Buste de Joris-Karl Huysmans

Sculpté par Pierre Roche, plâtre, connu à 4 exemplaires (un en bronze, trois en plâtre ; celui-ci ayant appartenu à Lucien Descaves), 1898 – 48 x 20 x 30 cm

Faire-part de décès de J.-K. Huysmans

Document non complété, 1907 – 26.8 x 20.5 cm

Plaquette

« Souvenez-vous devant Dieu », à la mémoire de Joris-Karl Huysmans par Charles Rivière, Reims, 1907, 13.4 x 8.5 cm

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« [M. Rivière], du premier coup, fut pour Huysmans – qui devait plus tard devenir son confrère en oblature – plus et mieux qu’un ami. (…) Il conquit la solide affection de l’écrivain. » (René Dumesnil, La Publication d’En Route, 1931)

Portrait de J.-K. Huysmans en buste assorti d’un portrait assis et d’un moine encapuchonné

Gravure de Gabriel Antoine Barlangue, 1913 – 25.5 x 17 cm

Frontispice de « Là-Bas »

Frontispice de Là-Bas, Le Château de Tiffauges, reproduction en phototypie de la gravure de Fernand Hertemberger [sic], 1926 – 32.8 x 24.8 cm

Médaille

Gravée par Charles Perron (1862-1934), bronze, frappée par la Monnaie, Paris, 1932 – diamètre 6.7 cm

Justification de tirage

Le Drageoir aux Epices de J.-K. Huysmans

Editions Les Graveurs modernes, Paris, 1929 – 28.5 x 22.5 cm

Portrait de Joris-Karl Huysmans

Gravure d’Edgar Chahine, n° 7/10, 1933 – 29 x 23 cm

Catalogue de vente de manuscrits, livres et documents concernant Joris-Karl Huysmans

Pierre Cornuau

1934 – 25 x 18.4 cm – 16 p.

Portrait de Joris-Karl Huysmans

D’après le pastel de Jean-Louis Forain, Joris Karl Huysman [sic], French novelist, Feb. 5, 1848-May 2 [sic], 1907, International portrait gallery, Book tower, Detroit, 1974 – 27.8 x 21.5 cm

Affiche

Exposition « Joris-Karl Huysmans, du naturalisme au satanisme et à Dieu » à la bibliothèque de l’Arsenal (Paris), du 07 juin 1979 au 22 juillet 1979 – 40 x 55.5 cm

Carnet parcours du musée d’Orsay

N° 17, une visite avec Huysmans

Editions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1989 – 23.5 x 11.5 cm – 16 p.

Livre CD audio

« Les Similitudes » de Joris-Karl Huysmans in « Les Décadents », lecture de Bernard PETIT

Editions Autrement dit, 2003 – 19 x 13.5 cm

Les Grünewald du musée de Colmar

D’après Joris-Karl HUYSMANS, Patrick Morell, vidéogramme encodé à partir d’une cassette VHS sur un DVD

Productions du Sommeil – Philippe Fredet, 2004

Timbre vignette

Consacré à l’Exposition universelle de Paris de 1889 émis par la République de Guinée, 2009 – 10 x 17.5 cm

Minizza, « A Rebours »

« Based on the Joris-Karl Huysman’s novel of the same name (1884) », CD audio, Brocoli n° 14, 2013 – 14 x 12.7  cm

Ex-libris

« La grande place de Bruxelles » de Joris-Karl Huysmans, in Le Drageoir aux épices

Editions des Pas perdus, 2019 – 32 x 23 cm

Avec envoi des éditeurs

Plaquette

Exposition « Huysmans, de Degas à Grünewald sous le regard de Franceso Vezzoli » au musée d’Orsay (Paris) + autorisation d’accès au musée, 16 décembre 2019 – 21 x 14.4 cm

Mug

Zazzle, 2020 – 8 x 9.7 cm

Invitation

Inauguration de l’exposition « L’Œil de Huysmans : Manet, Degas, Moreau… », Musée d’Art contemporain de Strasbourg (03.04.2020-19.07.2020), jeudi 2 avril 2020 – 21 x 14.8 cm

Avec cachet du Musée d’Orsay             

Echantillons de parfums Lubin

Présentés lors de l’exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » au musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg), du 03.04.2020 au 19.07.2020 :

– Opoponax,

– Eau de Frangipane,

– Parfum White-Rose,

– Héliotrope,

– New Mown-Hay,

– Patchouli.

Livre CD audio

A Rebours de Joris-Karl HUYSMANS, lecture de Marc Hamon, livre CD audio

Editions Le Livre qui parle, 2020 – 19 x 13.5 cm

Programme

Des expositions Orsay / Orangerie, Joris-Karl Huysmans critique d’art. De Degas à Grünewald sous le regard de Francesco Vezzoli, Musée d’Orsay, pp. 2-3, printemps 2020 – 28.5 x 21 cm

CD-R et partitions

« A Rebours », Thomas Oboe Lee, 6 extraits d’ A Rebours de Joris-Karl Huysmans adaptés pour ténor (Ethan DePuy) et piano (Tae Kim), 2021 – 28 x 22 cm – 66 p. – 14.2 x 12.2 cm

Avec envoi du compositeur

Livret

« Joris-Karl Huysmans », associations Les amis de Lourps et Les après-midi de Saint Loup, mairie de Longueville, 30 octobre 2021 – 36 p – 20.8 x 16 cm

Affiche

« Actualités huysmansiennes, miscellanées en hommage à Jean-Marie Seillan », campus Carlone, université Cote d’Azur, Nice, 04.05.2022-06.05.2022 – 29.7 x 42 cm

Portrait vignette

Huysmans, 2ème collection Félix Potin, sd – 4 x 7.5 cm

Portrait vignette

Collection Chocolat Guérin-Boutron, n° 546, J.-K. Huysmans, sd – 10 x 6 cm

Image pieuse

« C’est par les marches de la souffrance que l’on fait l’ascension des joies » (Huysmans, Sainte-Lydwine de Schiedam), Bénédictines, Meudon, n° 220 d, sd – 11.8 x 6 cm

Image pieuse

« C’est par les marches de la souffrance que l’on fait l’ascension des joies » (Huysmans), G. L. 18 made in France, Schaefer Paris, Photo Leroy, Gilbert Miremont, St Sulpice, 14 mai 1953 – 11.5 x 6.6 cm

Marque-page

Exposition « L’œil de Huysmans, Manet, Degas, Moreau… » au musée d’Art moderne et contemporain (Strasbourg), du 02 octobre 2020 au 17 janvier 2021 – 21 x 7 cm

Marque-page

Olleschau n° 871, Jorris-Karl Huysmans [sic], sd – 14 x 5.5 cm

Marque-page

Wydawnictwo, 2022 – 14.8 x 6.6 cm

Ex-libris

Huysmans Villiers de l’Isle Adam, éditions Michel Lestrade, sd – 7.9 x 10.3 cm

Huysmans

Carte postale

Huysmans, P. L. Paris, 9 x 13.9 cm, non circulée, av. 1903

Huysmans

Carte postale

Huysmans, P. L. Paris, 9 x 13.9 cm, circulée, av. 1903

Cour du musée Plantin (Anvers)

Carte postale

Anvers n° 124, cour du musée Plantin, 9 x 13.9 cm, non circulée, ap. 1903

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« Au musée Plantin, on a habillé des gardiens à la mode du temps de Plantin, toque, justaucorps et culotte courte brune – savates. Une vraie chienlit ! » (Joris-Karl Huysmans, Notes de voyage, 1903)

Sainte-Wilgeforte (Beauvais)

Carte postale

Beauvais n° 93, Eglise Saint-Etienne, Sainte-Wilgeforte, ND phot, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903

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« Devant moi (…) se dressait un crucifix grandeur nature sur lequel était fixé à la place du Christ, un être bizarre, ni homme, ni femme, dont la tête était cernée non d’une couronne d’épines, mais d’une couronne de roi.

Cet être avait des cheveux de femme lui tombant jusques à la ceinture, un masque pareil à un loup lui couvrant le haut de la face, une barbe de sapeur, une gorge plate et un ventre de personne enceinte de plusieurs mois. Il était vêtu d’une grande robe attachée au bas pour cacher les jambes, et les pieds nus, avec de gros pouces très écartés, n’étaient pas cloués l’un sur l’autre, mais piqués sur le bois, côte à côte. » (Joris-Karl Huysmans, Sainte-Débarras (in De Tout), 1902)

Lac d’Amour (Bruges)

Carte postale

Bruges, le Lac d’Amour, 8.9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903

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« le lac d’Amour, allée longeant l’eau menant à un autre pont, rempart du béguinage, de vieux fossés avec arbres à fruits, vieille tour en brique. C’est charmant, avec l’eau qui continue à fuir, dans des prairies sous des arbres. Une usine crache de l’eau chaude dans le lac d’Amour. Eau assez sale. Amour à fond de boue ? » (Joris-Karl Huysmans, Carnet de voyage, 1902)

Chaire de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule (Bruxelles)

Carte postale

Bruxelles, la Chaire de Sainte-Gudule, 8.8 x 13.8 cm, circulée, av. 1903

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« Je me suis réfugié à Sainte-Gudule. (…) Je vais admirer la chaire sculptée par Verbruggen d’Anvers, mais le suisse, qui s’incline devant l’autel, contrit, et la pointe de sa hallebarde en bas, se relève et, rogue, m’invite à sortir, l’église ne pouvant être visitée pendant les offices. » (Joris-Karl Huysmans, « Carnet d’un voyage à Bruxelles » in « Le Musée des deux mondes », 15 novembre 1876)

Notre-Dame de l’Epine (à proximité de Châlons-sur-Marne)

Carte postale

Notre-Dame de l’Epine (à 8 kil. de Châlons-sur-Marne), Coèx. Edit., Châlons-sur-Marne, 9 x 14 cm, circulée, av. 1903

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« L’église de L’Epine, un petit village près de Châlons. Cette église a été autrefois bâtie pour conjurer les vénéfices que l’on pratiquait à l’aide d’épines qui poussaient dans ce pays et servaient à transpercer des images découpées en forme de cœur. » ((Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. XVII), 1891)

Cathédrale (Chartres)

Carte postale

Cathédrale de Chartres n° 754, Crypte de Notre-Dame-sous-Terre, ND. Phot, 8.9 x13.8 cm, circulée, ap. 1903

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« Vraiment, à 5 heures du matin, dans la vieille crypte, on baigne dans une piété vraiment touchante de braves gens et l’on y communie mieux que partout. Certainement, la sainte Vierge vous y aide à vous laver l’âme. » (Lettre à Dom Ernest-Hilaire Micheau, 30 décembre 1894)

Gare (Chaville)

Carte Postale

Chaville, la gare rive gauche, [réédition], 8.9 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903

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« Te souvient-il, petite amie, un jour où nous allâmes à Chaville. Aussitôt descendu de wagon, nous entrâmes dans cette allée de trembles ombreux qui court le long de la gare. » (Joris-Karl Huysmans, « Tibi » (pièce retranchée du Drageoir à Epices), 1872)

Cloître des Unterlinden (Colmar)

Carte postale

Colmar, musée des Unterlinden, le cloître, Braun et Cie, Imp. Edit. Mulhouse-Dornach, 117, 9.1 x 14 cm, non circulée, ap 1903

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« On entre dans un petit cloître en granit rose, gothique. Au milieu, une fontaine avec la statue moderne de Martin Schongauer – Sous les arcades, des vieilles pierres tombales, des statues mutilées d’anciennes enseignes de la ville. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet de voyage, 1903)

Cathédrale (Cologne)

Carte postale

Cologne, la Cathédrale, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903

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« Il était arrivé sur la grand’place, décorée par les enseignes des Farina, devant la fameuse cathédrale ; et il avait bien dû s’avouer que cette façade, que cet extérieur était un ressemelage et un leurre. Tout était retapé, tout était neuf ; et cette basilique n’arborait aucune sculpture sous ses évents ; elle était symétrique et bâtie au cordeau ; elle offensait par ses contours secs, par ses lignes dures. » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. XII), 1898)

Le cloître des Capucins (Evreux)

Carte postale

Evreux, cloître du lycée, phototypie A. Berger frères, 9 rue Thénard, Paris, 8.8 x 13.8 cm, circulée, av. 1903

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« Je me désole, j’erre comme une âme en peine dans les cours et sous les voûtes basses de ce collège qui est, entre parenthèses, un ancien cloître. » (Joris-Karl Huysmans, Sac au Dos in « L’Artiste » n° 39, 30 septembre 1877)

Fontenay-aux-Roses

Carte postale

Fontenay-aux-Roses , La rue des écoles, n° 2, CM, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903

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« Il fouilla les environs de la capitale, et découvrit une bicoque à vendre, en haut de Fontenay-aux-Roses*, dans un endroit écarté, sans voisins, près du fort : son rêve était exaucé » (Joris-Karl Huysmans, A Rebours (Notice), 1884)

* Joris-Karl Huysmans résida 3 rue des écoles à Fontenay-aux-Roses, du 15 juillet au 8 octobre 1881

Le Roemer (Francfort)

Carte postale

Frankfurt a. M., Römer, Frankfurter Lichtdrukanstalt Frankfurt a. M., 8.8 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903

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« Là, s’étend une place, bordée de curieuses maisons aux toits en dents de scie, en marches d’escaliers, en éteignoirs et qui fait songer, en moins intéressant et en plus petit, à la grand’place de Bruxelles; c’est le Roemer. L’Hôtel de Ville, très réparé et peut-être trop orné de statues glacées d’or, remonte aux âges germaniques de l’art; il surgit, charmant, avec ses croisées géminées, ses portes ogivales, ses hauts pignons à redans. Ce qu’il apparaît amical, alors que l’on s’est échappé de la troupe alignée des bâtisses neuves! » (Joris-Karl Huysmans, « Francfort-sur-le-Mein » in Trois Primitifs, 1905)

Vue générale (Grenoble)

Carte postale

Grenoble n° 564, vue générale et la chaîne des Alpes, 8.8 x 13.8, circulée, ap. 1903

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« Elle [Grenoble] lui déplut, car elle sentait le placard et le vieux biscuit, puait la province. (…) Mais ce qui ajoutait à l’impression maussade, c’était sa situation même ; bâtie au fond d’une cuvette, Grenoble était entourée par des montagnes. (…) C’était énorme et c’était terne, ces masses n’avaient pas l’air d’être vraies ; on eut dit qu’elles étaient repoussées dans du carton et peintes à la grosse, comme des jouets démesurés d’enfants. Elles paraissaient arrêter le ciel, n’en laisser passer qu’une très petite partie ; elles semblaient écourter l’horizon, étouffer la ville. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)

Abbaye du Val (Igny)

Carte postale

Abbaye Notre Dame d’Igny n° 12 par Emile Nugue, le miroir et la croix de Huysmans (photo véritable), éditions de Massy, Arcis-le-Ponsart (Marne), 10.5 x 14.5 cm, circulée, ap. 1903

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« Il (…) atteignit la pièce d’eau qu’il avait entrevue, la veille ; devant elle se dressait la formidable croix qu’il avait distinguée de loin du haut de la voiture, dans les bois, avant que d’arriver à la Trappe. Elle était plantée en face du monastère même et tournait le dos à l’étang ; elle supportait un Christ du dix-huitième siècle, grandeur nature, en marbre blanc. » (Joris-Karl Huysmans, En Route (2ème partie, ch. II), 1895)

La Solitude (Issy-les-Moulineaux)

Carte postale

Issy n° 20, la Solitude, phot. A.B & Cie, Nancy, 9 x 14 cm, circulée, av. 1903

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« La première personne que j’ai rencontrée, à Paris, a été l’abbé Ferret qui partait à la Solitude d’Issy. J’y suis allé avec lui, ce qui m’a donné encore un peu de campagne ecclésiastique. » (lettre à Dom Besse, 11 juillet 1894)

Cathédrale (Laon)

Carte postale

Laon n° 108, vieux cadran solaire, LL, 9.1 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903

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« Singulier personnage que cet ange dont un frère est à Laon derrière la cathédrale et qui anticipe de plusieurs siècles sur les types séraphiques si inquiétants de la Renaissance ! » (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale (ch. XIII), 1898)

Chemin de Croix (La Salette)

Carte postale

Pèlerinage de la Salette, le lieu de l’Apparition et le Chemin de Croix, n° 5515.4, A. Hourlier, 5 rue Génissieu, Grenoble, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903

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« Et ces 3 groupes étaient rejoints, les uns aux autres, par des croix qui portaient des médaillons de bronze sur lesquels étaient figurées les 14 stations des chemins de croix. Du coup ! Les Bouasse-Lebel, les Froc-Robert, tous les margougnats de la piété, tous les bas commerçants du quartier St-Sulpice étaient dépassés ! Leurs officines regorgeaient de chefs d’œuvre, en comparaison de ces monstrueuses statues imaginée par un Barrême d’Angers et fondues dans les usines à locomotives du Creusot. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Haut, 1892-1893)

Notre-Dame de la Treille (Lille)

Carte postale

Lille, Autel de Notre-Dame de la Treille, 9 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903

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« Il y a une Vierge que je veux voir (…), celle de Notre-Dame-de-la-Treille, à Lille. Celle-ci est une très ancienne Vierge, comme celles de Chartres ou de Poitiers, et on peut l’honorer sans bannières d’un goût exécrable et sans boucan. » (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Georges Landry, août 1900)

Grotte de Massabielle (Lourdes)

Carte postale

Lourdes n° 61, la Grotte, L. L., Pierre Soubirous, neveu de Bernadette, Selecta, imp. Levy fils et Cie, Paris, 8.8 x 13.6 cm, circulée, ap. 1903

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« Cette grotte, de forme irrégulière, assez haute, dès son seuil, moins élevée lorsqu’elle se recule et très basse sur l’un des côtés, elle se pare d’ex-voto de toutes sortes, de béquilles carbonisées qui dansent, attachées à la voûte par des fils de fer, au moindre vent. » (Joris-Karl Huysmans, Les Foules de Lourdes (ch. II), 1906)

« La Grotte, ce qu’elle serait bien, sans les béquilles, sans surtout cette statue de la Vierge dans l’ovale. Le cadre vide serait admirablement suggestif – mais on vous répond qu’il faut, pour les foules, une statue. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet, 1603)

Wagon-chapelle (Lourdes)

Carte postale

Lourdes n° 563, pèlerins belges, célébration de la Sainte-Messe dans le Wagon Hôpital, DT éditeurs, 8.8 x 14 cm, non circulée, av. 1903

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« Une équipe de pèlerins belges passe et mon ami me dit : — Les Belges sont les seuls qui soient admirablement organisés. (…) Jadis., ils venaient en troisième classe et ne quittaient pas les alités ; aujourd’hui, ils ont construit un train médical composé de wagons de première, de sleeping-cars, avec une chapelle pour célébrer la messe en route ; c’est le comble du confortable. » (Joris-Karl Huysmans, Les Foules de Lourdes (ch. IV), 1906)

Château (Lourps)

Carte postale

Château de Lourps n° 947-7 Longueville, éditions Artistic, Paris, 8.8 x 14 cm, circulée, ap. 1903

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« La curiosité d’un château dont il avait longtemps entendu parler, sans l’avoir vu, l’étreignit, durant une seconde ; il regarda. Les nuées guerroyantes du ciel s’étaient enfuies; au solennel fracas du couchant en feu, avait succédé le morne silence d’un firmament de cendre ; çà et là, pourtant, des braises mal consumées rougeoyaient dans la fumée des nuages et éclairaient le château par derrière, rejetant l’arête rogue du toit, les hauts corps de cheminée, deux tours coiffées de bonnets en éteignoir, l’une carrée et l’autre ronde. Ainsi éclairé, le château semblait une ruine calcinée, derrière laquelle un incendie mal éteint couvait. Fatalement, Jacques se rappela les histoires débitées par le paysan qui lui avait indiqué sa route. Le chemin en lacet qu’il avait parcouru s’appelait le chemin du Feu parce que jadis il avait été tracé, à travers champs, la nuit, par le piétinement de tout le village de Jutigny qui courait au secours du château en flammes. » (Joris-Karl Huysmans, En rade (ch. I), 1887)

Eglise Saint-Menge (Lourps)

Carte postale

Longueville (S.-et-M.) n° 949-9, Eglise de Lourps, Maris, édit. -10.28, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903

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« Mais en cette chapelle décrépite, fouaillée de toutes les bourrasques, ne peut-on songer aussi à ce souffle du ciel, à ce maître-vent sous lequel se courbent, tôt ou tard, tous les orgueils ? Peut-être est-ce un tel souffle, de loin et haut venu, qui, par un soir d’affreuse solitude, a jeté ici-bas notre J.-K., à deux genoux, devant ces tombes, face à ce dérisoire autel… » (Henry Lefai, Huysmans à Lourps, 21 juin 1953)

Eglise Saint-Menge (Lourps)

Carte postale

Longueville, ancienne église de Lourps, éditions A. Vernant, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903

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« Ah ! tout de même, le prêtre qui laissait dans un tel état d’abandon l’église où il célébrait des offices était un bien singulier prêtre ! il aurait pu du moins serrer ses pains azymes et ses vases, se disait Jacques. Il est vrai que Dieu résidait si peu dans cet endroit, car l’abbé gargotait les sacrements, bousculait sa messe, appelait son Seigneur en hâte et le congédiait, dès qu’il était venu, sans aucun retard. » (Joris-Karl Huysmans, En Rade (ch. XI), 1887)

Hôtel de ville (Lübeck)

Carte postale

Lübeck, Rathaus, Hugo Meyer Kunstverlag Lübeck, 1909, 9.2 x 14.2, non circulée, ap. 1903

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« Il était unique en son genre, ce monument. Je le voyais, en un effort de mémoire, si élégant et si saugrenu, si vieillot et si puéril ! il était haut comme une botte et dressait sur des galeries de cloître, si basses qu’un homme de haute taille pouvait à peine passer sous ses voûtes, une façade extravagante, chamarrée de blasons peints, surmontés d’ogives aveuglées par des murs, coupée de cinq tours minuscules, à bonnets pointus de cuivre vert, cinq tours arlequines, bâties avec des briques bleues, roses, vertes, brunes, mêlées çà et là à des briques noires qui avaient des reflets irisées de bulle ; tout cela chatoyant, malgré la patine de l’âge, et se profilant sur un ciel gris ; et cette incroyable façade se prolongeait en équerre, derrière un autre monument, au coin de la place, et elle était alors composée de trois nouvelles tours, coiffées de cornets verts, réunies entre elles par un mur de brique percé de trois grands trous ronds. C’était inutile, c’était improbable et c’était très bien. On eût dit, de cet hôtel de ville, d’un jouet héraldique, d’un château-fort pour bébé, d’un cloître pour nain. » (Joris-Karl Huysmans, « Lübeck » in « L’Echo de Paris », 19 octobre 1898)

Notre-Dame de Fourvière (Lyon)

Carte postale

Lyon n° 23, Notre-Dame de Fourvière, la Façade, LL, l’imprimerie nouvelle photographique, Paris, 9 x 13.9 cm, non circulée, av. 1903

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« Notre-dame de Fourvière (…). De loin, ce monument ressemble à une commode du dix-huitième siècle, renversée, les pieds en l’air. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. XX), 1891)

Rue Boucherie Saint-Georges (Metz)

Carte postale

Untere Garten – und Metzgerstrasse, rue Boucherie St. Georges, Metz, Verlag von Gustav Casselmann, Metz, 9 x 13.9 cm, non circulée, av. 1903

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«– la rue Boucherie St Georges* – donnant du pont St Georges, sur la Moselle traversant la ville et allant à la place Ste Ségolène – où est l’église de ce nom. » (Joris-Karl Huysmans, notes pour La Faim  projet de roman inachevé, sd)

* Rue où résidait Anna Meunier, avec sa famille, avant son départ pour la capitale où elle rencontrera J.-K. Huysmans

Mont-Cindre

Carte postale

Environs de Lyon n° 345, Hermitage du Mont Cindre, L. M., 8.8 x 13.5 cm, circulée, av. 1903

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« L’ermite du Mont Cindre, le successeur des reclus de Lyon et, moi, le successeur des oblats du Val des Saints, nous formons la paire. Il me semble que nous sommes à de vrais moines ce que sont à de vrais soldats, ces hideux mioches que des familles égarées affublent de costumes militaires et promènent par les rues, une trompette dans la bouche et une chandelle sous le nez. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (Ch. IX), 1903)

Oberhausen

Carte postale

Oberhausen. Gute Hoffnungshütte Teilansicht der Hochofenanlagen, Eeinzelhandelsverband e. V. Oberhausen Rhld, 22192, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

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« Tel apparaissait l’effrayant paysage d’une fabrique de canons, d’une usine militaire allemande ; l’on rêvait au colosse de la métallurgie accroupi sous un ciel tourné, sur un sol sans arbres, dominé par ces tours semblables à des lingams démesurés de nègres, et l’on se disait que l’industrie avait repris les premiers insignes des religions mortes, qu’elle avait érigé à nouveau la pierre noire d’Ernèse, instauré le culte moderne d’un phallus d’airain, crachant les semences noires des forges, d’un phallus au sens retourné, tuant au lieu d’enfanter, symbolisant la nouvelle science des destructions, résolvant l’abominable problème des massacres à distance, horribles » (Joris-Karl Huysmans, Le Buffet des gares (in L’Echo de Paris), 2 novembre 1898)

Pantin

Carte postale

Pantin n° 1120, vue générale, E. M., E. Maleuh, phot. Edit, Paris, 8.5 x 13.5 cm, circulée, ap. 1903

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« Puisque par le temps qui court, il n’existe plus de substance saine, puisque le vin qu’on boit et que la liberté qu’on proclame sont frelatés et dérisoires, puisqu’il faut enfin une singulière dose de bonne volonté pour croire que les classes dirigeantes sont respectables et que des madones apparaissent aux vachères dans des fonds de grottes, il ne me semble ni plus ridicule, ni plus fou de demander à mon prochain une somme d’illusion à peine équivalente à celle qu’il dépense, dans un but bourgeois et mystique, chaque jour, pour se figurer que la ville de Pantin est une Nice artificielle, une Menton factice. » (Joris-Karl Huysmans, « Pantin » in « La Revue littéraire et artistique », 15 septembre 1881)

« Les tuyaux d’usines qui se dressent au loin marquent le Nord, Pantin par exemple, d’un cachet de grandeur mélancolique qu’il n’aurait jamais eux sans eux. » (Joris-Karl Huysmans, L’Art moderne, 1883)

La Bièvre (Paris)

Carte postale

Paris, la Bièvre – ruelle des Gobelins, C. M., 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

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« La rue des Gobelins aboutit à une passerelle bordée de palissades ; cette passerelle enjambe la Bièvre, qui s’enfonce d’un côté sous les boulevards Arago et de Port-Royal, et de l’autre longe la ruelle des Gobelins qui est, à coup sûr, le plus surprenant coin que le Paris contemporain recèle.

C’est une allée de guingois, bâtie, à gauche, de maisons qui lézardent, bombent et cahotent. Aucun alignement, mais un amas de tuyaux et de gargouilles, de ventres gonflés et de toits fous. Les croisées grillées bambochent ; des morceaux de sac et des lambeaux de bâche remplacent les carreaux perdus ; des briques bouchent d’anciennes portes, des Y rouillés de fer retiennent les murs que côtoie la Bièvre.

(…)

Symbole de la misérable condition des femmes attirées dans le guet-apens des villes, la Bièvre n’est-elle pas aussi l’emblématique image de ces races abbatiales, de ces vieilles familles, de ces castes de dignitaires qui sont peu à peu tombées et qui ont fini, de chutes en chutes, par s’interner dans l’inavouable boue d’un fructueux commerce ? » (Joris-Karl Huysmans, La Bièvre, 1890)

Champs-Elysées (Paris)

Carte postale

Paris vécu, L’Avenue des Champs-Elysées, les promeneurs, L.J. & C*, édit, Angoulême, Paris, 164, édité par Cedoci, 36 avenue du 1er mai, 91120 Palaiseau, [réédition], 9 x 13.9 cm, non circulée, ap. 1903

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« Une après-midi, il se décida pourtant à la traîner aux Champs-Élysées. Il la fit asseoir dans la poussière sur une chaise, le dos tourné à la chaussée, et ils regardèrent cette tiolée de nigauds qui s’ébattent dans des habits neufs, de la place de la Concorde au Cirque d’Été. Il eut des écœurements à voir houler ce troupeau de bêtes. » (Joris-Karl Huysmans, Les Sœurs Vatard (ch. XVI), 1879)

Tour Dagobert (Paris)

Carte Postale

Paris historique n° 92, tour carrée dite du roi Dagobert, 18 rue chanoinesse, L. J. & Cie, édit., Angoulême-Paris, 9 x 14 cm, circulée, ap. 1903

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« La rue Chanoinesse (…). Le 18 et le 20, qui ne formèrent jadis qu’un seul hôtel, recèlent le monument le plus étrange de tous, la tour de Dagobert. Il est peu probable que ce roi y ait habité et qu’elle ait même été construite sous son règne, mais elle n’en est pas moins bizarre ; et l’on est transporté bien loin de notre temps, lorsque, après avoir traversé une vieille cour convertie en une sorte de hangar et parcouru d’obscurs couloirs formés par les haies de calorifères empilés les uns par-dessus les autres, l’on grimpe son escalier en vrille dont la tige de chêne s’élance d’un jet, en tournoyant sur elle-même, du bas de la tour jusqu’à sa cime. L’on monte dans l’ombre et, peu à peu, les marches s’éclairent ; des pièces massives s’ouvrent de tous les côtés, des pièces aux murs énormes, au sol carrelé, au plafond dénudé, rayé par des saillies brunes de poutres, et finalement l’on aboutit en plein air, par une vague échauguette, sur une plate-forme de zinc. » (Joris-Karl Huysmans, « Le Quartier Notre-Dame » in « L’Almanach du bibliophile », 1899)

Eglise Saint-Hilaire (Poitiers)

Carte postale

Poitiers n° 178, église Saint-Hilaire, Intérieur, LL, 13.8 x 8.8, circulée, ap. 1903

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« Quelle église n’est mieux organisée pour les foules que celle-là ? (…) Nul gothique ne donne cela. Le chef d’oeuvre du roman, avec la crypte et cet autel si surélevé avec un fond d’admirables colonnes et ce promenoir derrière, ces chapelles en cul-de-four de toutes parts, ce transept à 2 étages en somme, ces arcs-boutants en-dedans, c’est admirable. Une féérie pour les yeux. La chaire est une boite, comme plate, à yeux de cristal. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet vert, sd)

Fontaine Louis Bouilhet (Rouen)

Carte postale

Rouen n° 64, fontaine Louis Bouilhet, J. J. edit., 9 x 14 cm, circulée, av. 1903

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« Bouilhet a un buste sur une fontaine à Rouen, Ponsard, l’odieux rimeur, a une statue presque équestre dans la ville qui a eu le triste honneur de lui donner le jour et ainsi pour toutes les médiocrités. Th. Gautier et Baudelaire, les merveilleux stylistes, rien, rien ! Ca m’exaspère à la fin des fins. Est-ce que ces bourgeois ne vont pas nous ficher la paix avec leurs bonshommes en baudruche et leur grand poète en mou de veau ? » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Théodore Hannon, 3 novembre 1877)

Grande Chartreuse (Saint-Pierre de Chartreuse)

Carte postale

La Grande Chartreuse – Vue Générale du Couvent – Papèterie des Alpes, Eug. Robert, Grenoble, 8 x 13.6 cm, circulée, av. 1903

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« La Chartreuse, c’est une hostellerie de dernier ordre ; et, sauf l’office de nuit, c’est au-dessous de tout. (…) Le paysage même est surfait ; c’est un décor d’opéra-comique. Les précipices y sont quasi-douillets ; le fameux désert n’est qu’une reproduction agrandie des Vaux-de-Cernay. On y est bien, en somme, que dans sa cellule. J’ai fini par y passer là mon temps…» (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Berthe Courrière, vers le 26 juillet 1891)

« La Chartreuse, c’est très surfait. Sauf l’office de nuit, c’est médiocre, moderne ! (…) L’abbé Mugnier avait raison de me dire que ce serait une désillusion. » (Joris-Karl Huysmans, Lettre à Georges Landry, 26 juillet 1891)

Moulin (Schiedam)

Carte postale

Schiedam, Molen Vlaard Dijk n° 271, Gebr. Spanjersberg N. V. Rotterdam, 8.9 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903

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« Un moulin se met en marche. Le silence de cette croix qui semble moudre l’horizon – de cette croix, la mélancolie du supplice se rappelant aux 4 points cardinaux, à tout l’univers, ne se montrant pas seulement pour Schiedam. Il y a comme un appel de Christ à tous, un mémorial de son martyre. » (Joris-Karl Huysmans, Notes voyage Belgique et Hollande, 1897)

Abbaye (Saint-Wandrille)

Carte postale

Abbaye de Saint-Wandrille n° 3, porte monumentale du XVIIè siècle, collection ND phot., établissements photographiques de Neurdein frères, Paris, 9 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903

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« J’ai toujours conservé un très doux souvenir de Saint-Wandrille. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Dom Pothier, 13 mars 1898)

Abbaye Saint-Pierre (Solesmes)

Carte postale

L’abbaye St-Pierre de Solesmes vue du pont de la Sarthe n° 5, J. Malicot, phot., Sablé, tous droits réservés, 8,8 x 13,7 cm, non circulée, ap. 1903

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« Ce n’est pas du tout à Solesmes que je finirai mes jours ; je ne m’y sens nullement porté. » (Joris-Karl Huysmans, lettre à l’abbé Gabriel Ferret, 28 juillet 1897)

Cathédrale (Strasbourg)

Carte postale

Münster, Strassburg, Cathédrale, Chor – Chœur, H-F Str., 8.8 x 14 cm, non circulée, av. 1903

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« On entre dans les ténèbres. Au fond, un vitrail éclatant de la Vierge absorbe tout, une éclaircie dans la nuit du choeur. (…)

Dans le fond intérieur de l’église, cette Vierge qui se détache, seule, en lumière, à quelque

chose de triomphal. Elle est de la gloire dans la nuit. Elle apparaît radieuse, dans les ténèbres qu’elle dissipe avec la lumière de son corps glorieux. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet de voyage, 1903)

Cathédrale (Strasbourg)

Carte postale

Cathédrale de Strasbourg n° 511, la Grande Nef, Cathedral of Strasburg, the High-Nave, édit. Ch. Bergeret, 11, marché-neuf, Strasbourg, marque déposée, 9 x 13.8 cm, non circulée, ap. 1903

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« La légèreté gothique de la nef en verre, symbolise sans doute notre faiblesse humaine, alors que la redoutable puissance divine s’affirme dans l’énorme cave où le prêtre opère – gravité du sanctuaire, en opposition avec le lieu destiné aux foules. » (Joris-Karl Huysmans, Carnet de voyage, 1903)

Basilique Notre-Dame (Tongres)

Carte postale

Tongres, intérieur de l’Eglise, N. D. La Vierge, 8.8 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903

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« Il existe encore, à l’heure actuelle, deux églises, l’une en Belgique et l’autre en France où, lorsqu’on va prier devant une statue de la Vierge, le sort qui vous a lésé rebondit sur vous et va frapper votre adversaire.

— Bah ! — Oui, l’une de ces églises est à Tougres [sic], à dix-huit kilomètres de Liège. » (Joris-Karl Huysmans, Là-Bas (ch. XVII), 1891)

Vénus de Médicis (Versailles)

Carte postale

Versailles n° 20, Le Parc. Tapis Vert. Vénus de Médicis. E.L.D., 9 x 13.9 cm, circulée, ap. 1903

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« Dire que des générations entières d’artistes vont acheter des réductions de la Vénus de Médicis, une bégueule qui a une tête d’épingle sur un torse de lutteuse de foire ! Quelque chose de propre que cette dondon qui profite de ce qu’elle a des bras pour se cacher le ventre ! La Vénus que j’admire, moi, la Vénus que j’adore à genoux comme le type de la beauté moderne, c’est la fille qui batifole dans la rue, l’ouvrière en manteaux et en robes, la modiste, au teint mat, aux yeux polissons, pleins de lueurs nacrées, le trottin, le petit trognon pâle, au nez un peu canaille, dont les seins branlent sur des hanches qui bougent ! » (Joris-Karl Huysmans, En Ménage (ch. V), 1881)

Chez le coiffeur (divers)

Carte postale

Chez le Coiffeur, on soigne ses clients, phototypie, A. Bergeret & Cie, Nancy, 8.8 x 13.8 cm, non circulée, av. 1903

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« L’on s’assied devant une psyché d’acajou qui contient sur sa plaque de marbre des lotions en fioles, des boîtes à poudre de riz en verre bleu, des brosses à tête aux crins gras, des peignes acérés et chevelus, un pot de pommade ouvert et montrant la marque d’un index imprimé dans de la pâte jaune.

Alors l’exorbitant supplice commence. Le corps enveloppé d’un peignoir, une serviette tassée en bourrelet entre la chair du cou et le col de la chemise, sentant poindre aux tempes la petite sueur de l’étouffement. » (Joris-Karl Huysmans, « Le Coiffeur » in « La Revue moderniste », 1er décembre 1884)

Conducteur d’omnibus (divers)

Carte postale

Conducteur d’omnibus, KF éditeurs à Arte, Paris, 9 x 14.3 cm, circulée, av. 1903

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« Le conducteur fouille dans son escarcelle et rend la monnaie à l’énorme dondon qui déborde de la banquette, puis il escalade le toit de l’omnibus où, tassés sur du bois, des corps d’hommes assis s’agitent péniblement derrière le dos d’un cocher dont le fouet claque. Appuyé sur la rampe de l’impériale, il touche ses trois sous et redescend puis s’assied sur un petit banc mobile qui barre l’entrée de la voiture. Plus rien à faire. (…)

A quoi peut-il songer alors que la carriole court de guingois toujours dans les mêmes ruisseaux, toujours dans les mêmes routes ? (…) Que de souvenirs de jeunesse, hein, conducteur ? te rappelles-tu tes jeunes années avant qu’un monsieur bien mis et l’abdomen ceint d’une écharpe, t’ait, au nom de la loi, uni par des liens indissolubles, à la tourmente de ta vie, à ta Mélanie de malheur ! ah ! tu as le temps de penser à cette gothon qui te bouscule, te fait manger froid et te traite de propre à rien et de feignant, si tu as bu le divin reginglat à coups plus pressés que de coutume ! » (Joris-Karl Huysmans, « Le Conducteur d’omnibus » in Croquis parisiens, 1880)

Marchand de marrons (divers)

Carte postale

Les petits métiers de Paris n° 14, le marchand de marrons, C. M., n° 1411, « c’était la France » réédition de cartes postales anciennes, éditeur : Cecodi BP 49, Les Ulis, déposé Paris, reproduction interdite, [réédition], 8.9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

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« Va, éreinte-toi, gèle, gèle, souffle sur les fumerons qui puent, aspire à pleine bouche la vapeur des cuissons, emplis-toi la gorge de cendre, trempe dans l’eau tes mains bouillies et tes doigts grillés, égoutte les châtaignes, écale les marrons, gonfle les sacs, vends ta marchandise aux enfants goulus, aux femmes attardées ; hue ! philosophe, hue ! entonne à tue-tête, jusqu’à la pleine nuit, au clair du gaz, sous le froid, ton refrain de misère : eh ! chauds, chauds, les marrons ! » (Joris-Karl Huysmans, « Le Marchand de marrons » in Croquis parisiens, 1880)

Antonine Meunier (divers)

Carte postale

Le corps de ballet de l’opéra de Paris, Mmes Meunier, Keller, Sirède, S. Mante, série 291, Raphaël Tuck & fils éditeurs, Paris, un mot à la Poste (déposé), 8.8 x 13.8 cm, circulée, av. 1903

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Antonine Meunier (1877-1972) était la fille d’Anna Meunier, elle-même compagne de Joris-Karl Huysmans d’environ 1874 à 1895. Antonine accompagna notamment le couple à Lourps durant l’été 1885 et rapportera le souvenir de discussions animées entre son « beau-père » et Léon Bloy. Grâce à l’aide de François Coppée et d’Alexis Orsat, elle intègre l’opéra de Paris où elle déroule une carrière qui l’y propulsera première danseuse.

La matin de la Toussaint (divers)

Carte postale

Paris n° 3, cimetière Montparnasse, le matin de la Toussaint, 8.9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

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« Quelle étrange chose ! Imaginez-vous le boulevard en liesse, (…) un amas de gamins de huit ans braillant : De l’immortelle ! Qui veut de mon immortelle ? Fleurissez-vous, messieurs ! Peu de larmes au fond, une promenade où les gosses sucent des sucres d’orge et se passent des couronnes autour du cou. Au cimetière, un monde ! A ne pas pouvoir circuler, des gens qui charroient leurs familles et des pots de fleurs, qui trimballent des arrosoirs loués à l’heure, qui emplissent les bancs, comme dans un jardin public. Une vraie partie de plaisir, la foire des tristesses ! » (Joris-Karl Huysmans, lettre à Théodore Hannon, 3 novembre 1877)

Carte postale

Exposition de Sabine Pigalle  « Contes à rebours, variation autour de l’œuvre de Joris-Karl Huysmans » (Paris), 02.12.2021-15.01.2022 – 15 x 10 cm

Eglise Saint-Séverin (Paris)

Carte postale

Saint-Séverin (Paris) – La grande nef, n° 9, Anciens établissements Le Deley, Paris, 8.8 x 13.7 cm, non circulée, ap. 1903

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« C’est sous sa nef que l’Immaculée-Conception fut vénérée six siècles avant qu’elle ne fût déclarée dogme de foi par l’Église. Saint-Séverin avait donc devancé, et de combien d’années ! le culte révélé de Lourdes. » (Joris-Karl Huysmans, La Bièvre, Les Gobelins, Saint-Séverin, 1901)

Abbaye Saint-Martin (Ligugé)

Carte postale

Abbaye Saint-Martin, Ligugé (Vienne), le réfectoire, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

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« Le réfectoire était une pièce immense avec plafond à poutrelles posé sur des consoles curieusement ouvragées de marmousets et de fleurs. » (Joris-Karl Huysmans, L’Oblat (ch. III), 1903)

«  Vous déjeunez demain à l’Abbaye… Vous y êtes invité, et vous y verrez l’hospitalité bénédictine. Elle est de règle dans l’Ordre et un étranger ne vient jamais ici sans que l’Abbé l’invite. Il y a toujours, au repas de midi, une table réservée aux hôtes, et tout un cérémonial pour leur réception. Un Père, à l’entrée du réfectoire, leur présente un bassin pour le lavement des mains, et l’Abbé leur verse lui-même l’eau dans une aiguière… Mais vous verrez… Vous verrez… » (Joris-Karl Huysmans cité par Maurice Talmeyr, « Du Parnasse au Calvaire » in Souvenirs d’avant le déluge 1870-1914, 1927)

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

Ligugé (Vienne), maison Huysmans, Libr. De l’Abbaye Saint-Martin, Ligugé, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

Maison de J.-K. Huysmans, Ligugé (Vienne), Belebeau phot, Poitiers, 8.8 x 13.8 cm, circulée, ap. 1903

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

La maison Huysmans, n° 6035 Abbaye Saint-Martin, éditions de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

Maison Huysmans Ligugé, Jules Robouchon, Poitiers, 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

Maison Huysmans – Ligugé (Vienne), librairie de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé, 8.8 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

Villa Notre-Dame – Ancien château Huismans [sic], 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

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«  Il habitait près du couvent, à portée de ses carillons, une assez jolie maison précédée d’un petit péristyle où grimpaient des plantes, et d’où l’on avait vue sur le bourg en même temps que sur un vallon vert tout miroitant de ruisseaux courant par les prés entre des rideaux d’arbres. » (Maurice Talmeyr, « Du Parnasse au Calvaire » in Souvenirs d’avant le déluge 1870-1914, 1927)

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

Maison de J.-K. Huysmans, Ligugé (Vienne), 9 x 14 cm, non circulée, ap. 1903

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

Villa Notre-Dame, Ligugé, ancienne résidence Huysmans, 8.8 x 14 cm, circulée, ap. 1903

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« Il imagina d’y adjoindre un perron qui est un semblant de cloître dont les colonnes sont ornées un peu puérilement d’attributs empruntés à la tradition bénédictine. » (Maurice Garçon, « D’un prompt oubli » in « Cahiers J.-K. Huysmans » n° 21, 1949)

Villa Notre-Dame (Ligugé)

Carte postale

Poitou (Vienne) n° 224, De Poitiers à Angoulême, Ligugé. La maison Notre-Dame, où le célèbre écrivain J.-K. Huysmans vécut et écrivit « L’Oblat », collection du pays poitevin, G.B., N, édition K.F. Paris, 8.8 x 14.1 cm, circulée, av. 1903

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« J’aimais Ligugé, j’aimais la vie calme et solitaire que je menais dans ma maison, auprès du monastère. J’y avais des amis et mes journées se passaient auprès d’eux. » (Interview accordée à Jean Dolone pour « La Presse », 22 décembre 1903)

Portraits de Albert Guillaume, Georges de Porto-Riche et Joris-Karl Huysmans

Carte postale

Annales politiques et littéraires, 8.5 x 14 cm, non circulée, ap. 1903