taudis ; et, de loin, elle dressait encore, au-dessus des toits, son clocher frêle, pareil à une aiguille piquée la pointe en bas et ajourant en l’air son chas au travers duquel on apercevait, surplombant une sorte d’enclume, une minuscule cloche. « (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. II), 1895
Rue Suger (Paris)
Carte postale
Paris, Rue Suger, 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« La maison natale du maître — porche bas et cour humide, écrit Foiret dans son essai sur les domiciles de Huysmans — portait en effet le n°. 11 (devenu n°. 9) de la rue Suger, Nous y souhaiterions une plaque*. » (M.-C. Poinsot et G.-U Langé, Les logis de Huysmans, 1919)
* Une plaque sera finalement apposée le 20 juin 1954
Eglise Saint-Sulpice (Paris)
Carte postale
Paris, Saint-Sulpice n° 89, 8.8 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« Il lui semblait qu’à Saint-Sulpice, la grâce se mêlait aux éloquentes splendeurs des liturgies et que des appels passaient pour lui dans l’obscure affliction des voix ; aussi éprouvait-il une reconnaissance toute filiale pour cette église où il avait vécu de si douces et de si dolentes heures ! » ((Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. II), 1895)
Eglise Saint-Sulpice (Paris)
Carte postale
Paris, L’Eglise Saint-Sulpice n° 105, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« Et ils se sont mis cinq ou six architectes pour ériger cet indigent amas de pierres ! (…) Saint-Sulpice, ce n’est pas, en effet, une église, c’est une gare. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. XVII), 1891)
Eglise Saint-Sulpice (Paris)
Carte postale
Paris, Eglise Saint-Sulpice n° 603 – La Chapelle de la Vierge, C. M., 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« Il s’installa dans la chapelle de la Vierge qui était presque vide à cette heure. Il ne se sentait aucun désir de prier, restait là, regardant cette grande rotonde de marbre et d’or, cette scène de théâtre où, seule éclairée, la Vierge s’avance au-devant des fidèles comme du fond d’un décor de grotte, sur des nuées de plâtre. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (1ère partie, ch. V), 1895)
Théâtre des Folies-Bergère (Paris)
Carte postale
Paris n° 58, Les Folies-Bergères, 8.8 x 14 cm, circulée, av. 1903
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« Ce qui est vraiment admirable, vraiment unique, c’est le cachet boulevardier de ce théâtre. » (Joris-Karl Huysmans, Les Folies-Bergère (in Croquis parisiens), 1880)
« Huysmans a été dernièrement avec « deux porcs », Uzanne et Lorrain, aux Folies-Bergères. Il n’y avait pas été depuis longtemps. « Oh ! l’inutilité de tout ça ! » s’écriait-il, en voyant des femmes à poil qui ne sont même pas bien bâties. Et il se félicitait de sa chasteté. » (Abbé Arthur Mugnier, Journal, 27 février 1897)
Eglise de la Trinité (Paris)
Carte postale
Paris n° 23, Eglise de la Trinité, 9 x 13.8 cm, circulée, av. 1903
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« Le scepticisme et la corruption raffinée des temps modernes ont construit la Trinité, cette église-fumoir, ce prie-Dieu sopha, où l’ylang et le moos-rose se mêlent aux fumées de l’encens, où le bénitier sent le saxe parfumé qui s’y trempe, cette église d’une religion de bon goût où l’on a sa loge à certains jours, ce boudoir coquet où les dames de M. Droz flirtent a genoux et aspirent à des lunchs mystiques, cette Notre-dame de Champaka, devant laquelle on descend de sa voiture comme devant la porte d’un théâtre. » (Joris-Karl Huysmans, Le Salon de 1879 (in « L’Art moderne »), 1883)
Tour Dagobert (Paris)
Carte Postale
Paris historique n° 92, tour carrée dite du roi Dagobert, 18 rue chanoinesse, L. J. & Cie, édit., Angoulême-Paris, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903
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« La rue Chanoinesse (…). Le 18 et le 20, qui ne formèrent jadis qu’un seul hôtel, recèlent le monument le plus étrange de tous, la tour de Dagobert. Il est peu probable que ce roi y ait habité et qu’elle ait même été construite sous son règne, mais elle n’en est pas moins bizarre ; et l’on est transporté bien loin de notre temps, lorsque, après avoir traversé une vieille cour convertie en une sorte de hangar et parcouru d’obscurs couloirs formés par les haies de calorifères empilés les uns par-dessus les autres, l’on grimpe son escalier en vrille dont la tige de chêne s’élance d’un jet, en tournoyant sur elle-même, du bas de la tour jusqu’à sa cime. L’on monte dans l’ombre et, peu à peu, les marches s’éclairent ; des pièces massives s’ouvrent de tous les côtés, des pièces aux murs énormes, au sol carrelé, au plafond dénudé, rayé par des saillies brunes de poutres, et finalement l’on aboutit en plein air, par une vague échauguette, sur une plate-forme de zinc. » (Joris-Karl Huysmans, « Le Quartier Notre-Dame » in « L’Almanach du bibliophile », 1899)
Tour Eiffel (Paris)
Carte postale
Paris, la Tour Eiffel, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« En une touchante unanimité, sans doute acquise, la presse entière, à plat ventre, exalte le génie de M. Eiffel.
Et cependant sa tour ressemble à un tuyau d’usine en construction, à une carcasse qui attend d’être remplie par des pierres de taille ou des briques. On ne peut se figurer que ce grillage infundibuliforme soit achevé, que ce suppositoire solitaire et criblé de trous restera tel.
Cette allure d’échafaudage, cette attitude interrompue, assignées à un édifice maintenant complet révèlent un insens absolu de l’art. Que penser d’ailleurs du ferronnier qui fit badigeonner son œuvre avec du bronze Barbedienne, qui la fit comme tremper dans du jus refroidi, de viande ? — C’est en effet la couleur du veau « en Bellevue » des restaurants ; c’est la gelée sous laquelle apparaît, ainsi qu’au premier étage de la tour, la dégoûtante teinte de la graisse jaune. (…)
L’on doit se demander enfin quelle est la raison d’être de cette tour. Si on la considère, seule, isolée des autres édifices, distraite du palais qu’elle précède, elle ne présente aucun sens, elle est absurde. Si, au contraire, on l’observe, comme faisant partie d’un tout, comme appartenant à l’ensemble des constructions érigées dans le Champ de Mars, l’on peut conjecturer qu’elle est le clocher de la nouvelle église dans laquelle se célèbre, ainsi que je l’ai dit plus haut, le service divin de la haute Banque. Elle serait alors le beffroi, séparé, de même qu’à la cathédrale d’Utrecht, par une vaste place, du transept et du chœur.
Dans ce cas, sa matière de coffre-fort, sa couleur de daube, sa structure de tuyau d’usine, sa forme de puits à pétrole, son ossature de grande drague pouvant extraire les boues aurifères des Bourses, s’expliqueraient. Elle serait la flèche de Notre-Dame de la Brocante, la flèche privée de cloches, mais armée d’un canon qui annonce l’ouverture et la fin des offices, qui convie les fidèles aux messes de la finance, aux vêpres de l’agio, d’un canon, qui sonne, avec ses volées de poudre, les fêtes liturgiques du Capital ! Elle serait, ainsi que la galerie du dôme monumental qu’elle complète, l’emblème d’une époque dominée par la passion du gain ; mais l’inconscient architecte qui l’éleva n’a pas su trouver le style féroce et cauteleux, le caractère démoniaque, que cette parabole exige. Vraiment ce pylône à grilles ferait prendre en haine le métal qui se laisse pâtisser en de telles œuvres si, dans le prodigieux vaisseau du palais des machines, son incomparable puissance n’éclatait point. » (Joris-Karl Huysmans, « Le Fer » in Certains, 1889)
Grande Chartreuse (Saint-Pierre de Chartreuse)
Carte postale
La Grande Chartreuse – Vue Générale du Couvent – Papèterie des Alpes, Eug. Robert, Grenoble, 8 x 13.6 cm, circulée, av. 1903
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« La Chartreuse, c’est une hostellerie de dernier ordre ; et, sauf l’office de nuit, c’est au-dessous de tout. (…) Le paysage même est surfait ; c’est un décor d’opéra-comique. Les précipices y sont quasi-douillets ; le fameux désert n’est qu’une reproduction agrandie des Vaux-de-Cernay. On y est bien, en somme, que dans sa cellule. J’ai fini par y passer là mon temps…» (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Berthe Courrière, vers le 26 juillet 1891)
« La Chartreuse, c’est très surfait. Sauf l’office de nuit, c’est médiocre, moderne ! (…) L’abbé Mugnier avait raison de me dire que ce serait une désillusion. » (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Georges Landry, 26 juillet 1891)
Grande Chartreuse (Saint-Pierre de Chartreuse)
Carte postale
Dauphiné n° 118, Couvent de la Grande Chartreuse, Réfectoire des Pères, Edit. Bourcier, Grenoble, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« La Chartreuse est une gargote de dernier ordre, les Frères des exploiteurs honteux, le paysage même est surfait.Il n’est question que d’argent dans ce monastère ! Avant de vous laisser mettre à table, on vous provient que c’est 2 f. 50 c. (…). L’abbé Mugnier avait raison lorsqu’il me disait que j’éprouverais là les dernières désillusions. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Gustave Boucher, 19 août 1891)
Abbaye (Saint-Wandrille)
Carte postale
Abbaye de Saint-Wandrille n° 54, le cloître, L.L., Levy et Neurdein réunis, 44 rue Letellier, Paris imp., 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« J’ai toujours conservé un très doux souvenir de Saint-Wandrille et si jamais je revais [sic] en Normandie, je ferai, au besoin, un long détour pour vous y aller voir, comme vous m’y conviez si aimablement. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Dom Pothier, 13 mars 1898)
Abbaye (Saint-Wandrille)
Carte postale
Abbaye de Saint-Wandrille n° 44, clef de voute, L.L., Levy et Neurdein réunis, 44 rue Letellier, Paris imp., 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« Je vous remercie de l’envoi de la photographie de votre curieuse rosace. – Quant à la déchiffrer point ne m’en charge, car elle me paraît singulièrement compliquée ; mais elle est vraiment bien intéressante. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Dom Pothier, 13 mars 1898)
Abbaye (Saint-Wandrille)
Carte postale
Abbaye de Saint-Wandrille n° 33, le réfectoire, L.L., Levy et Neurdein réunis, 44 rue Letellier, Paris imp., 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
Abbaye (Saint-Wandrille)
Carte postale
Saint-Wandrille n° 19, l’abbaye, porte de la Vierge et statue (XIVè siècle), Levy et Neurdein, 44 rue Letelllier, Paris imp., 8.8 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
Abbaye (Saint-Wandrille)
Carte postale
Abbaye de Saint-Wandrille (Seine Inférieure) n° 11, galerie du cloître, lavabo, ND phot., 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
Abbaye (Saint-Wandrille)
Carte postale
Abbaye de Saint-Wandrille n° 3, porte monumentale du XVIIè siècle, collection ND phot., établissements photographiques de Neurdein frères, Paris, 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« J’ai toujours conservé un très doux souvenir de Saint-Wandrille. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Dom Pothier, 13 mars 1898)
Moulin (Schiedam)
Carte postale
Schiedam, Molen Vlaard Dijk n° 271, Gebr. Spanjersberg N. V. Rotterdam, 8.9 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903
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« Un moulin se met en marche. Le silence de cette croix qui semble moudre l’horizon – de cette croix, la mélancolie du supplice se rappelant aux 4 points cardinaux, à tout l’univers, ne se montrant pas seulement pour Schiedam. Il y a comme un appel de Christ à tous, un mémorial de son martyre. » (Joris-Karl Huysmans, Notes voyage Belgique et Hollande, 1897)
Abbaye Saint-Pierre (Solesmes)
Carte postale
L’abbaye St-Pierre de Solesmes vue du pont de la Sarthe n° 5, J. Malicot, phot., Sablé, tous droits réservés, 8,8 x 13,7 cm, non circulée, ap. 1903
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« Ce n’est pas du tout à Solesmes que je finirai mes jours ; je ne m’y sens nullement porté. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à l’abbé Gabriel Ferret, 28 juillet 1897)
Cathédrale (Strasbourg)
Carte postale
Cathédrale de Strasbourg n° 511, la Grande Nef, Cathedral of Strasburg, the High-Nave, édit. Ch. Bergeret, 11, marché-neuf, Strasbourg, marque déposée, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« La légèreté gothique de la nef en verre, symbolise sans doute notre faiblesse humaine, alors que la redoutable puissance divine s’affirme dans l’énorme cave où le prêtre opère – gravité du sanctuaire, en opposition avec le lieu destiné aux foules. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet de voyage, 1903)
Château (Tiffauges)
Carte postale
Ramuntches, Chateaux de Poitou, Tiffauges (Vendée), Crypte de la Chapelle du Château, (…) l’on y voit les restes de l’autel où Gilles de Rais faisait offrir de sanglants sacrifices en l’honneur du démon éditions artistiques Raymond Bergevin, la Rochelle, 16388, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903
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« L’on pénétrait, en dessous, par une porte de cave, dans une crypte. Celle-là datait du onzième siècle. Petite, trapue, elle élançait sous une voûte en cintre des colonnes massives à chapiteaux sculptés de losanges et de crosses adossées d’évêques. La pierre de l’autel subsistait encore. Un jour saumâtre, qui semblait tamisé par des lames de corne, coulait des ouvertures, éclairait à peine les ténèbres des murs, la suie comprimée du sol encore troué d’un regard d’oubliette ou d’un rond de puits. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. VIII), 1891)
Château (Tiffauges)
Carte postale
Tiffauges (Vendée) n° 109, Vue d’ensemble des ruines du château de Barbe-Bleue, lib.Jehly-Poupin, Montagne, 8.8 x 13.5 cm, non circulée, ap. 1903
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« Il commença de vivre dans le pacifiant mépris des alentours, s’organisa une existence loin du brouhaha des lettres, se cloîtra mentalement, pour tout dire, dans le château de Tiffauges auprès de Barbe-Bleue et il vécut en parfait accord, presque en coquetterie, avec ce monstre. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. II), 1891)
Château (Tiffauges)
Carte postale
Tiffauges (Vendée) n° 12, Château de « Barbe-Bleue », le Donjon, c’est dans le donjon que Gilles de Retz, dit « Barbe-Bleue » immolait ses victimes ; leurs corps étaient brûlés dans l’appartement voisin et les cendres jetées dans le vivier. La salle basse servait aux invocations sataniques, m. Poupin, Mortagne, 8.9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903
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« Mais on accédait aisément à une autre partie qui ourlait la Sèvre ; là, les ailes du château escaladé par des viornes aux houppes blanches et par des lierres étaient intactes. Spongieuses, sèches comme des pierres ponce, des tours, argentées par des lichens et dorées par les mousses, se dressaient entières jusqu’à leurs collerettes de créneaux dont les débris s’usaient, peu à peu, dans les nuits de vent. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. VIII), 1891)
Basilique Notre-Dame (Tongres)
Carte postale
Tongres, intérieur de l’Eglise, N. D. La Vierge, 8.8 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903
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« Il existe encore, à l’heure actuelle, deux églises, l’une en Belgique et l’autre en France où, lorsqu’on va prier devant une statue de la Vierge, le sort qui vous a lésé rebondit sur vous et va frapper votre adversaire.
— Bah ! — Oui, l’une de ces églises est à Tougres [sic], à dix-huit kilomètres de Liège. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. XVII), 1891)
Vénus de Médicis (Versailles)
Carte postale
Versailles n° 20, Le Parc. Tapis Vert. Vénus de Médicis. E.L.D., 9 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903
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« Dire que des générations entières d’artistes vont acheter des réductions de la Vénus de Médicis, une bégueule qui a une tête d’épingle sur un torse de lutteuse de foire ! Quelque chose de propre que cette dondon qui profite de ce qu’elle a des bras pour se cacher le ventre ! La Vénus que j’admire, moi, la Vénus que j’adore à genoux comme le type de la beauté moderne, c’est la fille qui batifole dans la rue, l’ouvrière en manteaux et en robes, la modiste, au teint mat, aux yeux polissons, pleins de lueurs nacrées, le trottin, le petit trognon pâle, au nez un peu canaille, dont les seins branlent sur des hanches qui bougent ! » (Joris-Karl Huysmans, En Ménage (ch. V), 1881)
La Voulzie
Carte postale
Le Moulin de la Vicomté, Source de la Voulzie, A. Vernant edit., 9 x 13.7 cm, circulée, ap. 1903
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« Il se couchait dans la prairie, à l’ombre des hautes meules, écoutant le bruit sourd des moulins à eau, humant le souffle frais de la Voulzie. » (Joris-Karl Huysmans, A Rebours (Notice), 1884)
Chez le coiffeur (divers)
Carte postale
Chez le Coiffeur, on soigne ses clients, phototypie, A. Bergeret & Cie, Nancy, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903
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« L’on s’assied devant une psyché d’acajou qui contient sur sa plaque de marbre des lotions en fioles, des boîtes à poudre de riz en verre bleu, des brosses à tête aux crins gras, des peignes acérés et chevelus, un pot de pommade ouvert et montrant la marque d’un index imprimé dans de la pâte jaune.
Alors l’exorbitant supplice commence. Le corps enveloppé d’un peignoir, une serviette tassée en bourrelet entre la chair du cou et le col de la chemise, sentant poindre aux tempes la petite sueur de l’étouffement. » (Joris-Karl Huysmans, « Le Coiffeur » in « La Revue moderniste », 1er décembre 1884)
Conducteur d’omnibus (divers)
Carte postale
Conducteur d’omnibus, KF éditeurs à Arte, Paris, 9 x 14.3 cm, circulée, av. 1903
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« Le conducteur fouille dans son escarcelle et rend la monnaie à l’énorme dondon qui déborde de la banquette, puis il escalade le toit de l’omnibus où, tassés sur du bois, des corps d’hommes assis s’agitent péniblement derrière le dos d’un cocher dont le fouet claque. Appuyé sur la rampe de l’impériale, il touche ses trois sous et redescend puis s’assied sur un petit banc mobile qui barre l’entrée de la voiture. Plus rien à faire. (…)
A quoi peut-il songer alors que la carriole court de guingois toujours dans les mêmes ruisseaux, toujours dans les mêmes routes ? (…) Que de souvenirs de jeunesse, hein, conducteur ? te rappelles-tu tes jeunes années avant qu’un monsieur bien mis et l’abdomen ceint d’une écharpe, t’ait, au nom de la loi, uni par des liens indissolubles, à la tourmente de ta vie, à ta Mélanie de malheur ! ah ! tu as le temps de penser à cette gothon qui te bouscule, te fait manger froid et te traite de propre à rien et de feignant, si tu as bu le divin reginglat à coups plus pressés que de coutume ! » (Joris-Karl Huysmans, « Le Conducteur d’omnibus » in Croquis parisiens, 1880)
Marchand de marrons (divers)
Carte postale
Les petits métiers de Paris n° 14, le marchand de marrons, C. M., n° 1411, « c’était la France » réédition de cartes postales anciennes, éditeur : Cecodi BP 49, Les Ulis, déposé Paris, reproduction interdite, [réédition], 8.9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903
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« Va, éreinte-toi, gèle, gèle, souffle sur les fumerons qui puent, aspire à pleine bouche la vapeur des cuissons, emplis-toi la gorge de cendre, trempe dans l’eau tes mains bouillies et tes doigts grillés, égoutte les châtaignes, écale les marrons, gonfle les sacs, vends ta marchandise aux enfants goulus, aux femmes attardées ; hue ! philosophe, hue ! entonne à tue-tête, jusqu’à la pleine nuit, au clair du gaz, sous le froid, ton refrain de misère : eh ! chauds, chauds, les marrons ! » (Joris-Karl Huysmans, « Le Marchand de marrons » in Croquis parisiens, 1880)
Huysmans ou les frontières du chrétien
Marguerite-Marie D’ARMAGNAC
Portrait de J.-K. Huysmans par RM en frontispice, préface de l’abbé MUGNIER
Editions La bonne Presse, collection Idéalistes et animateurs n° 13, Paris, 1937 – 19 x 12 cm – 198 p.
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Ce volume consiste en un récit biographique de la part chrétienne de la vie de J.-K. Huysmans. Il prend pour origine l’arrivée de J.-K. Huysmans à la Trappe d’Igny à l’été 1892, moment où « non seulement il venait de loin, mais il était revenu de tout » et s’achève quand « cet homme de talent, (…) homme de douleur, sublimé, rédimé (…) s’en est allé vers l’exorable Juge ». L’ensemble paraît un peu lyrique et manque d’éléments que l’autrice ne pouvait détenir, la période d’écriture étant antérieure aux recherches éntreprises par Pierre Lambert.
Mme Gibouin
Un voisinage ombrageux à Ligugé
Nous sommes en 1898. Le terrain sur lequel se situe la villa Notre-Dame de Ligugé, non encore sortie de terre à l’époque, avait été acheté par le couple Leclaire, des amis de J.-K. Huysmans. L’écrivain, quant à lui, avait acquis une parcelle séparée de celle-ci par une petite propriété sur laquelle était posée une maisonnette, possession de « la veuve Gibouin ». Au regard des projets qui animaient J.-K. Huysmans, la réunion des terrains lui semblait nécessaire. Il chercha donc à devenir propriétaire du terrain de sa voisine ; celle-ci refusa. D’âpres négociations s’ensuivirent, l’écrivain allant jusqu’à acheter la maison du garde forestier (sise aussi à Ligugé), plus grande et plus moderne et la lui proposer en échange ; refus catégorique. La maison nouvellement acquise fut revendue à perte et l’acariâtre veuve resta chez elle. « Huysmans s’imaginait qu’elle le narguait et, chaque fois qu’il l’apercevait dans son champ, il la traitait, à part soi, tantôt de « Chouanne », tantôt de « Maugrabine » , parce que son nez avait la forme d’un yatagan, ou bien encore de « femme au casque » , à cause de la coiffe belliqueuse qu’elle portait comme un heaume » (Lucien Descaves, Les dernières années de J.-K. Huysmans, 1941) ; bonne ambiance assurément !
Au détour d’une conversation avec M. et Mme S. (voir l’article ci-dessus sur la villa Notre-Dame), je pense saisir que la maison de la veuve Gibouin n’a peut-être jamais quitté le giron familial et que son actuelle résidente en est certainement une descendante. J’établis donc le contact, apprends que l’hypothèse est juste ; un rendez-vous est donc fixé.
J’ai passé une heure chez M. et Mme M. Cette dernière étant l’arrière-petite-fille de la veuve Gibouin. Les origines de la maison sont datées d’environ 1880, soit bien avant les démarches infructueuses de J.-K. Huysmans. Si Mme M. avait bien eu vent des déboires de son aïeule, l’affaire de la maison du garde forestier ne lui disait rien. Mais cette visite fut surtout pour moi l’occasion de voir la seule image connue de cette si féroce voisine. Il s’agit d’une photo prise lors du mariage des parents de Mme M., en 1930, à Saint-Julien l’Ars. La veuve Gibouin, grand-mère du marié, est à sa droite, vêtue de sa robe noire et de ses barbes blanches ; elle mourut trois jours après ce cliché ! Quant à mon hôte, elle naquit trois ans plus tard, n’ayant par conséquent jamais connu celle qui résista si héroïquement à J.-K. Huysmans et qui participa certainement à lui faire cruellement écrire dans L’Oblat (1903) que non seulement « les paysans sont stupides et retors », la population locale « libidineuse et cupide » mais qu’en sus leurs mœurs « sont tellement ignobles qu’il vaut mieux n’en point parler ».
Une plaque à Lourps
Une plaque commémorative à Lourps
Lors d’une visite dans la librairie de madame Blanche Buffet, cette dernière m’apprenait incidemment que le lendemain était organisé un événement autour de Joris-Karl Huysmans à Lourps.
Lourps est un lieu-dit dépendant de la commune de Longueville (Seine-et-Marne). Celui-ci est constitué de deux éléments établis sur le sommet d’une colline. D’un côté, une vaste propriété privée ceinte d’un mur dissimulant un manoir (communément désigné comme « le château »), un corps de ferme et un pigeonnier ; de l’autre, la chapelle Saint-Menge dont l’origine remonte au XIIIème siècle, flanquée d’un cimetière. J.-K. Huysmans découvrit cet ensemble dès 1881, alors qu’il résidait quelques jours à Jutigny, un village proche du site. Il revint à Lourps à plusieurs reprises jusqu’en 1885, et en fit littérairement le berceau de Jean Floressas des Esseintes, personnage principal d’A Rebours (1884), et lieu de l’action d’En Rade (1887).
La décision de me rendre à Lourps le week-end suivant mon passage dans la librairie de Mme Buffet ne fut guère longue à prendre.
L’organisation de la manifestation était le fruit du travail croisé entre deux associations : « Culture et patrimoine – Les amis de Lourps » et « Les après-midi de Saint-loup ». La journée était scindée en deux. En matinée une promenade d’environ une heure et demie était proposée. Muni d’un livret explicatif, je cheminais en autonomie depuis la chapelle en suivant le « chemin du Feu parce que jadis il avait été tracé, à travers champs, la nuit, par le piétinement de tout le village de Jutigny qui courait au secours du château en flammes » (En Rade) jusqu’à Jutigny ; puis, je longeais les tourbières avant d’effectuer une grande boucle dans la campagne avoisinante. A l’issue de la marche était offerte la possibilité de visiter les jardins du château ainsi que ses abords où trône un curieux « puits surmonté d’une sorte de pagode en tôle terminée en un croissant de fer posé sur une boule » (En Rade). Par l’extrême gentillesse des organisatrices, on me présenta la propriétaire des lieux qui me fit un résumé de l’histoire de son bâtiment et des territoires alentours. L’après-midi se déroula dans la chapelle, transformée pour l’occasion en salle d’exposition et de conférence. Des panneaux, des reproductions photographiques, des fac-similés de documents rares présentaient liens entre l’écrivain et Lourps. Ensuite, face à un public somme toute conséquent, trois conférenciers prirent la parole. Ainsi s’exprimèrent, sur la thématique du jour, François Angelier, Eric Walbecq et Lionel Richard. Enfin, à l’issue des débats, une collation était organisée dans la salle des fêtes de Longueville.
Lors de ce moment festif, je discutais avec différentes personnalités locales dont M. Fortin, maire de la Longueville (commune de laquelle dépend Lourps), ainsi que différents membres de l’Association des amis de Lourps. Le cœur des discussions porta inévitablement sur J.-K. Huysmans. Estimant que l’actuelle notoriété de Lourps était en très grande partie due à l’écrivain, je déplorais que son influence ne fût pas mise plus en avant et proposais un projet d’apposition de plaque.
De retour chez moi, je réitérai ma demande par courriel, ce qui généra donc une correspondance régulière avec M. Deprez, président de l’association « Culture et Patrimoine – Les Amis de Lourps ». Il advint donc que le projet de plaque fut approuvé par le Conseil municipal de Longueville et que je fus mandaté pour la rédaction du texte.
In fine, la première plaque du XXIème siècle commémorant J.-K. Huysmans fut scellée sur le contrefort gauche de la façade occidentale de l’église Saint-Menge à l’été 2022.
L’inauguration officielle eut lieu le 17 septembre de la même année, dans le cadre des journées du patrimoine, en la présence de MM. Fortin et Deprez. Après une présentation de la genèse du projet par ce dernier, je pris la parole, une vingtaine de minutes durant, pour exposer l’importance que revêt, à mes yeux, le si particulier site de Lourps dans la vie et l’œuvre de J.-K. Huysmans. On m’invita ensuite à dévoiler la plaque et la cérémonie s’acheva par un sympathique pot de l’amitié organisé par les bénévoles de l’association présidée par M. Deprez.
« Avant toute chose, je voudrais remercier très sincèrement et très chaleureusement M. Fortin, maire de Longueville, M. Deprez président de l’association des Amis de Lourps ainsi que tous ses bénévoles pour leur soutien et leur engagement sans faille dans la réussite de ce projet littéraire.
Je précise que je ne suis ni un universitaire, ni un journaliste ; mais simplement un lecteur passionné, un admirateur et un collectionneur, membre de la Société J.-K. Huysmans, originaire d’Alsace.
Nous sommes réunis ici pour inaugurer la pose d’une plaque en l’honneur de J.-K. Huysmans sur un contrefort de la façade occidentale de l’église Saint-Menge de Lourps. Mais revenons un peu dans le passé. La première plaque commémorative dédiée à J.-K. Huysmans a été posée le 15 mai 1927 au 31 rue Saint-Placide à Paris, immeuble dans lequel il mourut. Nous étions peu ou prou 20 ans après sa mort. Puis 5 autres plaques furent posées durant le XXème siècle, la dernière en 1995 rue Cambacérès à Paris.
Et nous nous retrouvons aujourd’hui, en 2022, soit presqu’un siècle après la première, pour célébrer la pose de la première plaque du XXIème siècle. C’est donc la preuve que la mémoire de J.-K. Huysmans persiste, et qu’il reste un écrivain qui, sans être un géant tels Victor Hugo, Balzac ou Proust dont on parle tant en ce moment, reste important dans le l’histoire littéraire et dont on a encore beaucoup à apprendre. Si tant est que l’on se donne la peine de le lire, bien évidemment… Car oui, J.-K. Huysmans est un auteur majeur dans le paysage littéraire français pour toute une série de raisons dont l’analyse n’est pas l’objet de ce discours. Mais disons, pour ceux qui ne seraient pas particulièrement familiers avec lui, que peut-être peut-on dire que son art réside dans l’intrication toute particulière entre biographie de l’auteur et ses romans et tout ceci enrobé dans les anneaux d’un style particulièrement truculent. Et cette biographie est elle-même singulière, il a débuté comme épigone matérialiste d’Emile Zola (Marthe, histoire d’une fille ; Les Sœurs Vatard) et terminé sa vie, après une conversion retentissante, comme catholique intransigeant et oblat bénédictin du monastère Saint-Martin de Ligugé (En Route ; La Cathédrale ; L’Oblat), ceci en étant passé par une période pendant laquelle l’occultisme et le satanisme l’intéressèrent particulièrement (Là-Bas).
Mais alors, pourquoi une plaque ici, dans ce lieu-dit de Lourps à l’Est de la Seine-et-Marne sachant que J.-K. Huysmans est un écrivain parisien, né à Paris et mort à Paris dont la détestation de la province est légendaire ?
Entre nous, je pense qu’il aurait volontiers adhéré à l’idée d’Edmond de Goncourt qui écrivait dans son journal le 8 novembre 1881: « « Moi, il n’y a que les êtres parisiens qui m’intéressent… Les paysans, tout le reste de l’humanité enfin, c’est pour moi de l’histoire naturelle. »
Parce que pour détester ainsi les provinciaux, peut-être faut-il les avoir côtoyés. Et J.-K. Huysmans les côtoya notamment ici, à Lourps et ses alentours, Longueville, Jutigny… Et combien de fois y vint-il en villégiature ? Les biographes ne semblent pas tous d’accord, certains ne mentionnent que 2 venues, d’autres 3. La seule certitude que nous ayons est qu’il soit venu à plusieurs reprises et que le lieu lui ait suffisamment plu pour qu’il le mentionne dans ses œuvres. Quand je dis le lieu, il s’agit bien évidemment de l’ensemble qui regroupe l’église Saint-Menge et le château dont il donnera une description dans une lettre à son ami Alexis Orsat le 19 août 1885 : « cette ruine romantique, parfaite comme silence et solitude, mangée de mousse et de lierre, une bâtisse immense avec caveaux et colombiers, pullulant de pigeons et d’hirondelles, battue à tous vents, ayant en somme grand air dans sa détresse. » Les deux édifices forment donc un tout pour lui, d’ailleurs dans son roman En Rade il fait mention de supposés souterrains qui auraient liés château et église.
Nous évoquerons donc ces deux bâtiments avec leurs spécificités propres.
D’abord, le château :
Nous trouvons donc dans son œuvre 2 romans majeurs dans lesquels cette référence apparait :
D’abord, A Rebours, son roman le plus célèbre qui paraît en 1884. Ce roman, considéré comme un roman pivot du XIXème et qui est à peu près le marqueur de sa sortie du naturalisme, la mention de Lourps apparait dès la première phrase :
« À en juger par les quelques portraits conservés au château de Lourps, la famille des Floressas des Esseintes avait été, au temps jadis, composée d’athlétiques soudards, de rébarbatifs reîtres.» (réître : guerrier brutal et grossier)
Des cohortes entières de lecteurs ont lu A Rebours, bible de la décadence, chef d’œuvre de J.-K. Huysmans. Mais qui se rappelle que le 12ème mot du roman est « Lourps » !
Dans A Rebours, J.-K. Huysmans imagine que son personnage principal Jean Floressas des Esseintes nait dans le château puis, parti faire ses études chez les jésuites, revient à Lourps passer ses vacances d’été, puis des Esseintes finit par vendre le château pour acheter sa fameuse thébaïde de Fontenay-aux-Roses. Notons que ses venues l’été ressemblent à celles que fit J.-K. Huysmans aux étés 1884 et 1885,
Après A Rebours, le deuxième roman est En Rade. Roman souvent méconnu et bien malheureusement oublié dans les notices biographiques de l’écrivain.
J.-K. Huysmans le publie en 1887. Ce coup-ci, Lourps est le lieu de l’action, tout le roman s’y déroule. Ce roman relate l’histoire d’un couple, Jacques et Louise Marle qui vient en villégiature dans le château de Lourps pour échapper aux créanciers suite à une irrémissible faillite. Les choses n’étant jamais simples, Louise souffre d’une mystérieuse maladie nerveuse. Il est absolument remarquable que le volume s’ouvre sur l’arrivée à pied de Jacques au château et s’achève par le même trajet effectué par Antoine et Norine, oncle et tante de Louise, régisseurs du château, qui sont présentés comme de rustres paysans (peut-être une illustration de ce que représentait la province pour J.-K. Huysmans).
Mais au-delà de la simple trame narrative, En Rade peut se lire comme une espèce de récit autobiographique. En effet, J.-K. Huysmans était venu durant quelques semaines en vacances dans le château durant l’été 1885 avec sa compagne, Anne Meunier, elle-même gravement malade, comme l’est Louise dans le roman. On peut réellement établir un parallèle entre le personnage de Jacques et Joris-Karl Huysmans et le personnage de Louise et Anne Meunier. Dans le roman, J.-K. Huysmans rapporte ici ou là à quelques analyses des sentiments de ses personnages dont la crudité fait froid dans le dos, nous renvoyant à nos propres démons.
Je vais vous lire les réflexions de Jacques méditant sur sa pauvre femme. Dans cet extrait, vous remarquerez le passage de la 1ere à la 3eme personne du singulier. Comme si J.-K. Huysmans lui-même s’interrogeait sur ce que vit son personnage, sur ce qu’il a lui-même vécu ici, à Lourps.
« Louise n’est, depuis sa maladie, bonne à rien. Que faire d’une femme impotente, assise dans un angle, et frappant le plancher du pied ? et puis… et puis… qui sait si sa santé ne s’aggravera point et si je ne deviendrai pas, sans argent pour la soigner, garde-malade ?
Ah ! s’il était seul, comme sa vie s’arrangerait mieux ! si c’était à refaire, comme il ne se marierait plus !
— A supposer, en effet, que Louise mourût, une fois le chagrin tari, il pourrait attendre sans trop pâtir les événements à naître ; il pourrait vivoter jusqu’à ce qu’il eût trouvé une place ; il pourrait peut-être découvrir une femme, râblée, solide, experte à diriger un ménage, une femme qui fût une servante de curé et avec cela une maîtresse qui n’imposât pas à son amant de trop longs jeûnes ! eh oui ! il en souffrait à la fin des fins de cette abstinence de la chair que la maladie de sa femme lui faisait subir !»
On est ici témoin des pensées d’un personnage qui envisage la mort de sa femme, qu’il aime sincèrement, espérant ainsi se débarrasser du fardeau qu’elle est devenue
En parallèle, Louise pense à sa relation avec son mari. Ici il n’y a pas l’emploi de la 1ere personne.
« Elle pensait forcément, ainsi que toutes les femmes, que la possession de son corps était un inestimable don ; comme toutes les femmes encore, épouses, filles ou maîtresses, elle pensait aussi que le mari, le père ou l’amant avait été mis sur la terre pour subvenir aux besoins de la femme, pour l’entretenir, pour être, en un mot, sa bête à pain.
Puis, n’était-elle pas enviable et jolie quand il l’avait épousée, n’avait-elle pas été la dispensatrice de nuits folles, et n’avait-elle pas été constamment aussi attentive aux souhaits de Jacques, vigilante et douce ? En fin de compte, elle avait fait, en se mariant, un marché de dupe, car il l’avait frustrée; il lui avait volé par son insouciance sa vie heureuse et criminellement aggravé les transes de sa maladie par le menaçant aspect de la misère !
Ah ! si c’était à refaire, comme elle ne se marierait pas ! »
Car finalement ainsi que le dit J.-K. Huysmans un peu plus loin, évoquant ces pensées morbides « Si ferme, si vaillant qu’il soit, nul n’échappe à ces mystérieuses velléités qui cernent de loin le désir, le couvent, l’élèvent, le cachent dans les latrines les plus dissimulées de l’âme. »
Nous sommes tous confrontés à des pensées dont nous sommes peu fiers.
Un important volet de la vie sentimentale de l’écrivain s’est visiblement joué ici, au château de Lourps quand il y vint en vacances.
Intéressons-nous maintenant au deuxième lieu, l’église Saint-Menge.
Rappelons que lorsqu’il fréquenta ces lieux il tendait plutôt vers l’athéisme, ou l’agnosticisme… On ne sait exactement, mais comme je l’ai signalé précédemment il se convertira franchement au catholicisme vers les années 1891/1892.
Donc la fascination du romancier pour l’église remonte à une période ou le fait religieux n’est pas une priorité pour lui, néanmoins il ne le laisse pas indifférent. Voici ce qu’il écrit dans En Rade au chapitre XI :
« Cette église était en longueur, sans transept simulant les bras d’une croix, formée simplement par quatre murs le long desquels de minces colonnes disposées en faisceaux, s’élançaient jusqu’aux arceaux des voûtes. Elle était éclairée par des rangées de fenêtres se faisant face, des fenêtres en ogive à courtes lancettes, mais dans quel état ! les pointes des lancettes cassées, rafistolées avec des morceaux de ciment et des bouts de briques, les verrières remplacées par des vitres divisées en de faux losanges de papier de plomb ou laissées, telles quelles, vides, la voûte éraillée perdant les eschares de sa peau de plâtre, pliant, surmenée, sous la pesée du toit.
On comprend que l’état de la chapelle n’a rien à voir avec l’état actuel. Elle parait d’abord abandonnée.
(…) Les chats-huants et les corbeaux entraient librement dans l’église par les trous des vitres, perchaient sur ce Christ et, battant de l’aile, le balançaient, en l’inondant de leurs jets digérés d’ammoniaque et de chaux ! Sur le pavé du sanctuaire, sur les stalles pourries de bois, sur les bancs de l’autel même, c’était un amas de blanches immondices, une vidange d’oiseaux carnivores, ignoble !
Le lieu ne semble habité que par les animaux…
(…)
Un fumet de charogne encensait l’autel. Guidé par cette odeur, Jacques passa derrière le tabernacle et vit, par terre, des restes de mulots et de souris, des carcasses sans têtes, des bouts de queues, des bourres de poils, tout le garde-manger des chats-huants, resté là, près d’une armoire de sapin entr’ouverte dans laquelle pendaient des étoles et des aubes. Il eut la curiosité de visiter cette armoire et, au-dessous du porte-manteau, il discerna, pêle-mêle, sur une planche, un cornet de pointes, le calice et le ciboire, et une boîte en fer-blanc, mal bouchée, gardant quelques hosties.
Nous remarquons ici la présence des objets nécessaires au culte et à l’eucharistie.
(…)
Ah ! tout de même, le prêtre qui laissait dans un tel état d’abandon l’église où il célébrait des offices était un bien singulier prêtre ! il aurait pu du moins serrer ses pains azymes et ses vases, se disait Jacques. Il est vrai que Dieu résidait si peu dans cet endroit, car l’abbé gargotait les sacrements, bousculait sa messe, appelait son Seigneur en hâte et le congédiait, dès qu’il était venu, sans aucun retard. C’était un service tout à la fois télégraphique et divin, suffisant peut-être pour les trois ou quatre personnes arrivées de Longueville et qui n’osaient s’asseoir, tant les bancs étaient vermoulus et sales ! »
Finalement, il apparait à Jacques (je rappelle que l’on peut le considérer comme un double de J.-K. Huysmans) que cette église n’est-elle pas complètement abandonnée aux animaux, qu’un prêtre y officie, et visiblement de manière peu orthodoxe, bâclant les offices pour de rares fidèles.
On trouve dans ces passages, en germe, deux traits extrêmement importants de qui fut J.-K. Huysmans :
– d’abord, un esthète portant un regard acéré et précis sur une pièce d’architecture religieuse. Celle-ci est encore en ruine, mais il admirera les églises parisiennes, pensons à Saint-Séverin, Notre-Dame ou encore Saint-Merri et bien sûr, la plus belle de toute, la cathédrale Notre-Dame de Chartres dans son roman de 1898 sobrement titré La Cathédrale.
– Ensuite, un catholique acariâtre qu’il sera notamment après sa conversion et même au-delà de sa mort. Je vous donne une citation extraite des Rêveries d’un croyant grincheux, texte posthume, qui résume son éternelle incompréhension : « Pourquoi un catholique pratiquant est-il plus bête qu’un homme qui ne pratique pas ? ». Beaucoup lui ont reproché ses propos acerbes envers le clergé séculier, persuadé qu’il était un faux dévot, que sa conversion était feinte, qu’il était une espèce de nouveau Léo Taxil. Mais sa longue et lente agonie, entièrement tournée vers une acceptation chrétienne de la douleur prouvera l’intensité de sa foi à tous ses contempteurs.
Je pense que le chemin parcouru entre la vision de l’église délabrée de Saint-Menge et l’admiration pour la somptueuse cathédrale de Chartres apparait comme une métaphore du parcours religieux que suivra J.-K. Huysmans, de l’agnosticisme à la foi absolue.
Pour conclure ce discours, je dirais :
– que A Rebours s’ouvre sur le château de Lourps et se clôt par une prière : « Seigneur, prenez pitié du chrétien qui doute, de l’incrédule qui voudrait croire etc… »
– que En Rade offre la première fois une place importance à un édifice religieux dans l’œuvre de J.-K. Huysmans
Et que pour ces 2 raisons, Lourps est un lieu majeur dans la vie et l’imaginaire huysmansien.
Je pense que ce site a eu un rôle de pivot et peut-être perçu comme le fondement de la deuxième partie de sa vie d’homme et de sa carrière d’écrivain. Et c’est pour cela que je pense que la pose d’une plaque s’imposait sur un contrefort de la façade occidentale de l’église Saint-Menge.
Je vous remercie toutes et tous pour votre présence et votre écoute. »
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Joris-Karl Huysmans se recueillant dans la chapelle dédiée à Sainte-Lydwine de Schiedam (photographie de Léon Leclaire, 1897)
La réédification de Sainte-Lydwine de Schiedam
Est-il possible de s’intéresser à Joris-Karl Huysmans et faire l’impasse sur Sainte-Lydwine de Schiedam, l’édifiante hagiographie qu’il consacra à cette bienheureuse, parue en 1901 ? A l’évidence une majorité de lecteurs contemporains répondront malheureusement par l’affirmative. Pourtant ce texte apparait comme une puissante vision anticipatrice de la fin de vie de son auteur, que lui-même semblait avoir perçue quand il écrivait à sa chère amie madame Huc qu’il s’était « souvent dit qu’[il] aurai[t] beaucoup d’ennuis corporels pour avoir écrit la vie de Sainte-Lydwine » (été 1905)… Nous affirmons donc l’absolue incontournabilité de cette œuvre dans sa bibli(bi)ographie.
Notons que Sainte-Lydwine de Schiedam est le texte dont la maturation fut la plus longue dans l’esprit de l’écrivain avant rédaction et publication (plus d’une décennie) ; il est le seul qu’il composa en intégralité lors de son séjour ligugéen, alors qu’il résidait dans la seule maison qui fut sienne de 1899 à 1901 (en copropriété avec le couple Léon et Marguerite Leclaire) ; il est aussi le seul ouvrage pour lequel un premier tirage à caractères spécialement fondus, pour une édition limitée à 1240 exemplaires, vit le jour ; il est, enfin, la preuve que Durtal (personnage principal de quatre romans de J.-K. Huysmans) est un double de l’écrivain car réfléchissant à l’écriture de cette hagiographie dans Là-Haut (première version abandonnée de ce qui deviendra En Route, 1895), il annonce une réalité à venir.
Dès lors, un voyage pour Schiedam (actuelle banlieue de Rotterdam), semble nécessaire, afin de nous approcher au plus près des reliques de la sainte devant lesquelles J.-K. Huysmans s’était physiquement recueilli en 1897 (voir photographie de gauche). En effet, il avait effectué un périple belgo-batave à la recherche de documents sur la sainte en compagnie du couple Leclaire, auquel il épigraphera « affectueusement » son hagiographie. Sur place, force est de constater que l’actuelle basilique Sainte-Lydwine et Notre-Dame du Rosaire, conservant les reliques de la bienheureuse, n’est plus celle que connut l’écrivain, cette dernière ayant été détruite. Néanmoins, la sainte y est grandement mise à l’honneur : deux chapelles lui sont destinées, la croisée du transept expose 6 toiles de Jan Dunselman (1863-1931) relatives à des scènes de la vie de Lydwine et dans le chœur trône la châsse abritant ses reliques. Le culte lydwinien restant discret à Schiedam et les vestiges de l’époque somme toute rares, un crochet par la bibliothèque scientifique d’Utrecht nous permet d’étoffer ces liens en consultant le manuscrit original de Johannes Brugman (1459), l’un des trois biographes de la sainte dont J.-K. Huysmans s’inspira ; ainsi qu’une version de l’incunable imprimé (et illustré ?) par Otgier Nachtegaal (1498) mentionné par J.-K. Huysmans au chapitre XVI de son hagiographie, dont il avait aussi compulsé un exemplaire à La Haye.
Or, dans le chapitre XV, l’écrivain relatant l’histoire des reliques explique comment celles de Schiedam relèvent d’une rétrocession datant de 1871, le reste étant conservé au couvent des carmélites de Bruxelles depuis 1626, d’autres fragments épars ayant été perdus ou détruits. Une visite au dit couvent devient nécessaire.
L’enquête dans la capitale belge s’avère complexe. A la cathédrale des Saints Michel et Gudule, au couvent des frères Franciscains, et même chez les pères Carmes Déchaux, le nom de Lydwine n’évoque rien, à personne. Mais, au détour d’une sympathique mais difficile discussion avec le frère Carme Luca, italien d’origine et s’exprimant très mal en français, celui-ci nous indique le discret couvent des sœurs de son ordre. En désespoir de cause, nous décidons de nous y rendre. L’accès n’est guère aisé, mais nous finissons par rencontrer sœur Françoise-Thérèse. Cette minuscule religieuse nous accueille de manière très avenante et, fort diserte, nous présente l’histoire de son monastère. Sa petite taille nous rappelle les propos de J.-K. Huysmans qui rapportait pouvoir poser sa tante Maria, recluse dans un béguinage néerlandais, sur ses genoux pour lui parler. Très surprise de notre intérêt pour ces reliques, que personne jamais ne vient vénérer, elle nous confirme leur présence dans le couvent, mais explique que l’accès à icelles ne peut s’improviser.
Quelques mois plus tard, un nouveau rendez-vous est pris, « Ste Lidwine [sic] vous attend après la Messe de 7 h 30 » nous précise-t-elle par message la veille ; fichtre !
Et quelle ne fut pas notre surprise de faire face à ce qui ressemble fort au « coffret d’ébène et d’argent » qui fut remis en 1616 « aux dames chanoinesses de Mons et confiée à leur garde, dans le sanctuaire de Sainte-Waudru » selon notre hagiographe ; alors que l’inscription du présent reliquaire confirme l’illation vers le couvent des Carmélites en 1626. Et si finalement cette châsse comprenait l’ensemble des fragments conservés en Belgique, qu’après la dispersion une réédification ait pu avoir lieu ? Si fantaisiste que soit cette hypothèse, et ne devant jamais pouvoir être contestée, nous nous permettons de la considérer recevable. Après un bel et cordial entretien autour des liens entre J.-K. Huysmans et la sainte, nous prenons congé de notre hôte.
En guise de remerciements, et pour rappeler et promouvoir la mémoire de son dernier biographe, nous décidons d’envoyer un bel exemplaire de l’édition originale Sainte-Lydwine de Schiedam à sœur Françoise-Thérèse.
In fine, cette enquête prendra fin lorsque nous aurons découvert les dernières reliques de la sainte, celles qui furent offertes à J.-K. Huysmans par un prêtre schiedamois en 1897 et qu’il céda, par testament, au couple Leclaire – quasi-indissociable de la liaison que l’écrivain entretint avec Lydwine… Approcher ces ultimes fragments nous permettra d’achever la construction de ce puzzle humain dont la puissance symbolique constitue une étape primordiale dans notre huysmansienne quête.
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Bonus :
Transcription du texte latin gravé sur la châsse de Sainte-Lydwine de Schiedam du Carmel de Bruxelles :
« Reliquia sancta Lidwina virginis Schiedamensis quas monasterio carmelitarum Bruxellensi dono contulit Serenissima Isabella Hispaniae infans die 23 decembris anni 1626 et eidem coenobio suprema voluntate in perpetuum asseruit piissima princeps die 30 novembris anni 1633 »
[Les saintes reliques de Lidwina, vierge de Schiedam, que la Très Sérénissime Infante Isabelle d’Espagne offrit en cadeau au monastère des Carmélites de Bruxelles le 23 décembre 1626, et le prince [Philippe IV ?] le plus pieux confirma cette perpétuité au couvent par volonté suprême le 30 novembre 1633]
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La thébaïde de Fontenay-aux-Roses
La thébaïde de Fontenay-aux-Roses
Joris-Karl Huysmans fit naître et grandir Jean Floressas des Esseintes, personnage unique d’ A Rebours (1884), son roman le plus célèbre, au château de Lourps. Arrivé à majorité, des Esseintes vendit tous ses biens et, après de fructueuses investigations il découvrait dans « les environs de la capitale (…) une bicoque à vendre, en haut de Fontenay-aux-Roses, dans un endroit écarté, sans voisins, près du fort : son rêve était exaucé ; dans ce pays peu ravagé par les Parisiens, il était certain d’être à l’abri ; la difficulté des communications mal assurées par un ridicule chemin de fer, situé au bout de la ville, et par de petits tramways, partant et marchant à leur guise, le rassurait. »
Cette mythologie domestique amena inévitablement les huysmansiens passionnés à chercher trace de cette maison, et ce d’autant que l’écrivain avait résidé durant les trois mois de l’été 1881 à Fontenay-aux-Roses, rue des écoles – totalement remaniée depuis et rebaptisée rue Jean Jaurès. Inévitablement, une maison, correspondant aux critères d’âge et d’originalité, située sur les hauteurs de Fontenay fut remarquée et considérée comme source d’inspiration pour la demeure de des Esseintes. A ce jour aucune preuve ne permet la certitude, mais les plus rêveurs, dont moi, s’en persuadent ; tout vestige amplifiant le lien avec « notre ami ».
C’est donc intrigué et curieux du lieu que je m’y rendais. Toute la colline surplombant Fontenay ayant été densément urbanisée, la maison n’est plus « dans un endroit écarté » mais entourée de maintes propriétés au cœur d’une zone résidentielle. Elle s’y terre, celée au fond d’un petit jardin et séparée de la rue et de la vue par un muret surmonté d’une balustrade métallique noyée dans une végétation sauvage. Un vieux portail sans sonnette franchi, me voici dans le jardin au centre duquel trône un « petit bassin maintenant bordé d’une margelle de basalte », recouvert de mousse, visiblement peu entretenu. L’architecture de l’édifice est effectivement particulière, détonnant avec la modernité des constructions avoisinantes. Un petit perron mène à une porte flanquée deux fenêtres, les deux étages supérieurs sont chacun percés de trois croisées, celle du centre précédée d’un élégant balconnet orné d’un garde-fou en fer forgé. L’ensemble est couronné d’un harmonieux balustre qui reprend le motif de celui qui orne le perron. Curieusement, au flanc sénestre de la maison semble avoir été adjointe une élévation d’autant de fenêtres, et surmontée d’un oculus de toute originalité.
La porte d’entrée n’étant pourvue d’aucune sonnette, mes heurts répétés à la porte ne donnant rien, j’ose, non sans quelques acrobaties, un coup d’œil furtif par une fenêtre, et mon regard croise… un regard. Dans la pièce, tout au fond, une personne… allongée sur un lit médicalisé. Stupéfait et conscient du silence répondant à mes sollicitations, mon désir d’exploration prend brusquement fin.
De retour chez moi, un peu honteux et fort gêné, j’adresse une épistole pour m’excuser de l’intrusion dans la propriété, non sans expliquer, bien évidemment, quelles motivations m’avaient mû.
Quelques semaines plus tard mon téléphone carillonne, je décroche – je presse l’écran plus exactement ; « bonjour, c’est Joris-Karl Huysmans », ouïs-je, ébaubi. Il s’agissait du fils de la personne alitée qui, ayant réceptionné ma missive, apparaissait plus curieux que contrarié. Nous avons discuté une bonne demi-heure de J.-K. Huysmans et de la supposée source d’inspiration qu’était cette demeure. Elle daterait d’environ 1853, ce qui atteste qu’elle ait pu être vue par l’écrivain lors de son séjour à Fontenay-aux-Roses. Ensuite, elle aurait (le conditionnel semble de rigueur) été louée par Fernand Léger durant les années 1920/1930 et accueillait les bureaux du magazine « Le Ski Français » quand les parents de mon interlocuteur l’acquéraient, c’était en 1974. Ce lieu semblant pétri d’extraordinaire, la famille l’intégrant ne pouvait qu’être hors norme ; il s’agissait du célèbre dissident russe Andreï Siniavski, de son audacieuse et tempétueuse épouse Maria Rozanova et de leur jeune fils, Iégor. Je m’entretenais donc avec ce dernier. Revenant à J.-K. Huysmans, il m’apprenait avoir lu A Vau l’eau (1882) et avoir particulièrement apprécié l’incipit de Là-Bas (1891). Le potentiel propriétaire de la supposée thébaïde était donc un lecteur de J.-K. Huysmans ! Incroyable !
Et cerise sur le gâteau, ce lecteur n’est pas que lecteur ! Je laisse maintenant le soin aux plus curieux d’effectuer quelques recherches sur Internet en dévoilant son coruscant nom de plume : Iegor Gran !
Enfin, pour boucler la boucle, notez qu’il a obtenu, en 2003, le grand prix de l’humour noir avec ONG ! et que lors de notre première rencontre, je devais lui apprendre que l’expression « humour noir » avait été inventée par J.-K. Huysmans, dans son autobiographie parue sous le pseudonyme d’A. Meunier (Les Hommes d’aujourd’hui n° 263, 1885), et non par André Breton, auteur de la fameuse Anthologie de l’humour noir, ainsi qu’il est communément admis.
La villa Notre-Dame
La villa Notre-Dame de Ligugé
1. Une prise de contact laborieuse.
Connaissant l’existence de la villa Notre-Dame que J.-K. Huysmans avait fait construire à Ligugé à la toute fin du XIXè siècle, j’envoie un message à la mairie dudit village afin d’avoir plus d’indications sur sa situation, son propriétaire, etc… M’est envoyée, en retour, une réponse on ne peut plus laconique : « la maison Huysmans est située rue Huysmans ».
Surpris et déçu par la compendiosité du message, j’interroge un célèbre moteur de recherche et trouve le nom d’une personne résidant, a priori, dans la rue. Je poste donc, vers cette adresse, une missive dans le but d’établir un contact. Quelques semaines plus tard, une petite carte me parvient par le même canal. Le propriétaire de la maison Huysmans, prévenu de ma démarche par une voisine, me fait savoir que la villa Notre-Dame est une demeure privée, que nulle trace de l’écrivain n’y subsiste plus depuis bien longtemps et qu’elle n’est donc pas ouverte aux visites. Dont acte ; le plus imposant vestige de l’existence de J.-K. Huysmans ne me sera jamais accessible.
J’apprends, peu de temps après, en lisant les correspondances entre l’écrivain et l’abbesse Cécile de Bruyère, que la maison est ornée d’un péristyle dont il a « établi les piliers au nom des saints les plus amis, saint Benoît, saint Martin, saint François d’Assise, sainte Radegonde, sainte Lydwyne, sainte Françoise Romaine, sainte Thérèse – en n’oubliant point saint Joseph et en gardant la place d’honneur pour la mère – Et [il] les [a] fait représenter en dehors de toute archéologie, par la symbolique des fleurs, aidée du blason » (lettre du 30 juillet 1899). Que n’avais-je fait cette découverte avant sollicitation du propriétaire ; il devient extrêmement mal venu et particulièrement cavalier de réitérer une demande de visite, même pour la façade extérieure… Tant pis, me dis-je, si l’occasion se présente un jour, j’irai voir si ces chapiteaux sont éventuellement visibles depuis la chaussée.
2. Une chaleureuse rencontre.
Je finis par me rendre à Ligugé dans le but d’observer ces fameuses pièces d’architecture. Arrivé rue Huysmans, je me rends compte que, non seulement la maison est en hauteur par rapport à la rue, mais qu’un mur d’enceinte masque partiellement le péristyle, amère déception… Mais… une personne passant dans la cour de la maison me voit me contorsionner et m’interpelle. Je lui explique être l’auteur de la demande de visite formulée quelques mois auparavant. Ladite personne me dit se renseigner et après un bref instant, le propriétaire de la maison, monsieur S., m’invite à pénétrer dans la propriété afin que je puisse photographier les chapiteaux. Mes images obtenues, nous échangeons autour de J.-K. Huysmans, de sa vie à Ligugé, de la maison, et, alors que je ne m’y attendais pas du tout, monsieur S. me propose de visiter l’intérieur de sa demeure ! Les huysmansiens sauront que le rez-de-chaussée était habité par le couple Leclaire, l’étage par l’écrivain. Quelle insigne émotion que celle qui m’étreignit quand je pénétrai dans ce qui fut sa chambre et particulièrement son bureau, pièces communicantes à l’époque, murées depuis. Surtout ce cabinet de travail, dont subsiste quelques photographies d’époque nous montrant des murs couverts de lourds volumes, pièce dont l’usage a été conservé à l‘heure actuelle. Ce bureau, duquel J.-K. Huysmans avait vue sur le monastère Saint-Martin qu’il rejoignait plusieurs fois par jour afin d’assister consciencieusement aux offices, alors qu’il écrivait son hagiographie, Sainte-Lydwine de Schiedam.
Si, en plus d’un siècle, les propriétaires s’y sont succédé et nonobstant l’idée qu’ « il n'[y] reste rien et l’on chercherait en vain son souvenir » (Maurice Garçon, D’un prompt oubli, BSH n° 21, 1949), j’affirme que l’âme de J.-K. Huysmans plane toujours dans les aîtres de cette villa.
Odile
Une visite sous les bons auspices de l’abbé Boullan
Profitant d’un séjour lyonnais, je décide de me rendre à un certain numéro de la rue de la Martinière.
Joris-Karl Huysmans n’y vécut pas à proprement parler, mais il y fit quelques séjours entre 1890 et 1893. En effet, c’est dans un appartement sis dans cette rue que résidait un trio, pour le moins interlope, constitué de Joseph-Antoine Boullan (ancien abbé, révoqué de l’église catholique romaine, autoproclamé successeur du mage Vintras), de Julie Thibault (une mystique qui officiera, de 1895 à 1899, comme domestique au service de J.-K. Huysmans) et un architecte du nom de Pascal Misme. J.-K. Huysmans était entré en contact avec l’ex-abbé, car celui-ci disposait d’une importante documentation sur le satanisme passé et présent qu’il était prêt à partager avec l’écrivain quand ce dernier travaillait sur Là-Bas (1891). Ces échanges furent à l’origine d’une relation forte entre les deux hommes qui devait durer jusqu’à la mort de l’abbé, en 1893. Lors d’un séjour rue de la Martinière, J.-K. Huysmans assista, visiblement interloqué et ébaubi, à un combat fluidique. Récit des événements : « Chez Boullan, c’est la folie la plus bizarre. On a reçu une lettre de Paris des occultistes [Stanislas de Guaita et le Sar Péladan], nous condamnant à la peine de mort – et la bataille dura trois jours. Ce fut Wagram dans le vide ! En costume sacerdotal, des hosties à la main, Boullan terrassait ses ennemis, assisté d’une somnambule en état lucide et de la maman Thibault – et de moi ! qui étais chargé d’empêcher que l’ennemi ne jetât la petite Laure* [la dénommée somnambule] en l’état cataleptique. Ce fut bien beau ! Mais on ne voyait rien – sinon, de temps en temps, les fameux éperviers qui venaient frôler les vitres et que surveillait pendant la lutte le père Misme. Je ne suis pas encore fol, mais c’est égal, il y avait de quoi le devenir » (lettre à Gustave Boucher, 19 août 1891). J.-K. Huysmans évoluait en plein dans la vague occultisto-satanico-spiritiste qui remuait alors le monde des lettres et des arts.
Que pouvait-il rester de tout ceci au XXIème siècle ? Assurément, rien ; mais l’adresse reste célèbre pour le pittoresque des lieux, dit-on.
Me voici donc face à une banale porte en bois, et, encastré dans le mur, un boitier à digicode. Rien de particulier, en somme. Bigre, quelle malchance. Par la fenêtre ouverte du café attenant, j’interpelle une serveuse et lui demande s’il est possible qu’elle m’ouvre la porte, et surtout si derrière se cache une cour éventuellement visitable. Je m’entends répondre que je n’ai qu’à pousser la porte… Sitôt dit, sitôt fait ; effectivement, celle-ci n’était pas verrouillée. Je pénètre donc, gravis quelques sombres marches menant dans une lugubre traboule, et débouche dans un insoupçonné puits de lumière ! Un incroyable escalier de pierre, ouvragé de ferronnerie d’art s’élève sur 7 étages dans une minuscule cour intérieure. Alors que je lève les yeux sur cette pièce d’architecture, se déverse sur moi une ambiance finiséculaire de XIXè siècle faisandé, momifié dans ces arabesques de pierre. Quelque peu éberlué, j’entreprends l’ascension de ces fuligineux degrés m’imaginant ces mêmes marches foulées par la petite bande d’illuminés, et leur témoin, cités précédemment. Rendu au 4ème palier, je me trouve face à face avec une dame qui arrosait paisiblement ses plantes. Un bonjour de politesse et je ne peux m’empêcher de lui dire abruptement que je suis sur les pas de l’abbé Boullan. « Ah ! me répond-elle, du tac-au-tac, enjouée, celui-qui faisait des messes noires dans la cave ! » Il n’en fallait pas plus ! Odile et moi avons discuté presqu’une heure de J.-K. Huysmans, de Boullan, de l’immeuble et de cette cage d’escalier dont le rafraichissement et la remise en peinture sont programmés dans un futur proche (je suis arrivé à temps !). Elle m’explique aussi être la plus ancienne résidente de l’immeuble (plus de quatre décennies), et que « si vous étiez tombé sur les jeunes, ils n’auraient pas pu vous en raconter tout ça, d’ailleurs et ils ne connaissent plus l’histoire de l’abbé ». Enfin, s’enquérant du comment j’étais entré, elle se rappela que le digicode était hors d’usage et qu’il devait être réparé incessamment, empêchant par là même tout accès à la cour pour les personnes non autorisées.
A La supposée guigne de la porte crue close à l’arrivée s’est finalement substitué un curieux enchaînement d’événements providentiels dont on se plait à imaginer que l’ordre fut commandé, de l’au-delà, par le ténébreux abbé.
* En réalité Adèle Berthet, une voisine du trio
Revue d’Histoire littéraire de la France n° 5
Pierre BRUNEL et André GUYAUX
Deux carnets inédits de Huysmans (Contribution à une étude de la genèse de Trois Primitifs), pp. 777-785
Editions Armand Colin, 80ème année, septembre / octobre 1980 – 24 x 15.5 cm
La Champagne bénédictine, Contribution à l’année saint Benoît (480-1980)
Daniel CADOUX
La vie monastique après En Route (1895) et L’Oblat (1903) de Joris-Karl Huysmans (1848-1907), pp. 91-108
Travaux de l’Académie nationale de Reims, volume n° 1960, 1981 – 23.5 x 15 cm
La Phrase et le vocabulaire de J.-K. Huysmans
Marcel CRESSOT
Librairie E. Droz, Paris, 1938 – 25.5 x 16.8 cm – 604 p.
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Une analyse ébouriffante de densité sur la valeur exceptionnelle du style de Joris-Karl Huysmans. L’ouvrage passe en revue la syntaxe et l’emploi si original du vocabulaire dans l’oeuvre de l’écrivain. A noter le glossaire qui définit tous les néologismes et hapax.
M. Cressot aurait pu proposer en épigraphe la célèbre phrase de Léon Bloy : « L’expression [de J.-K. Huysmans] toujours armée et jetant le défi, ne supporte jamais de contrainte, pas même celle de sa mère l’Image qu’elle outrage à la mondre vélléité de tyrannie et qu’elle traîne continuellement par les cheveux ou par les pieds, dans l’excalier vermoulu de la syntaxe épouvantée. »
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« C’est véritablement un travail de bénédictin ; (…) L’ouvrage de M. Cressot est complété par une bibliographie ainsi que par un index lexicologique qui nous fait pénétrer dans la forge où Huysmans travaillait la phrase et mettait au feu la matière grammaticale et « l’écriture artiste », le verbe, le substantif, l’adverbe, les termes familiers, argotiques et populaires ; mais surtout, oh ! surtout, l’épithète, qui devait être rare ! » (Lucien Descaves, Opinions et souvenirs, Le Journal, 18 juin 1939)
La Cathédrale
Suivie de documents inédits, préface de Monique CAZEAUX
Editions Christian Pirot, collection Autour de 1900 n° 4, 1986 – 21 x 15.5 cm – 382 p.
Nature had its time, New Book
Nikolaas VERSTRAETEN & Lukas De RYCK
Fascicule concept associé à l’exposition de plantes citées dans le chapitre VIII d’A Rebours (Bruxelles, 17 au 21 mars 2023) – 41 x 28 cm – 76 p.
Avec envoi des artistes
W Drodze [En Route]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Polonais / Traduction de Zofia Milewska
Editions Instytut Wydawniczy « Pax », 1960 – 20 x 13 cm – 510 p.
Katedra [La Cathédrale]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Polonais / Traduction de Marcin MASNY
Editions Fundacja Instytut Globalizacji, 2017 – 23.5 x 16 cm – 412 p.
Tam [Là-Bas]
/ Polonais / traduction de Witold JABLONSKI, n° 125
Editions Wydawnictwo IX, 2022 – 20.2 x 13 cm – 318 p.
Na Ruby [A Rebours]
/ Tchèque / Traduction de Kamilla NEUMANNOVA
Editions Nové Prehlednuté Vydani, collection Knihy Dobrych Autorü, Prague, 1913 – 20.5 x 14 cm – 202 p.
Tam Dole [Là-Bas]
Joris-Karl HUYSMANS
/ Tchèque / traduction d’Otokar LEVY
Editions Aloise Srdce v Praze, 1919 – 20.4 x 13.8 cm – 240 p.
Na Ruby [A Rebours]
/ Tchèque / Traduction de Jifi PECHAR
Editions Odeon, 1979 – 16.8 x 11.5 cm – 286 p.
Les dernières années de J.-K. Huysmans
Lucien DESCAVES
Editions Albin Michel, Paris, 1941 – 18.8 x 12.2 cm – 192 p.
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Dédié à Joris-Karl Huysmans, « [s]on Maître, [s]on Ami et [son] refuge aux jours d’épreuve », ce volume est un hommage à Charles Grolleau qui fut le collaborateur de l’auteur lors de la publication des Oeuvres complètes de J.-K. Huysmans. Le récit des « dernières années de J.-K. Huysmans » débute lors de la mise à la retraite de l’écrivain, en juin 1898, et court jusqu’à son décès en mai 1907. L’ensemble est amphigourique et nécessite en prérequis, pour une bonne compréhension, de solides connaissances de la vie de J.-K. Huysmans.
Huysmans inconnu du bal du Château-Rouge au monastère de Ligugé
Maurice GARCON
Editions Albin-Michel, Paris, 1941 – 18.3 x 12 cm – 94 p.
J.-K. Huysmans et ses amis lyonnais
André BILLY
Illustrations de Pierre Falké
Editions Les Tables claudiennes chez H. Lardanchet, n° 85/550, Lyon, 1942 – 19.5 x 13.5 cm – 118 p.
Photographie de J.-K. Huysmans (1904) et fac-similé de lettre autographe de J.-K. Huysmans (188…) en frontispice
Editions du Mercure de France, collection Les Essais, n° 231/305, Paris, 1942 – 19.2 x 13 cm – 162 p.
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Un florilège d’articles autour de Joris-Karl Huysmans (Ses débuts littéraires, son emploi de fonctionnaire modèle, son projet de roman La Faim, le lapin blanc des Soeurs Vatard, ses relations avec Léon Bloy lors de la publication d’A Rebours etc…). Le livre se conclut par la liste des iconographies connues de J.-K. Huysmans à l’époque de publication.
Enquête sur l’évolution littéraire
Jules HURET
« Joris-Karl Huysmans », pp. 161-167, préface et notes de Daniel GROJNOWSKI
Editions Thot, Vanves, 1982 – 21.5 x 13.5 cm – 382 p.
L’Œil n° 341
Pierre-Louis MATHIEU
« Huysmans inventeur de l’impressionnisme », pp. 38-45, décembre 1983 – 31 x 24 cm
Les Heures dauphinoises des écrivains français
Evelyne REYMOND Evelyne
« Joris-Karl Huysmans et Léon Bloy à la Salette », préface de Paul DREYFUS
Editions Didier Richard, pp. 97-102, Grenoble, 1984 – 25 x 19 cm
Le Picton n° 50
Maurice PETIT
« L’installation de J.-K. Huysmans à Ligugé », pp. 23-26, mars / avril 1985 – 29.7 x 21 cm
Magazine littéraire n° 227
Jean ROUDAUT
« Huysmans en rade », pp. 22-24, février 1986 – 27 x 21.5 cm
Bulletin de l’association A Rebours n° 51
Fernand d’AUXOIS
« Un disciple de Huysmans : Esquirol », pp. 41-43, automne 1990 – 14.5 x 22.2 cm
Iconographie de J.-K. Huysmans
Léon DEFFOUX
Précédé d’ «Un Projet de journal de J.-K. Huysmans, « La Comédie humaine » », extrait des cahiers J.-K. Huysmans n° 19, mars 1942 et de «L’Institution Hortus», n° 8/150 (hors commerce)
Editions du Divan, 1942 – 20.2 x 15.7 cm – 22 p.
Signé par l’auteur
Regards d’écrivains au musée d’Orsay
André Z. LABARRE
« Le rasoir empoisonné de Joris-Karl Huysmans », pp. 144-177, avant-propos de Claire BARBILLON
Editions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1992 – 22 x 14.3 cm
Magazine littéraire n° 295
Yvan LECLERC
« La machine célibataire » de Joris-Karl Huysmans, pp. 76-78, janvier 1992 – 27.3 x 21.6 cm
Commentaire n° 60
Philippe SENART
« Huysmans : la littérature célibataire », pp. 990-991, Volume 15, hiver 1992 / 1993 – 25.5 x 18.5 cm
Là–Bas
Luis BUÑUEL et Jean–Claude CARRIERE
« Un scénario original d’après le roman de J.-K. Huysmans », préface de Jean–Claude CARRIERE
Editions Ecriture, Montréal, 1993 – 22.5 x 14.3 cm – 128 p.
Papilles n° 12
Roselyne BLANCHARD
« L’imagerie culinaire de Joris-Karl Huysmans », pp. 39-45
Editions Le Temps qu’il fait, juin 1997 – 24 x 17 cm
Magazine littéraire n° 356, l’Enfer
Pierre-Marc de BIASI
« A Rebours de Huysmans / Le Jardin des supplices de Mirbeau », pp. 71-75, juillet / août 1997 – 27 x 21 cm
Magazine littéraire n° 367, la Faute, le retour de la culpabilité
Jennifer KOUASSI
« Huysmans, les tourments du corps et de l’âme », pp. 54-56, juillet / août 1998 – 27 x 21 cm
Un personnage de roman : le chanoine Docre de « Là-bas » de J.-K. Huysmans
Hermann BOSSIER
Editions Les Ecrits, collection Essais, Bruxelles-Paris, 1943 – 18.8 x 12.5 cm – 172 p.
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L’auteur propose une enquête poussée sur l’abbé Van Haecke (1829 – 1912). Ce prêtre brugeois, supposément satanique, servit de modèle fantasmé à J.-K. Huysmans pour son personnage de Docre dans Là-Bas.
Revue d’histoire littéraire de la France n° 1
Jean-Marie SEILLAN
« Huysmans et les censeurs », pp. 83-115, 106è année, janvier 2006 – 24 x 15.5 cm
Art Press n° 328
Léa BISMUTH
« J.-K. Huysmans écrits sur l’art, 1867-1905 », p. 68, novembre 2006 – 28.5 x 22 cm
Magazine littéraire n° 458
Vincent LANDEL
« Un œil impitoyable », p. 86, novembre 2006 – 28 x 20.5 cm
Lire n° 354
Jean MONTENOT
« Huysmans », pp. 92-95, avril 2007 – 27 x 21 cm
Lettre de Ligugé n° 320
Frère Lucien-Jean BORD
« Huysmans ou Durtal », pp. 3-4, « Joris-Karl Huysmans à Ligugé », pp. 6-13
Avec envoi de l’auteur
Samuel LAIR
« L’Oblat, Huysmans à Ligugé », pp. 13-23
Editions de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé, avril 2007 – 20.7 x 14.5 cm
Le visage vert n° 14
Joris-Karl HUYSMANS
« Damiens », pp. 169-170
Editions Zulma, juin 2007 – 24 x 17 cm
Bulletin de l’association des amis de Louis Massignon n° 20
Ouvrage collectif
« Joris-Karl Huysmans », Pierre Roche, Louis Massignon, Décembre 2007 – 20.7 x 14.7 cm – 218 p.
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Comporte 23 lettres de J.-K. Huysmans à Pierre Roche et une lettre en retour ; 8 lettres de J.-K. Huysmans à Léon Leclaire, Jean de Caldain et Gustave Boucher ; ainsi que 22 lettres entre correspondants divers (Louis Massignon, Charles-Marie Dulac, etc…).
Société archéologique d’Eure-et-Loir n° 95
« Huysmans et Chartres » par Juliette CLEMENT, pp 1-12, janvier / février / mars 2008 – 24.5 x 16.5 cm
K. J. Huysmans
Christiane AIMERY
Editions P. Lethielleux, collection Publicistes chrétiens, Paris, 1944 – 18 x 11.3 cm – 30 p.
Commentaire n° 168
Christophe MERCIER
« Huysmans, romancier ? », pp. 931-934, Volume 42, hiver 2019 / 2020 – 25.5 x 18.5 cm
Magazine littéraire n° 477
Pierre JOURDE
L’Humour cette insoutenable liberté des lettres, A la manière de… Joris-Karl Huysmans, p. 94, juillet / aout 2008 – 28 x 20 cm
Ecrits mémorables I
Louis MASSIGNON
« Huysmans et la Salette », pp. 133-173, préface de Christian JAMBET
Editions Robert Laffont, collection Bouquins, Paris, 2009 – 19.7 x 13.3 cm
L’objet d’art hors-série n° 146
Ouvrage collectif
« Joris-Karl Huysmans critique d’art », novembre 2019 – 28.7 x 21 cm
Causeur n° 73
Jérôme LEROY
« Huysmans, à rebours de la modernité », pp. 82-85, novembre 2019 – 28 x 20 cm
Le Nouveau Magazine Littéraire n° 24
Serge SANCHEZ
« Il faut relire Huysmans le naturaliste », pp.64-69, décembre 2019 – 26.7 x 20 cm